Epreuve 4 • Frères ennemis • Valoran's Battlefront [VB] - Damned Town [DT]

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Maître de Jeu
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Mer 21 Oct - 18:15
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Epreuve 4 : Frères ennemis
Texte en miroir : FRERES ENNEMIS
Du samedi 24 octobre (00h01) au dimanche 25 octobre (23h59)
Il vous ressemble et pourtant vous êtes si différents. Vos idées divergent mais finissent parfois par se rejoindre, certains vous voient complémentaires, d'autres vous décrivent similaires. Quoiqu'il en soit, c'est quelqu'un qui a eu une grande influence sur vous et vous avez eu un grand impact dans sa vie. Pourtant, vous ne cessez de vous mesurer l'un avec l'autre, comment se finira cette compétition ?

Vous retrouvez une personne importante à vos yeux mais avec qui les relations n'ont pas toujours été simples. Les tensions ou la compétition entachent le lien qui vous unit mais pourtant, vous tenez toujours à ce proche qui a été là pour vous quand vous en aviez besoin. Vous avez aujourd'hui l'occasion de vous confronter avec lui ou elle une bonne fois pour toute. Comment allez-vous agir ?

Rappel ○ Texte en miroir :


En supplément :

• Aucun ordre n'est imposé, vous choisissez qui commence !
• Vous pouvez mettre une petite explication du miroir entre les deux textes si vous l'estimez nécessaire.
• N'hésitez pas à rejoindre la ShoutBox si vous n'avez pas encore trouvé votre binôme. Wink
• Si vous ne souhaitez pas de commentaire, n'oubliez pas de le mentionner. :p :p :p
• Les mises en forme sont autorisées, mais privilégiez la lisibilité !
• A propos de mise en forme, vous pouvez mettre un joli avatar en utilisant le code de transformation ! (Et le sujet est là pour faire des essais au préalable ! Wink)

○ N'oubliez pas de faire une petite mise en contexte (univers / personnage) au début de votre post. (En spoiler, c'est bien.) CALIN Ainsi qu'un avertissement si vous constatez que votre post contient une certaine violence. ○

Maître de Jeu
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Twitch
Twitch
Twitch
Dim 25 Oct - 23:45
Introduction:




Il est rare que Twitch s’aventure aussi près du soleil ; lui qui se complaît généralement dans l’obscurité des égouts de Zaun, peu se l’imaginent escalader l’une des plus hautes tours de la cité pour y traiter avec une humaine. Pourtant, c’est bien sa silhouette qui en arpente les murs, éclairée par plus de lumière qu’il n’y fût jamais déposé. Aussi loin dans le ciel, même l’épaisse fumée des industries locales ne la garde plus de ses rayons, et les passants qui l’aperçoivent d’en bas lui découvrent même de nouvelles couleurs. Sa présence n’effraie plus, elle captive les attentions : quoi que ce rat soit allé chercher dans la tour de leur baronne, tous devinent qu’il se trame quelque chose dans les plus hautes strates de la ville, quelque chose qui aura des conséquences dans les plus basses.

Arrivé au sommet, l’animal se hisse vivement sur le dernier balcon. Il observe la cité un bref instant, profitant de ce nouvel angle duquel il peut contempler l’étendue de ce qu’il considère comme sien, puis disparaît enfin des regards.

En un bond, le voici dans une chambre, décorée de manière aussi riche que sinistre. Les meubles sont ornés, mais d’armoiries de plomb ; c’est à peine si les rayons du soleil en peuvent illuminer les motifs. Et sur les murs, tentures et rideaux cloisonnent l’ambiance dans des tons verts et bleus tissés sur velours noir, et les quelques fenêtres qui éclairent l’endroit sont obstruées de lourds barreaux de métal, achevant d’y faire planer une atmosphère claustrophobe.

Twitch déambule lentement dans les lieux, savourant cette obscurité digne d’une geôle profonde. En matière de style, la baronne et lui partagent beaucoup. Il observe autour de lui ; c’est elle qu’il cherche du regard. Il renifle quelques bouffées de la poussière ambiante, et se retourne vers l’autre côté de la pièce. Après quelques pas, il l’aperçoit enfin, assise à son bureau, voilée et cuirassée. La baronne Voss, reine déchue des Oubliettes de Zaun.

Elle guette son approche d’un œil froid. Le roi des rats n’est plus aussi impressionnant qu’il l’était il y a quelques années ; le temps a courbé son dos, émoussé ses griffes et abîmé sa vue. Mais elle-même n’a plus grand-chose à lui opposer qu’un semblant de flegme, depuis que ses propres esclaves l’ont chassée de son empire. Elle qui régnait jadis sur toutes les mines et les prisons de la cité, et possédait le pouvoir d’interdire à Twitch l’accès à la moitié de son repaire souterrain, ne parvient même plus à tenir ce dernier hors de sa chambre. De fait, l’un et l’autre se fixent avec un certain mépris, mais sans cultiver l’espoir d’asseoir une position de supériorité.

« Qu’est-ce que tu viens me dire ?, commence la baronne.
– Il paraît que t’as décidé d’établir un embargo sur les Oubliettes. »

La voix du rat se fait sérieuse, sévère, très loin du caractère dément par lequel on la connaît. Il ne faut pas l’avoir côtoyé deux ans pour deviner qu’il ne prend pas le sujet à la légère.

« Un octroi, répond sèchement la dame.
– Appelle ça comme tu veux. »

Un instant de réflexion, les yeux dans les yeux.

« Si tu as peur pour tes égouts, je dirai à mes sbires de te ficher la paix. Ces couards ne seront pas difficiles à convaincre.
– C’est pas la question.
– Et je leur dirai d’arrêter de pendre des rats par la queue pour chasser le mauvais sort.
– C’est pas non plus la question.
– Alors quoi !? »

La baronne Voss ne semble pas non plus dans son état normal. Elle n’a plus cette redoutable patience avec laquelle elle menait les interrogatoires et les tortures de ses prisonniers, ni plus l’assurance remarquable qu’elle opposait aux détenus qui la menaçaient depuis leurs cellules. Gangrenée par la paranoïa depuis qu’elle a essuyé la défaite contre ceux qu’elle pensait dominer sans concession, c’est toute sa personnalité qui s’est estompée. Le rat en sourirait presque, mais il se contente de répondre :

« Tu vas tout foutre en l’air. Les insoumis vont repartir en guerre, et ils vont encore la gagner.
– Tu ne me crois pas en mesure de les arrêter ?
– Nan !, s’exclame bestialement le rat. Pas avec ton empire en miettes. J’ai entendu dire que t’en étais réduite à faire du trafic d’orphelins pour arrondir tes fins de mois, alors me cause pas de financer une guerre. »

Voss marque un instant d’interdiction, comme sidérée de voir cette bête sauvage des bas-fonds lui tenir un discours aussi sensé. Mais alors qu’elle essaie de formuler sa réponse, Twitch recommence à errer dans la pièce de son pas lent. Il examine, observe, et renifle l’endroit, tournant son dos courbé à la baronne. Il ne donne pas l’air d’y chercher quoi que ce soit ; il contemple simplement.

Après quelques instants de cette amble curieuse, il s’arrête sous une fenêtre, et reprend sur un ton beaucoup plus désinvolte :

« J’aime bien, les barreaux. Ça me rappelle chez moi. »

La dame se retient de ricaner, mais répond en fronçant les sourcils. Elle laisse le rat se pavaner sous son regard, et répandre partout son odeur de cadavre ; c’est de toute façon un parfum avec lequel elle a appris à vivre. Elle demeure songeuse un instant, les yeux rivés sur Twitch.

« Tu me rappelleras d’en mettre sur mon balcon aussi. »

L’animal pouffe à son tour, avant de simuler l’agacement en battant l’air avec sa queue.

« Tu vas pas me dire que je suis plus envahissant que le soleil ?
– Non, mais tu laisses plus de traces après ton passage. »

Il éclate enfin d’un rire hystérique ; la baronne elle-même sourit de sa répartie, qu’elle n’avait plus eu si tranchante depuis longtemps. Elle se redresse, et reprend avec plus d’assurance :

« Qu’est-ce que tu cherches, exactement ? »

Le rat cesse de fureter dans la chambre, et se tourne à nouveau vers la dame d’un air plus sérieux.

« Comme toujours : des déchets, des ordures, du rebut. De quoi alimenter mes égouts. La production de déchets de la ville a jamais été aussi basse. Les usines tournent au ralenti, et les gens paniquent ; ils se terrent chez eux et ne jettent plus rien. »

En disant cela, il rajuste son manteau de cuir et prend une pose plus gracieuse, pour se donner un air plus noble.

« Depuis que les Oubliettes ont arraché leur liberté, Zaun est plongée dans le chaos. J’ai besoin que tu reprennes les choses en main, sans faire empirer la situation. »

La baronne se crispe, mais écoute le sermon de Twitch sans l’interrompre. Ce n’est qu’en le voyant marquer une longue pause qu’elle reprend la parole :

« Tu penses savoir comment t’occuper de ces insoumis mieux que moi ?
– Pour sûr. Tes insoumis, ce sont des prisonniers et des esclaves, du rebut que la société de Zaun a jeté dans les tréfonds pour ne pas le voir s’entasser dans ses rues. Ils font déjà partie de mon domaine. »

Voss hoche la tête, attentive.

« T’as régné par la terreur, et ils ont trouvé plus terrifiant que toi. Il y en a même qui commencent à te regretter.
– Tu veux que je les fasse m’apprécier ?
– Et pourquoi pas ? Leur meneur est une bête sauvage qui fait appliquer la loi du plus fort, tu trouveras des centaines de faibles à qui ça ne convient pas, des tas de gens qui n’ont pas leur place dans cette nouvelle communauté. »

Twitch dévisage son interlocutrice ; elle le laisse continuer, sans rétorquer ni réagir, comme si elle avait déjà compris où il voulait en venir.

« Avec ton embargo, tu cherches à arracher ce que tes adversaires ont de plus précieux : les produits des mines, le fruit de leur labeur, et leur moyen de pression pour faire plier les industries de Zaun. C’est de la provocation, tu leur déclares la guerre alors que tu n’y es pas préparée.
– Alors il faut leur prendre…
– Ce qu’ils ont de moins précieux. Le rebut. C’est comme ça que toi et moi avons bâti nos empires. C’est pas aujourd’hui qu’on va renier notre race. »

La baronne lâche un sourire amusé. Le rat ricane également en le constatant. Il se retourne de nouveau pour flâner dans la chambre, retrouvant pour l’occasion sa démarche de bête mal dressée. Au bout d’un instant, il s’arrête devant une corbeille où reposent des feuilles froissées et un trognon de pomme enroulé dans un mouchoir.

« Je peux te piquer ça ?
– Tu ne demandes pas la permission, d’habitude. »

Twitch ne se fait effectivement pas prier plus longtemps ; il saisit le reste de fruit de sa main griffue, et le jette dans sa besace avec quelques bouts de papiers. Puis il reprend sa marche, en direction du balcon par lequel il est entré. La lumière commence à y faiblir, si bien que le rat parvient à se dresser dessus sans rechigner.

« Viens voir, tant que c’est couvert. »

Sans hésiter très longtemps, Voss vient le rejoindre. Dans les rues de Zaun, où l’on scrutait la tour depuis l’arrivée de Twitch, la populace aperçoit sa baronne pour la première fois depuis un certain temps. Elle qu’ils ont jadis tant redoutée ne semble plus si effrayante.

« Regarde-les, s’ils sont pas beaux… »

Elle sourit nerveusement.

« Ils sont comme ça, tes rats ?
– Yêrk, yêrk ! Exactement ! »
Twitch
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Luke [DT]
Invité
Anonymous
Luke [DT]
Dim 25 Oct - 23:59
Luke V. Mellus

Explications:

LUKE n’avait jamais été aussi proche des Ténèbres ; lui qui se complaisait généralement sous les lumières de la scène du Perséphone, peu se l’imaginaient se présenter devant le palais de l’un des plus puissants souverains des Enfers pour s’entretenir avec lui. Le jeune démon s’était résolu à combattre le feu par les flammes et à reprendre entre ses mains son destin brisé. Alors qu’il avait tout perdu, il n’était désormais plus que l’ombre de lui-même. Éclairé par les rayons de la Lune, il devenait une silhouette fantomatique, au teint blafard et aux vêtements déchirés, ressemblant trait pour trait à l’un de ces mendiants qui pullulaient dans les bas-fonds et les égouts. Ce fut ainsi qu’aucun garde ne remarqua sa présence, tandis qu’il se faufilait sans un bruit dans l’enceinte du palais, rasant les murs des longs couloirs obscurs qu’il abritait.

Lorsque enfin LUKE se tint devant une grande double porte noire arborant deux dragons enlaçant les poignées, il sentit ses pieds se dérober sous lui. Il ne put s’empêcher de repenser à toutes les choses qu’il avait perdues, et après un dernier regard dans toutes les directions, il entrouvrit la porte et se glissa à l’intérieur.

Il découvrit une grande étude, à la décoration austère et minimaliste. D’immenses fenêtres sans rideaux laissaient la lumière de la Lune diffuser dans la pièce et une odeur amère de maté régnait dans l’air. Quelques meubles en ébène peinaient à occuper tout l’espace disponible affichaient fièrement les emblèmes chatoyants du Dragon, forgés dans l’acier et l’agate. Par-ci et là, des tableaux brisaient la monotonie des murs gris pour représenter des natures mortes ou des paysages déchirés par les éléments. Le bureau semblaient bien plus lumineux que les Enfers ne l’étaient à l’extérieur.

LUKE resta immobile, par peur de trébucher sur une poussière tant le sol était impeccable. Il se sentait si petit, écrasé par le silence et aurait presque pu se croire seul si ce n’était l’aura imposante du DRAGON qui envahissait la salle. Il l’aperçut immédiatement, assis sur le siège au centre, tourné vers une cheminée crépitante. Il ne daigna pas même pivoter en sa direction pour l’accueillir, ou au moins faire état de sa présence. Le DRAGON avait changé depuis son retour et son accession au trône. Alors qu’il avait failli réussir là où tous avaient échoué ; rallier la totalité des Enfers n’aurait été qu’une autre ligne sur la Bible de ses exploits. Le pouvoir qu’il renfermait entre ses mains était si grand qu’il lui suffisait de claquer du doigt pour anéantir un empire ennemi. De fait, LUKE était crispé, incapable de prononcer un mot tant la sensation de n’être rien lui broyait la gorge.

« Je te conseille d’avoir une bonne raison d’être ici, où je te ferai regretter d’être venu perturber mon travail.
- DRAGON. Ironiquement, tu es mon dernier espoir. Je n’ai plus que toi malgré notre rivalité. Tu m’as fais une promesse, j’attends de toi que tu la tiennes. »

La voix de LUKE était presque suppliante, désespérée, n’importe quel badaud aurait pu ressentir sa détresse et y compatir. Mais le DRAGON n’était pas du genre à faire dans le sentimental. LUKE s’attendait à trouver porte close, et à jeter une bouteille dans un océan insondable qui jamais ne trouverait le rivage. Il déglutit, hésitant, mais doucement sa colère et son désespoir commençaient à bouillonner en lui et à lui faire oublier de craindre les représailles terrifiantes que pouvait lui réserver le DRAGON.

« Si c’est pour me demander de t’aider à récupérer ton royaume, tu te fourvoies. Je n’aide pas les lâches. »

La voix du DRAGON s’éleva légèrement, suffisamment pour résonner à travers toute la pièce et se métamorphoser en une menace non-dite. Son cœur de pierre était encore plus terrifiant que les rumeurs ne le dépeignaient. Abreuvé par le pouvoir de commander des centaines de légions, de faire capituler les tyrans réputés invincibles, de ployer jusqu’au fondement du Tartare, la dangerosité du souverain s’était décuplée. Son aura serpentine tentait d’asphyxier celle du jeune démon, réveillant en lui les émotions les plus puissantes qu’il pouvait contenir.

« Tu me dois un service DRAGON, et j’attends de toi que tu me le rendes !
- Tu oses jouer les petits malins avec moi ? Veux-tu donc que j’use de la force pour te faire taire ? »

La seconde d’après, LUKE fut plaqué contre le mur opposé de la pièce, incapable de prononcer un mot sans sentir l’air lui manquer. Les prunelles d’or du souverain étaient animées d’une colère intarissable et le fusillaient d’éclairs sur place. Un goût ferreux titilla le bout de sa langue et il ne sut pas vraiment si c’était l’impact du choc ou une réaction épidermique face à la proximité de l’autre démon. Contre toute attente, c’est un rire perçant qui s’échappa des lèvres de LUKE, un rire nerveux incontrôlable qui renfrogna les sourcils du DRAGON.

« Je t’en prie, frappe moi, fais moi souffrir, couvre mon corps de bleus, de contusions, de blessures, laisse sur ma peau des cicatrices, marque mon épiderme de tes mains écailleuses, enroule plus fort ton étreinte autour de mon cou. Fais subir à mon être toutes les perversions que tu révérais d’accomplir, fais de moi ta victime, deviens mon bourreau. Oui, fais moi suffoquer entre ta prise, donne moi ce plaisir de m’achever par la violence et la haine. Je n’attends que cela, que tu me réduises à plus rien, que tu martyrises mon âme. »

Sur ces paroles, l’étreinte autour de son cou s’effaça, et il tomba à genoux. Il n’avait plus rien à perdre désormais, il ne craignait ni la mort, ni l’éternelle souffrance. Que pouvait-il avoir si ce n’était que des coups pour le faire taire désormais, lui qui n’avait plus rien que l’on ne pouvait lui ôter, hormis la vie ?

« Si tu viens jusqu’ici pour me demander de te tuer, tu peux repartir, je ne te donnerais pas ce plaisir, dit le DRAGON, équanime comme à son habitude.
- Si je fais appel à toi, c’est bien parce que je n’ai plus rien d’autre, et je traîne dans la boue mon honneur et ma fierté en venant réclamer ce que tu me dois.
- Tu n’as jamais eu d’honneur, LUKE.
- Veux-tu cesser de te comporter comme une bête sauvage et de m’agresser pour un rien ? Je sais que tu uses de ta force pour asservir les souverains voisins, que tu répands la terreur par tes crimes jusqu'au delà de tes terres, mais je me présente sous ma plus fière misère, espérant que tu te souviennes de tes paroles pour accorder à mon être déchiré une dernière volonté inaccessible. DRAGON, honore ta part du marché, en échange des matériaux que je t’ai vendus au rabais pour reconstruire ton palais.
- Que veux-tu ? Abrège ou quitte ces lieux, je n’ai pas de temps à perdre pour toi.
- Fais moi renier ma race. »

Alors, dans un instinct qui se rapprochait plus de la folie que de tout autre répartie, LUKE rejoignit le bureau central et s’empara d’une veste chaude en fourrure pour l’enfiler autour de son corps frêle et abîmé par la faim. Il ne demanda pas permission à son véritable propriétaire, préférant s’acquitter d’un refus catégorique. Il s’avança ensuite vers la fenêtre, qui donnait sur une place en contrebas où des rassemblements militaires devaient tenir place chaque jour. Puis il leva les yeux vers le ciel, observant l’astre lunaire dans toute sa splendeur. Lui voyait les oiseaux de la nuit parcourir le ciel, battant des ailes vers une liberté acquise. Et il souhaitait la même chose : briser ses chaînes pour rebâtir son propre destin.

« Après avoir tout perdu, tu me demandes de t’arracher jusque ta propre nature ? demanda le DRAGON, d’une voix grave dont on aurait pu en vain imaginer un brin de compassion.
- Oui, je n’ai jamais autant désiré être libre. »

DRAGON s’approcha de lui en gardant une distance raisonnable, et contempla lui aussi le ciel un instant. Mais lui voyait à l’horizon les échafaudages et les planches de bois de ce qui serait demain de nouvelles armureries et de nouvelles casernes pour ses soldats.

Un pas de plus vers un pouvoir tout-puissant, tandis que LUKE perdait la dernière chose qui le reliait aux Enfers.

« Être libre semble si beau...»

DRAGON soupira.

« Alors tu crois que tu seras libre et que le monde t'appartiendra ?
- Hé hé, exactement ! »
Luke [DT]
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