Epreuve 5 • Manifestation • Final Fantasy Rebirth [FFR]

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Maître de Jeu
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Jeu 22 Oct - 18:45
Epreuve 5 • Manifestation • Final Fantasy Rebirth [FFR] 18042811493423808115690098
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Epreuve 5 : Manifestation
Texte solo : MANIFESTATION
Dimanche 25 octobre (de 00h01 à 23h59)
Illumination, révélation, vision ou encore prophétie. Bien des mots qui pourraient caractériser ce qui vient de vous arriver mais qui, pourtant, ne retranscriront jamais exactement ce que vous avez vécu...

Que vous y croyez ou non, il n'y a aucun doute sur le fait qu'une entité surnaturelle et probablement supérieure soit venue ici pour communiquer avec vous. Qui est-elle ? Pourquoi vous avoir choisi ? Que vous veut elle ?

Rappel ○ Texte solo :


En supplément :

• Si vous ne souhaitez pas de commentaire, n'oubliez pas de le mentionner.  :p :p :p
• Les mises en forme sont autorisées, mais privilégiez la lisibilité !
• A propos de mise en forme, vous pouvez mettre un joli avatar en utilisant le code de transformation ! (Et le sujet est là pour faire des essais au préalable ! Wink)

○ N'oubliez pas de faire une petite mise en contexte (univers / personnage) au début de votre post. (En spoiler, c'est bien.) CALIN Ainsi qu'un avertissement si vous constatez que votre post contient une certaine violence. ○

Maître de Jeu
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Ringu Ju-On [FFR]
Invité
Anonymous
Ringu Ju-On [FFR]
Dim 25 Oct - 19:39
Ringu Ju-On

Présentation de Final Fantasy Rebirth [FFR]:

Présentation de Ringu Ju-On:


Avertissement : ce texte est violent. 


La journée avait été éprouvante. L’affaire était pourtant résolue, mais elle embrumait encore ses pensées. Une sale histoire de jalousie avait précipité un cadre de la prestigieuse Néo-Shinra du plus haut des gratte-ciels au fin fond de la fosse commune. Cet homme intouchable n’était à présent que poussière, destin qui attendait tout Homme et auquel notre protagoniste n'échapperait pas.


Les vagues fluctuaient autant à la surface du spiritueux que dans l’esprit du détective. Le glaçon s’y débattait pour ne pas sombrer dans les abysses, mais ces dernières, envoûtantes, l’attiraient inexorablement dans les profondeurs, réchauffant son corps d’une douce chaleur. Accueillant son visage dans le creux de sa main, Ringu laissa sa vision se troubler. Les notes de jazz émises par le juke-box s’estompèrent peu à peu au profit de la musique de l’âme. Un repos bien mérité l’attendait.


L’air s’était rafraîchit.
Sortant d’une torpeur proche de l’inconscient, l’homme retrouva peu à peu ses sens. La forte odeur de whisky s’échappant de ses lèvres dessinait une fine fumée dans l’air humide, là où ses yeux découvraient une rivière se frayant un chemin à travers un mystérieux bois. Il se releva, en proie à un soudain mal de tête. Comment s’était-il retrouver là ? Il n’en avait pas la moindre idée. Bien sûr, son esprit chercha à rationaliser sa situation actuelle : il s’était probablement fais jeter du bar. Cependant, plus il tâtonnait dans l’obscurité, plus il était sur ses gardes.


La vérité le frappe : Quelque chose ne va pas.
Ce n’est pas simplement la roche sous ses pieds, mais la nature de toute la végétation qui l’entoure qui le met mal à l’aise. Ce décor, cette rivière, ces plantes… Tout jusqu’au son produit par les animaux ne va pas. Il n’est pas là où il doit être. Il n’est pas à Deling City.


Machinalement, il agrippe sa ceinture, mais là où ses mains cherchent des revolvers, il ne trouve que l’angoisse de leur absence. Il tremble, pris d’un frisson. On l’observe. Là, dans le noir, dans cette forêt, il y a quelqu’un, quelque chose qui, tapi dans l’ombre, attend son heure. Il s’enfonce alors dans la jungle avec la fougue d’un lion, bravant les branchages et les ronces, courant loin de son poursuivant. Lui qui chasse d’ordinaire les indices, le voilà pister et chasser à son tour. Il court à en perdre haleine, mais partout où il va, la végétation s’en mêle. Les racines le font trébucher, les buissons l’agrippent, les troncs lui bloquent la route. Les issues se referment devant lui et la lumière de l’astre qui éclairait ses pas n’est plus que les ténèbres de branchages tortueux et épineux. Il s’effondre.


Haletant, son regard hargneux fixe le chemin par lequel il est venu. Il l’attend, cette entité qui a cru bon de s’en prendre à lui. Le vent souffle, portant à ses oreilles les meurtrissures de la nature. La créature approche et broie dans son sillage la forêt qui l’habite. Ringu fait jaillir une lance de glace de ses paumes. Sans bruit, il s’agenouille, se met en position. Son cœur bat de plus en plus vite à mesure que la panique l’étreint. L’obscurité gonfle avec sa peur. Le son se rapproche. Ses muscles se contractent. Le craquement murmure. La lance s’élève.


L’attente laisse place à un cri étouffé, suivi d’une chute. Le détective se jette sur sa victoire. La lune lui révèle sa défaite. Ses yeux se maculent de larmes alors que ses membres se tétanisent à l’image de cette révélation. Sous ses yeux se tient le corps inerte d’une enfant. Son enfant.


Son hurlement déchire la tranquillité de cet éden. Son joyau, sa raison d’être, vient de s’évanouir devant lui. Il martèle le sol, entre rage et désespoir. Il a mal. Il souffre. Il saisit son crâne entre ses mains boueuses et le compresse, le tire, le déforme en l’hideuse bête qu’il a toujours été. Il approche alors ses mains de sa progéniture que les feuilles de l’automne recouvrent déjà. Il veut saisir sa main, sa si petite main, son innocente main, sa précieuse main, mais la voilà déjà couverte de racines, hors d’atteinte. Les derniers rayons de lumières s’effacent. Plus aucune étoile ne l’éclaire désormais. Il est seul.


« Quelle amusante réaction... »


Le père endeuillé tremble de peur. Il sait à qui appartient cette voix familière. Il ne peut se résoudre à poser les yeux sur Elle. Pas maintenant. Ses pas résonnent à mesure que la mystérieuse inconnue approche. Elle se baisse alors à côté de la tombe, mais le détective met son corps en barrage, refusant qu’elle ne la touche.


« Quelle misérable petite créature. Éliminée des mains de son propre père... Et tu prétends la protéger de moi ? N’est-ce pas un peu tard pour cela ? »


Perdu, le criminel reste agrippé à son trésor, se risquant à ouvrir un œil sur son bourreau. L’être qui se tient face à lui est un dieu. Il le sait. Comment la décrire autrement que par la Mort elle-même ? Comment la qualifier si ce n'est par le terme de ténèbres ?


« N’était-ce pas ce que tu désirais au fond de toi ? Briser ta dernière attache, être libre de vivre comme tu l’entends ? … Soit heureux, c’est chose possible à présent. »


« NON ! »


La réponse indignée du coupable est davantage celle d’une bête que celle d’un Homme. Les sanglots l’empêchent d’articuler et la souffrance l’empêche de penser. Il n’est plus qu’instinct… Si prévisible.


« Vraiment ? Pourtant, n’est-ce pas là ce qui t’attend ? Tu sais très bien qu’en te lançant à la poursuite de ton rêve, tu la mets en danger. Tu prétextes que te salir les mains est ce qui est nécessaire pour sa survie, mais la réalité est tout autre… Nous la connaissons tous les deux, n’est-ce pas ? »


Le détective revoit la scène d’il y a quelques heures : Une enveloppe portant le logo de la Néo-Shinra, son entrée dans les locaux de l’entreprise, son arrivée dans le bureau du cadre et la façon dont il l’a jeté à travers la vitre du cinquantième étage. Sa collègue bâillonnée finit avec une balle dans la tête. Il lui suffit ensuite de laisser de faux documents sur le bureau attestant d’une histoire d’adultère entre les deux victimes, puis de mettre l’arme du crime entre les mains de la demoiselle en déposant des traces de poudre sur ses manches. L’organisation allait être contente. Ce cadre un peu trop bavard n’allait plus gêner les intérêts du PDG. Sa paye serait colossal et son crime couvert. Cet argent sale paierait les meilleures écoles pour sa progéniture. Quant à son crime, il serait engagé par son employeur pour le résoudre et, se faisant, nettoierait les preuves. Un plan parfait. Pourtant, tout cela était vain à présent que sa douce enfant n’était plus de ce monde.


Il s’observait encore, un sourire sadique aux lèvres, brisant les membres du cadre pour le faire avouer. La bête hideuse, c’était lui. Il avait beau se répéter en boucle qu’il avait fais cela pour son enfant, il ne pouvait nier la réalité se dessinant sous ses yeux : il prenait du plaisir à faire souffrir les autres. Il prenait du plaisir à les dominer, à les voir hurler, se débattre… Et cette image le harcèle. Il saisit l’arme laissée au sol et la cale contre sa tempe. Il regarde une dernière fois la tombe de sa fille, puis appuie sur la gâchette.


Alors que son corps inerte heurte le sol humide, il voit le corps de sa fille se relever. La jeune enfant saisit la main de l’entité qui l’emmène lentement vers un rayon de lumière.


« Un jour viendra où tu devras choisir entre ta vie et la sienne. Ce jour là, sauras-tu faire le bon choix avant qu’il ne soit trop tard ? »


La lumière l’enveloppa totalement alors qu’un rayon rouge et un rayon bleu s’élevaient en direction des cieux. Il ouvrit les yeux.


C’est sans un mot qu’il sortit du bar. Il ajusta son manteau pour se protéger de la pluie à l’aide de ses mains trempées. Il vérifia qu’il avait toujours ses armes sur lui, puis prit la direction de l’hôtel. Cette entité, celle qui avait la voix de sa défunte femme, avait raison sur toute la ligne. Ce qu'il venait de vivre était plus qu'un rêve, c'était la manifestation de ses craintes. Et un jour, il devrait en finir avec lui afin d’enfouir la vérité. Un jour il devrait faire en sorte qu’elle n’ait pas à connaître les ténèbres entourant son paternel. Et pour cela, il n’aurait d’autres choix que de mettre un terme à son existence.


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Ringu Ju-On [FFR]
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