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Epreuve 3 • Harmonie • Kobe High School [KHS] - Sword Art Online RPG [SAO]

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Maître de Jeu
Maître de Jeu
Maître de Jeu
Mer 21 Oct - 17:53
Epreuve 3 • Harmonie • Kobe High School [KHS] - Sword Art Online RPG [SAO] 18042811493423808115690098
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Epreuve 3 : Harmonie
Texte en écho : HARMONIE
Du samedi 24 octobre (00h01) au dimanche 25 octobre (23h59)
Parfois les choses vont trop vite autour de nous. Tout change, tout bouge et le chaos débarque dans nos vies. Les idées embrouillées, on ne parvient pas toujours à réfléchir ni à prendre les bonnes décisions. Soyez en paix avec vous-même, prenez le temps de vous libérer l'esprit pour retrouver l'harmonie dans votre vie.

Votre personnage est tracassé ou vient de vivre un évènement qui l'a profondément perturbé et il a besoin de temps pour prendre du recul et se sentir mieux. Racontez-nous comment il parvient à adoucir ses pensées et à retrouver la paix intérieure.

Rappel ○ Texte en écho :


En supplément :

• Aucun ordre n'est imposé, vous choisissez qui commence !
• Vous pouvez mettre une petite explication de l'écho entre les deux textes si vous l'estimez nécessaire.
• N'hésitez pas à rejoindre la ShoutBox si vous n'avez pas encore trouvé votre binôme. Wink
• Si vous ne souhaitez pas de commentaire, n'oubliez pas de le mentionner. :p :p :p
• Les mises en forme sont autorisées, mais privilégiez la lisibilité !
• A propos de mise en forme, vous pouvez mettre un joli avatar en utilisant le code de transformation ! (Et le sujet est là pour faire des essais au préalable ! Wink)

○ N'oubliez pas de faire une petite mise en contexte (univers / personnage) au début de votre post. (En spoiler, c'est bien.) CALIN Ainsi qu'un avertissement si vous constatez que votre post contient une certaine violence. ○

Maître de Jeu
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Yulian Kristianov
Invité
Anonymous
Yulian Kristianov
Dim 25 Oct - 18:58
Yulian Kristianov

/!\ Attention/!\ Ce RP évoque un sujet sensible : le suicide. Si vous n’êtes pas à l’aise, je vous déconseille de lire ma participation.

Présentation forum, personnage et sources:


La nuit
Et l’esprit de la vie appellent…
Une voix,
Comme l'enfant qui a peur répond…


Si seulement, il pouvait avoir peur. Si seulement, il pouvait avoir ce sentiment qui permet de se rattacher à la vie, de se sentir aussi vivant. Alors qu’en réalité, il était si vide, si mort à l’intérieur. Mais non, parfois, il ne ressent plus rien, même pas de la colère, de la peur, des sentiments si primaires, si puissants.

Le jeune homme se redressa dans son lit, regarda ses camarades dormir sans que rien ne semble pouvoir les troubler. Se sentant comme étranger à la scène, Yulian alla s’habiller et sortit de son dortoir. Le monde commençait doucement à s’éveiller autour de lui, il se rendit à l’extérieur où certains élèves matinaux discutaient ou couraient. Comme toujours étranger à cette scène, il regardait alternativement les rares élèves et adultes qui l’entouraient, ils semblaient tous si vivants, tandis que lui, n’était que mort à l’intérieur. Le jeune homme ne savait que dire, quoi faire à part regarder ceux que les autres ont qu’il n’a pas. Les sourires, les larmes, les rires. Lui, se sentait complètement incapable de ressentir tout ça.

Il commença alors à se sentir complètement étouffé par ces sentiments et les émotions que les autres rejetaient. Il se sentait complètement inadéquat, vide et seul… Pourquoi n’avait-il pas ce qu’ils avaient ? Des amis, des passions, des joies ? Peut-être parce qu’il était trop vide, trop inerte pour attraper ces sentiments bien trop colorés pour lui. Il se sentait si seul, entouré de toutes ces étrangers qui commençaient à devenir de plus en plus nombreux, de plus en plus étouffants, encombrants.

Au secours, à l’aide, de l’air !

C’est donc pourquoi empli de ce sentiment de solitude opposé à ce sentiment d’étouffement que le jeune homme se dirigea vers l’endroit où il se sentait tout de suite plus à sa place, le toit. Le jeune homme s’y rendait quand il avait besoin de se poser, de s’éloigner de toute cette énergie positive qui lui pompait la sienne. Sur le toit, il se sentait plus libre, plus vivant. Il pouvait à nouveau respirer, se calmer. Le silence et la tranquillité du toit lui permettaient toujours de reprendre le pas sur ce sentiment de vide intense et d’être « de trop ».

Yulian s’approcha doucement de la grille et observa l’horizon puis les élèves en contre-bas. Ainsi, il ne se sentait plus comme étranger à la situation, il n’était plus en excès. Il était juste un spectateur du haut de son gradin. Il ferma alors les yeux pour sentir le vent sur son visage et ressentir plus intensément l’air l’effleurer, ce qui lui permettaient de se sentir vivant. Mais… Aujourd’hui, il avait beau faire tout ceci, il n’arrivait pas à se calmer. La solitude et le sentiment d’être en excès lui étreignaient le cœur. Ces sentiments contradictoires l’étouffaient, il ne savait plus quoi faire. Dans son corps habituellement vide de toute émotion, il se sentait soudainement étouffé par ce surplus de sensations de vide et d'excès. Il voulait respirer.

Que ces sentiments se taisent ! Libérez-moi ! J’ai besoin de respirer !
Eh bien, saute…


Sauter ? Vraiment ? Et si c’était la seule solution pour pouvoir être libre à nouveau ? Etait-ce en mettant fin à sa vie qu’il se sentirait vivant à nouveau ? Et si… Et si c’était la solution ? Après tout, il n’était plus vivant. Il était de trop. C’était sûrement la finalité. Personne ne remarquerait rien… Et c’est la tête tournée vers le ciel que Yulian resserra sa prise sur la grille. Mais alors qu’il s’apprêtait à entamer son escalade avant la chute, des bras l’enlacèrent avec douceur au niveau du cou. Une chaleur qu’il reconnaissait. Une chaleur qu’il n’oublierait jamais. Une chaleur qu’il croyait à tout jamais, éteinte.

« Je suis là Yu. »

« Demy… Tu n’es plus là… Je ne le suis plus non plus. Laisse-moi venir avec toi. »

Doucement, Demyan retourna son frère vers lui et posa son front contre le sien. Le regard plongé dans celui de son frère, il lui offrit un sourire si éblouissant. Un sourire qu’il ne se sentait plus capable de produire. L’autre retira ses bras autour de son frère tout en gardant le contact visuel pour poser sa main sur son cœur avant de lui tapoter doucement le front.

« Je serais toujours là, dans ton cœur, et là, dans tes souvenirs. Yu, nous sommes un, ne l’oublie pas. Je suis peut-être plus là, mais je veux découvrir la vie et le monde à travers toi. Vivons ensemble. Vis ta vie, montre-moi ton monde, je serais toujours là à côté de toi. »

« Je n’en suis pas capable Demyan, je suis de trop dans ce monde. »

« Tu dois ouvrir ton cœur, tu le gardes fermé de peur de m’oublier. Mais je serais toujours là, quoi que tu fasses, quoi que tu deviennes. Alors, ouvre ton cœur aux autres, autorise-toi à être heureux, libre, vivant. Mais aussi, laisse libre tes larmes. Tu as le droit d’être triste, de pleurer. Tu as le droit d’être vivant comme tous les autres. »

Demyan attira son frère contre lui dans un geste protecteur, il enfouit alors son visage dans le cou de son frère. Yulian resserra doucement la prise qui lui semblait vitale et inspira doucement pour sentir à nouveau l’odeur de sa moitié, une odeur qui lui manquait tant. Une alchimie qu’il pensait à tout jamais inaccessible. De par ce contact et cette discussion, Yulian se sentait comme à nouveau vivant, empli de ces émotions si caractéristiques à la vie d’un être humain. Il sentait comme les sentiments affluer dans son propre organisme, lui redonnant toutes ces couleurs, lui qui n’était que couleurs grises, si ternes. Il aspirait l'énergie vitale de son frère, l'énergie qui poussait à vivre.

« Je dois partir Yu… N’oublie jamais que je t’aime et je t’aimerais toujours. Ah et… Rien n’est de ta faute. C’était juste un accident. »

Demyan écarta alors son frère et commença doucement à disparaître, son sourire si éblouissant sur son visage. Yulian tendit le bras, essayant de le retenir encore et encore mais en vain. Son frère était parti, une nouvelle fois.

D’un bond, Yulian se redressa dans son lit et regarda autour de lui. Demyan ? Il… Il n’est plus là. Le jeune homme sentit les larmes couler sur son visage. Il pleurait ? Comme c’était libérateur… Il se sentait vivant, humain. Le jeune homme s’autorisant enfin à pleurer, laissa les larmes couler longuement sur son visage en repensant à ce rêve. Demyan… Etait-il vraiment intervenu ? Ou n’était-ce que l’œuvre de son esprit pour l’aider à se libérer de cette angoisse qui le suivait depuis plusieurs jours et devenait bien trop envahissante pour sa santé mentale… Peut-être les deux. En tout cas, cette rencontre l’avait bouleversé et pourtant, il ne redemandait qu’à le voir. A nouveau, il se sentait complètement vivant, empli de sentiments et d’émotions positives comme négatives, des sentiments qui le rendaient humain, vivant. Mais pour combien de temps ?

Il vit en toi, il vit en moi
Toujours il veille
Sur ce que tu vois
Dans l'eau qui part
Comme un miroir
Même dans ton reflet
Il vit en toi

Yulian Kristianov
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Ari
Invité
Anonymous
Ari
Dim 25 Oct - 22:43
Ari
/!\ Attention/!\ Ce RP évoque un sujet sensible : le suicide. Si vous n’êtes pas à l’aise, je vous déconseille de lire ma participation.

Spoiler:


J’eus l’impression de me réveiller d’un coup. Je me rendis compte que je ne comprenais plus ces voix. Je n’arrivais plus à me concentrer, à les écouter. Ils parlaient tous, vivement, avec engouement et des expressions faciales animées. L’odeur artificielle de l’alcool se mêlait à celles des parfums volatiles des danseurs, dont l’énergie rendait la chaleur du bar bondé étouffante.

Comment pouvait-on avoir envie de rester là-dedans ? Comment réussissaient-ils tous à rester calmes et satisfaits avec tout ce bruit, tout ce monde, tous ces rires mélangés ? Je me sentais seul étranger, seul incompris, seul ignorant de ces petites joies de la vie.

Je n’en pouvais plus. Je n’arrivais plus à garder mon sourire de façade, je ne réussissais plus à faire pétiller mes yeux. Comment faisais-je depuis toutes ces années pour garder ce masque faussement enjoué ? J’étais vide. Vide. Tout ce que j’étais n’était qu’imitation, que mensonge. Mes intonations, mes mimiques, ma démarche : je les avais volées à d’autres, mixées pour ne pas être accusé de plagiat, parfaites pour n’éveiller aucun soupçon quant à mon état mental.

Déplorable.

J’étais misérable. Lamentable de rechercher ainsi à cacher ce que j’étais : un cadavre auquel on avait donné la vie par plaisir. Mes parents ne m’avaient offert qu’une carcasse vide. Afficher des émotions m’était si facile, pourtant j’étais incapable de les ressentir. Peur, colère, plaisir, amour. Moi qui détestais ne pas comprendre, je n’en pouvais plus de ne pas saisir ces sensations soi-disant universelles.

Je m’obligeai à garder mon sourire encore un instant pour fuir la fête sans inquiéter quiconque. Je courus, à l’abri des regards mais au bord du gouffre. La ville de départ était entourée de murets de pierre qu’il était aisé d’enjamber. Avant de le faire, je tentai une nouvelle fois de retrouver la sensation de vivre que les scarifications me procuraient et que le créateur du jeu m’avait raflée.

J’entrai mes ongles dans ma chair, blessai mes bras dont les cicatrices avaient été effacées par mon entrée dans le jeu. Pas de douleur. J’y mis les crocs, mordant, trouant, déchirant ma peau à l’aide de mes canines. Pas de douleur. Je vis mon derme écarlate rapidement recouvert par les pixels immaculés de mon épiderme actualisé. Je récupérai mon arme aiguisée et, sans aucune hésitation, m’amputai un doigt. Puis deux, puis trois. Puis tous.

Rien.  

Dans la réalité, au pire je me serais évanoui ; au mieux, j’aurais ressenti une douleur sans pareil, une jouissance maximale, un frisson de plaisir qui serait remonté de mes orteils au sommet de mon crâne.

Mais là, il n’y avait rien. Rien. Seule cette impression de creux subsistait.

Mes larmes se mêlèrent à ma sueur artificielle, me firent trembler par soubresauts réguliers, et gémir comme un enfant. J’étais minable, à renifler et à me lamenter, à découper sans m’arrêter ce corps binaire qui, irrémédiablement, se reformait. Je ne pouvais même pas jeter mon bras tranché dans le vide. Il disparaissait et réapparaissait sur mon épaule. Je récupérai ma main et tirai dessus de toutes mes forces. Je voulais m’en séparer, arracher mes muscles, déchirer les tendons, déchiqueter mes membres. Je voulais me découper, éparpiller ces bouts d’épave dans la ville, souffrir, souffrir encore. Souffrir jusqu’à avoir envie de récupérer ces morceaux.

Mais dans ce jeu, il n’y avait pas de douleur.

J’enjambai le muret et fixai le vide. Beaucoup de joueurs s’étaient suicidés en sautant d’ici peu après l’annonce de notre geôlier. Je ne comprenais pas ces larmes qui faisaient onduler le néant en-dessous de moi. Une part de moi ressentait une souffrance qui n’était en rien comparable à la douleur qu’une blessure engendrait. C’était comme si ce véritable Moi était loin. Loin de ce corps, loin de ses sensations et loin de ses pensées. Seules des entailles profondes, persistantes, vives dans mes veines pouvaient le rapprocher.

Mais ces incisions n’avaient aucun sens, aucun impact en ce monde.

Je me levai, droit sur le muret, mon visage encore humide. Ce monde n’était pas fait pour moi. Je laissai tomber une jambe dans le vide et fermai les yeux tandis que mon équilibre basculait vers l’avant, progressivement.

« Qu’est-ce que tu fais ? »

La surprise me redressa brusquement et je chancelai sur le muret pendant plusieurs secondes, gesticulant pour me stabiliser. Une fois fait, je me retournai et repérai une petite fille aux couettes ébouriffées. Je la dévisageai avant de sauter du muret, au sol. Mes larmes avaient séché. Mon ton était calme.

« … Je suis dans un rêve. »
« Pourquoi tu penses ça ? »
« Mes parents m’ont appris que tu étais morte juste après notre déménagement. Et puis… »

Je désignai ma petite taille et mes mains minuscules.

« Je n’ai plus huit ans. »

Rikka prit un air renfrogné. Je la regardai avec une tendresse que je ne m’imaginais pas pouvoir ressentir pour quelqu’un.

« Je vais deviner pourquoi tu es là. »
« Super, venez tous ! C’est un nouvel épisode de l’émission "Ari ramène sa science" ! »

J’émis un petit rire et me rapprochai d’elle.

« Tu es là pour me rappeler qu’il y a des gens vraiment intéressants dans le monde. Des gens aux idées et au comportement si uniques, si imprévisibles, qu’ils me voleront toute mon attention. Des gens avec qui je vivrai des moments géniaux, des événements qui me donneront l’impression de vivre. Des gens qui verront à travers mes faux sourires et mes propos hypocrites. Et qui me diront… »
« "Tu t’fouterais pas un peu d’moi par hasard ?" »
« Ou encore… »
« "Tu crois qu’j’ai qu’ça à faire, de répondre à tes questions débiles ?" »
« Et qui s’intéresseront vraiment à Moi. »

La petite fille rougit en fuyant mon regard.

« Je m’intéresse pas à Moi. Il m’a jamais intéressée. »

Je posai une paume sur ses cheveux et elle me regarda droit dans les yeux. De son regard sombre, brillant, perçant, direct, qui me donnait l’impression de lire dans mon âme plus que je ne pouvais le faire moi-même. Je sentis son parfum, la chaleur de sa peau, son souffle sur mon menton.

« Je vais m’en aller. »
« En quoi ça me concerne ? »
« Je vais aller chercher des gens comme toi. »
« Je le connais pas… »

Elle fit une grimace que je devinai être un sourire.

« Mais j’espère que tu le trouveras. »


*


Je me levai doucement de ce rêve lucide. Puis tournai la tête pour regarder les yeux stupides de mon familier, un caméléon à l’attitude hautaine.

« Ce soir, on va au bar ! »

Même si…

Je savais que, tôt ou tard, je perdrais espoir. Combien de temps pourrais-je tenir, à ne rencontrer que des personnes qui ne m’intéressaient qu’une ou deux journée ? Pendant combien de temps encore pourrais-je tromper mon ennui, lutter contre ce vide profond, contre cette absence de douleur ?

J’éliminai ces questions de ma tête en me rappelant la sérénité et le bien-être que m’avait légué les souvenirs de ma seule véritable amie.

Je m’étirai, m’équipai, et m’armai, de mon katar comme de détermination.

« Allez, viens Princesse, on va taper du Boss aujourd’hui ! »

Nous quittâmes ma demeure en sautant dans le vide, comptant sur mes compétences pour ne pas mourir.
Ari
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