« Si je me bats avec tant de force, tant d'ardeur et d'honneur, c'est pour qu'au fil du temps et de ma lame surgisse un espoir de paix. »
Personnage
• NOM : Jarvan Lightshield • TITRE/SURNOM : Prince Démacien • LIEU DE NAISSANCE : Dans le palais de la dynastie Lightshield • RÉSIDENCE : Parfois dans le palais de Démacia, quelque part dans les appartements royaux. Mais plus souvent dans un camp militaire. • OCCUPATION : Ecouter les paroles de Zhao le sage. • FACTION : Démacien.
Joueur
• PRENOM/PSEUDO :Bonjour moi c'est Mushu ! • ÂGE : 16 ans ! • COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Je faisais mes ptites recherches pour trouver quelque chose de sympa qui me motive à me remuer le popotin, et je suis tombé là-dessus. De base je cherchais du zelda, mais j'ai préféré m'arrêter ici. • LIEUX DU RÈGLEMENT : Vu et validé par Varus • PRÉSENCE, COMMENTAIRES : On verra bien c'que l'avenir nous réserve !
Si je devais décrire mon apparence, je la présenterais ainsi, digne d'un prince. Mon visage est celui d'un Lightshield, et mon corps celui d'une soldat. Ma démarche assurée, mon regard posé ou encore ma tenure inébranlables font de moi le parfait dirigeant, déterminé, autoritaire et bienveillant. Tout chez moi semble fixe, comme si rien, pas même ma volonté, ne pourraient s'ébranler à aucune instant. Mon visage est tel un masque rigide, derrière lequel je parviens à dissimuler tous mes doutes et toutes mes craintes lorsqu'il s'agit de les cacher à mes soldats.
Tout d'abord, mon visage, souvent caché par d'amples casques ou d'épaisses couronnes, n'est plus qu'un amas de chair arraché par endroits et lacéré à d'autres. En réalité, je peux m'estimer heureux d'avoir conservé autant d'humanité après les dégâts que les corbeaux de Swain m'ont infligé. Seules d'immenses cicatrices parcourant mon visage sont encore témoins de nos batailles passées. Mes cheveux châtains sont quand à eux taillés très courts, comme l'exige la discipline militaire ; si désordonnés qu'aucun soldat ne m'a jamais semblé aussi dissident. Mes traits sont quand à eux grossiers, pointus et appuyés, vestiges mon arrogance d'antan. De mes sourcils épais à mes lèvres sinueuses en passant par les cavités que je trouve bien trop marquées à mon goût, tout de mon visage me donne un air ferme, qui aurait pu presque devenir menaçant si le bleu perçant de mes yeux ne témoignait pas de ma pureté. Pour finir, une barbe mal taillée, poussant au grès des campagnes, parvient à régner encore tout autour de ma bouche, malgré les milliers de cicatrices enfouies dans les creux de ma peau.
Si mon visage n'est que le triste témoignage de mes éternels combats, il n'a cependant rien à envier à mon corps, qui n'est plus qu'une immense plaie impossible à soigner. Ayant une carrure de soldat moyen, c'est à dire une musculature généreuse, des épaules larges et des bras recouvert d'infinies couches de muscles, je suis, d'apparence, rempli de vigueur et de force. Mais lorsque j'enlève mon armure afin de soulager mes douleurs, c'est une peau martelée, tailladée, picorée et arrachée qui apparaît alors. Pas un seul centimètre de peau n'a l'honneur d'être vierge de toute blessure, les coups de lame recouvrant mon ventre et mon dos, les traces de serres parcourant le haut de ma poitrine, et les empreintes de crocs s'insinuant le long de mon coup. Ma peau n'a plus aucune saveur que celle de la souffrance, elle n'a plus aucune couleur, plus aucune texture, elle n'est plus qu'une simple toile sur laquelle mes ennemis ont dépeint leur haine.
J'ai souvenance d’un ouvrage que j'ai beaucoup étudié dans ma jeunesse, décrivant une série de conseils que l'auteur prodiguait aux princes de tous les horizons. Il était écrit, à peu près en ces mots, qu'un prince devait oublier qui il était réellement, pour ne laisser parler que la sagesse, et ne laisser paraître que ce que le peuple attendait de lui. Je crois que ni moi, ni le reste de ma lignée avons un jour réellement respecté cela.
Je ne saurais dire ce qui m'a changé durant mes deux années d'exil, toujours est-il qu'il qu'elles ont eu raison des derniers bastions d'insouciance qui habitaient encore mon cœur. Tout en moi semble s'être apaisé, mes pas, mes gestes, mes paroles, tout n'est que le résultat d'une longue réflexion, de longs instants passés à juger de leurs enjeux. Je ne veux plus reproduire les erreurs passées, c'est tout, je ne veux pas mettre à nouveau Démacia en péril par mon arrogance qui, bien que toujours enfouie dans mon esprit, n'est plus qu'une relique du passé. Durant mon séjour dans les terres des monstres, j'ai appris à fuir les combats que je ne pouvais gagner, sans que mon subconscient ou que mes hommes ne viennent me considérer comme un lâche. Battre en retraite n'est pas un aveu de faiblesse, c'est quelque chose d'essentiel à notre survie, voilà ce que géants et dragons m'ont appris. J'y ai aussi découvert l'importance de s'éloigner de la meute, lorsque l'on veut crier sa peine à la lune. C'est ainsi que je suis devenu, tel un loup, solitaire mais solidaire, je suis parvenu au fil du temps à m'émanciper du regard de mes soldats pour mieux me concentrer sur l'essentiel, la victoire. Aujourd'hui, je ne parle plus, j'écoute simplement les hommes, et ainsi, je les comprends bien mieux.
Nul ne saurait comprendre tout ce qui a parcouru mon corps durant ces longs mois d'errance. Jamais, je n'avais été confronté à de telles peurs, de telles crises de larme et de tels instants de plaisir. En une journée, je passais de l'un à l'autre, alors que, épuisé par les combats, je m'asseyais au sommet d'une montagne sentant le vent parcourir les courbes de mon corps, et mon coeur battant au rythme de l'herbe dansante. J'ai développé durant ce voyage quelque chose de bien trop précieux pour être révélé à quiconque veut me connaître. Mes sentiments, mes émotions et mes sensations sont devenues si intenses, si puissantes, qu'elles se sont emparées de ma vie. J'aime les choses ainsi, j'aime vivre de mélancolie et d'amour, j'aime quand le contact de la nature vient faire frisonner mon corps, malgré tout ce que cela implique. J'aime passer des nuits entières à songer à mon amie disparue le visage blafard éclairé par la tendresse de la lune. J'aime cela, malgré l'entrave à ma maîtrise de la stratégie et de la politique que cela implique. C'est l'une des raisons pour lesquelles je désire plus que tout échapper à mes obligations futures de régner sur le royaume de Démacia.
Pour finir, je suis plutôt indécis quand à mon positionnement face à la ligue. Je suis fier d'en faire partie, fier de prouver ma valeur un peu plus chaque jour en ses arènes et fier de porter jusqu'aux plus sanglants affrontements l'étendard de Démacia. Les enjeux de mon intégration furent avant toute chose politiques ; le royaume à cette époque manquait de représentants, et la présence du prince dans la faille de l'invocateur était signe de renouveau pour notre grande nation. C'était également pour moi une manière de prendre part aux combats sans mettre en péril le destin de de la patrie. De plus, c'est l'occasion pour moi de me confronter de nouveau à mon ennemi de toujours, Swain. Sa présence provoque chez moi toujours autant de terreur, voir plus, qu'au premier jour. Plus le temps passe, plus je me rends compte à quel point cet homme est dangereux, mais plus j'apprends à le combattre. Jusqu'ici, je tenais les duels contre lui par orgueil, persuadé que j'étais assez puissant pour espérer le vaincre, mais aujourd'hui, tout s'apprête à changer. Pour en revenir à la ligue, malgré les conditions abominables dans lesquelles nous sommes traités et le conflits nouveaux qui en émergent, je ne me prononce pas à son sujet, je pense que c'est à mon père de tenir ce rôle. Je me contente de lutter de l'intérieur pour faire changer les choses.
Mon histoire commence dans les draps les plus purs du lit conjugal. Celui qui a recueilli en ses plis le sang de ma mère, les larmes de mon père et mon petit corps fébrile sorti de celui de ma mère qui déjà se refroidissait. Je ne suis pas né dans la plus belle des périodes pour être prince de Démacia. Notre pays traversait une crise politique assez violente, le semblant de stabilité qu'incarnait le mariage du roi et de ma mère s'était brisé en même temps que le cordon qui me retenait, vivant, au corps mourant qui m'avait porté. Voilà ce que l'on me raconta quand à ma naissance. Voilà les seuls mots que l'on toucha quand à ma mère, Dame Catherine.
Dès mon plus jeune âge, Zhao le sage m'apprit tout ce que je devais savoir sur les politiques du royaume, la stratégie militaire, la diplomatie, la philosophie et bien sûr la morale. Il était bien plus âgé que moi, mais malgré tout, au fil du temps, je parvins à le considérer comme un ami, l'un des plus valeureux amis qu'il m'ait été donné d'avoir. Je dois admettre qu'au tout début, je me montrais quelque peu turbulent, lorsque mon esprit traversait l'enfance, puis lors de l'adolescence, je lui fis part de mes élans les plus présomptueux. De ma plus tendre enfance à mon âge adulte, Zhao le sage a toujours su les calmer, de son autorité naturelle qui inspire le respect. C'était un homme sage, qui avait vécu bien des choses que je ne pourrais jamais imaginer complètement. On pouvait lire dans son regard beaucoup de souffrance, et malgré tout une fierté et une sagesse à toute épreuve. Mon maître m'avait toujours inspiré un grand respect, malgré les grande périodes de conflit que j'ai pu avoir avec lui ; c'était un guerrier, un vrai, quelqu'un qui avait du se battre chaque instant pour survivre, et c'est en partie grâce à lui que je suis ce que je suis aujourd'hui. De son silence, Zhao m'a confronté à bien des douleurs et des enjeux, qu'aucun roi n'aurait su me faire comprendre. [/i]
Les années passèrent et me rapprochèrent peu à peu de l'image d'un homme fort et viril, dont l'âge était le plus grand atout. Il fut temps pour moi de quitter le confort du palais de Démacia afin de me rendre dans la dure vie des camps, pour mes classes militaires. Je dois admettre que j'ai pris du temps à m'habituer à la froideur des nuits, à la dureté du sol sur lequel je devais tenter de m'endormir et aux bruits de la nuit, mais ça n'était pas chose impossible. Je n'aimais pas plus que ça le combat, ni même être traité de la même manière que n'importe quel futur soldat, j'étais dans mes périodes chargées d'orgueil à ce moment encore. Malgré cela, je crois que j'ai fini par apprécier plus que tout les arts de la guerre, voir une nation unie pour ses idéaux, les cœurs battant au rythme des pas et les étendards volant au vent. Je voulais être de ceux qui donnaient ces étendards, ces pas et ces idéaux, je voulais diriger les armées. Ca n'était pas pour le plaisir de me sentir supérieur, bien sûr que non, simplement parce que je savais que j'y serais à ma place. Lors de mes classes, je fis la rencontre de Garen, un véritable héros pour nous tous. Il était d'un courage et d'une loyauté sans failles, et était, d'après nos instructeur, la vraie relève de Démacia. Garen faisait partie de la maison des Crownguard, une famille veillant sur les Lightshield depuis la nuit des temps, mais c'est en véritables amis que nous avons suivi notre formation. Je dois l'admettre, les camps militaires m'ont aidé à devenir l'homme sage et auguste que je suis aujourd'hui. J'y ai découvert la loyauté et l'admiration qu'éprouvaient les soldats envers la famille royale, et j'y compris l'importance de ne pas les décevoir. C'est lors de mes classes, loin de mon père et de la politique, que je suis devenu un prince.
Mon retour dans la capitale était pour moi peut-être la dernière occasion de me reposer. Un projet naissait dans mon esprit, comme une graine, comme une gangrène, et chaque jour, cette graine poussait et cette gangrène me rongeait toujours plus. Dès que je le pourrais, je partirais en campagne, j'irais mener l'assaut aux armées Noxiennes et je remporterais la victoire. En attendant, ma vie avait bien changé au palais. Zhao le sage ne me donnait plus de leçons, mon père ne me traitait plus que comme un homme, et m'offrait parfois l'honneur d'assister à son jugement sur des affaires politiques, et enfin, je commençais à me plaire dans mon rôle de prince, sûrement grâce à toutes ces prétendantes que celui-ci me laissait entrevoir. En résumé, j'étais un homme, un vrai, et je connaissais tout ce que je devais connaître pour être un bon prince. Il ne me restait plus qu'à l'appliquer. A ma majorité, mon père m'attribua le grade de général des armées Démaciennes, c'était plus à titre honorifique qu'autre chose, certes, mais le fait était là, j'étais devenu général. Quelle fut sa surprise lorsqu'il apprit, l'un des sept matin qui suivirent, que j'avais disparu, accompagné d'une légion entière. J'étais parti en campagne, par-delà les monts d'argent, contre l'ennemi Noxien. Je ne sais pas ce qui m'a poussé à partir aussi précipitamment, mais je n'en pouvais plus de la vie de château, je voulais retourner dans les camps militaires, y planter ma tente et y étudier mes cartes. J'avais étudié, plusieurs années durant, les tactiques de guerre, les formations et la grande stratégie ; mais rien n'était pareil sur un vrai champ de bataille. Ma faculté d'adaptation permit à mon armée de sortir vainqueur de toutes nos batailles contre chacune des garnisons Noxiennes. Les terres que nous avions conquises étaient délaissées depuis une éternité par l'empire, certains paysans ne connaissaient même pas leur souverain, mais cela ne les empêchait pas de baigner dans la boue et dans la misère. Je compris très vite qu'on ne gagnait pas de guerre en conquérant ces quelques fieffés dépourvus de toute ressource, mais que pour détruire la main de Noxus, il fallait que ma lame s'insinue au plus profond de leurs veines jusqu'à ce que leur pays saigne. C'est ainsi que mon armée se dirigea vers les portes de la capitale.
Du sang, des cris, des gémissements, voilà ce qu'il restait de mon armée. Les dernières salves de flèches venaient transpercer les corps déjà inertes de mes frères d'arme, tandis que mon dernier lieutenant ordonnait désordonné la retraite. Triste décor pour un général. Mes yeux balayaient le champ de bataille, tout n'était que désolation et désillusion. J'avais cru que combattre les armées impériales Noxienne serait aussi facile que d’annihiler la garnison de quelques fieffés déserts, c'était une erreur qui avait coûté la vie à des unités entières, c'était entièrement ma faute et je devais payer le prix de ma naïveté, mais je n'avais en aucun cas à en rougir. Ce n'était pas une faute, c'était une erreur. Alors que l'avant-garde de l'armée Noxienne nous poursuivait dans nos derniers retranchement, je pris en main les quelques soldats qui étaient encore vivant et fidèles aux ordres. Il fallait fuir, et c'est ce que nous fîmes. Fauchés par les dernières volées qui criblaient nos talons, mes soldats et moi nous enfoncâment dans les méandres de la forêt à l'orée de laquelle nous avions engagé la bataille. Nuit et jour, nous marchâmes, sans prendre le temps de nous arrêter, ni pour dormir, ni pour chercher notre chemin, le plus important était seulement de regagner les terres Démaciennes où nous serions à l'abris. L'ambiance était de plus en plus pesante au camp, plus personne ne parlait, et je ne parlais plus que pour donner les ordres. Les hommes ne croyaient plus en moi, ni en leur patrie, ils comprenaient bien que la situation m'échappait, et je craignais de plus en plus qu'ils commencent à s'insurger. Finalement, ils n'en eurent pas l'occasion, puisqu'au quatrième jour d'errance, alors que l'un de mes homme essayait de m'expliquer que nous tournions en rond depuis environ une heure, une dizaine de flèches vinrent soudainement faucher les quelques soldats qui m'entouraient. C'était une embuscade ! Ils étaient à peine plus que nous, un simple bataillon d'éclaireurs que nous aurions pu vaincre sans peine si nous n'étions pas tous affamés assoiffés et épuisés. Le moral des troupes étaient en berne, et même en faisant tous les efforts du monde pour trouver une formation de défense, mon esprit brumeux ne me permit pas cela. Les seules forces qui me restaient étaient mobilisées pour le combat, contre ces fantassins qui se ruaient à présent sur moi. Un, deux coups de lance suffirent à me débarrasser des premiers assaillants. Je me battais avec une ardeur et une vigueur indicibles, si bien que malgré le sang et les mille entailles qui recouvraient ma peau, je continuai avec toujours plus de rage le combat. Pendant un instant, j'aurais cru que Garen avait pris le contrôle de ma lame pour la mener à sa victoire. Pendant un instant seulement. Il suffit d'un battement de cœur ou de cils pour qu’une flèche ennemie vienne transpercer mon corps et m’épingler à l'arbre contre lequel je me battais. Je sentais mon esprit s'échapper par les milliers de trous qui recouvraient ma peau, la douleur était insurmontable. Alors, je fermai les yeux, figeai mon corps, et attendis ma mort. Au loin, j'entendis le cris des ennemis qui chargeaient ce qu'il restait de mon armée. Elle ne vint pas. Au loin, j'entendis le râle de mes frères d'arme qui finissaient par rendre l'âme, et le bruit des chaines que traîneraient ceux qui seraient fait prisonniers. Elle ne vint pas. Au loin, j'entendis le cri de triomphe de la forêt Noxienne, se réjouissant de notre défaite. Des larmes coulèrent dans mes paupières closes, elle s'échappaient de mes yeux avec autant d'aisance que mon esprit s'échappait de mon corps. Mes pensées se turent enfin.
Mes yeux s'ouvrirent sur une peau violette, penchée au-dessus de mon corps meurtri. Mes muscles étaient tout ankylosés, et du sang semblait couler de tous mes orifices, mes yeux, ma bouche, mais aussi ceux que l'ennemi s'était plu à inventer lors des dernières batailles. La femme qui était à mon chevet semblait occupée à guérir mes plaies. Autour de moi, les murs étaient en pierre, gris, froid, épais. M'avait-on fait prisonnier ? Où, ailleurs qu'à Noxus, pouvait-on trouver des monstres semblable à cette femme qui me toisait ? Pris de panique, je levai la tête, pour observer autour de moi. Aussitôt, d'un geste de la main, la créature la plaqua de nouveau dans les draps tâchés de sang. Aucun indice ne me permettait d'affirmer que je me trouvais dans quelconque geôle. Il ne me restait plus qu'à fixer le ciel, et à attendre que la fatigue m'emporte à nouveau. Peu à peu, je repris toutes les forces qui m'avaient quitté au cours de cette dernière campagne. J'eus également l'occasion d'en apprendre plus sur ce lieu, et cette inconnue qui soignait mes blessures depuis maintenant une semaine. Elle s'appelait Shyvana, et c'est à elle que je devais la vie. Quand elle me trouva dans la forêt, inerte, le corps noyant dans mon sang. Elle me recueilli et m'amena ici, dans le château de Grivemuraille. Elle s'appelait Shyvana, et elle était désormais la bienvenue à Démacia. Depuis ce jour, je n'ai pas cessé de me demander ce qui a traversé l'esprit du capitaine de la garde, lorsqu'il vit apparaître une femme à la peau violette porter le corps inconscient de son prince.
Les soins de Shyvana semblèrent extrêmement efficaces, puisqu'en une semaine environ, j'étais de nouveau sur pieds. Durant mon repos, beaucoup de choses s'étaient passées, et je sentais dans le cœur des Démaciens que quelque chose de grave se préparait. Ce fut de Shyvana que je l'appris : un immense dragon la poursuivait depuis des mois, et était maintenant aux portes de Grivemuraille. Shyvana s'apprêtait à aller l'affronter seul, mais je ne pouvais la laisser faire, elle n'avait aucune chance, seule face à un dragon. Je ne pouvais pas la voir se jeter dans sa propre mort, pas après tout ce qu'elle avait fait pour me maintenir en vie. Je n'étais pas encore au plus haut de ma forme, mais les soldats eux, si. Je fis promettre à Shyvana que la bataille se passerait sur les murailles, et que nous combattrions main dans la main, elle, moi, et Démacia. Elle finit par accepter notre soutien, alors que le rugissement de la bête nous fit comprendre qu'il était venu l'heure de se battre. Les foules et les flèches s'enflammèrent alors que les derniers mots de mon discours résonnaient dans le cœur de tous les soldats. C’est cet instant solennel que ma sauveuse choisit pour disparaître, laissant place à un dragon, un colosse qui pourtant semblait bien fébrile à côté de l'ennemi, mais qui n'hésite pas une seconde à fondre sur lui en ruée, prêt à arracher la victoire de ses crocs acerbes. Mes archers tirèrent une première volée de flèches de feu, avec une précision mortelle. La plupart vinrent se loger sur les ailes de la créature qui hurla de douleur, fonçant en piquée sur la muraille Est. Je faisais un bon général, et Shyvana une bonne guerrière. Alors que ma sauveuse draconique chargeait la bête avec toujours plus de force, et que ses crocs s'insinuaient par delà ses écailles, j'ordonnais le feu à mes troupes, je parcourais des kilomètres de muraille pour aller soutenir les soldats qui avaient été renversés par le monstre. Malgré la douleur et malgré la terreur, ils trouvèrent la force de se battre, en ma présence, jusqu'à la mort ; pour Démacia. La bataille dura jusqu'au lever du crépuscule, où alors, éclipsant le soleil décadent, la bête tomba enfin, morte, sa tête fracassant une muraille du château, emportant dans sa mort quelques pierres de Grivemuraille. Nous avions vaincu. Shyvana était désormais l'une des notre, elle était devenue une amie pour moi, et aurait toujours sa place à Démacia, elle le savait ; mais malheureusement elle n'y resta qu'un court instant. Son voyage reprit, et nos destins se séparèrent. De retour à la capitale, je fus accueilli en triomphe par toute la population. Mes exploits semblaient avoir pris les devants, car déjà, la foule acclamait son prince, tueur de dragons ; mais le plus beau souvenir qu'il me reste de ce retour est celui de mon père, qui vint me voir le soir dans mes appartements pour féliciter mes exploits. Pour la première fois de ma vie, je le vis ému, et cela me toucha grandement.
Sur les conseils du roi et de Zhao, je mis de côté durant quelque temps mes escarmouches, jugées dangereuses alors qu'une accalmie semblait se profiler entre Noxus et Démacia. Durant plusieurs mois, je pris congés au palais, étudiant avec beaucoup de ferveur la stratégie et la rhétorique, certain que ma carrière de général ne devait pas s'arrêter à la première défaite. Maître Zhao m'apprenait encore le maniement des armes, comme avant, lorsque j'étais enfant. Nos combats étaient de plus en plus intenses, et, bien que je ne fus jamais parvenu à vaincre le sénéchal, il était de plus en plus fréquent que je le pousse dans ses derniers retranchements, l'obligeant à me dévoiler ses techniques secrètes pour conserver sa victoire. A vrai dire, personne n'aurait su déterminer combien de sa force Zhao utilisait pour me combattre, il était capable de dissimuler son vrai potentiel à ses ennemis avec une facilité déconcertante, et peut-être était-ce un excès de zèle que de croire que j'étais enfin arrivé à un stade où mes assauts devenaient une menace pour lui. Je passais également de plus en plus de temps avec mon père, le roi Jarvan III. Il se montrait bon avec moi, et faisait tout son possible pour m'inclure chacun des conseils qui touchaient de près où de loin à la politique, mais cela ne m'intéressait pas au-delà des enjeux que tout cela représentait pour moi. J'étais un homme de terrain, et bien que ce séjour au palais était un repos nécessaire à mon corps et mon esprit meurtris, j'attendais avec impatience le moment où je pourrais retourner en mission. Ce moment arriva bien plus tôt que prévu.
Mon père et moi étions partis en visite diplomatique à Kalamanda, un petit village du col Morgon au cœur de toutes les tensions depuis que d'immenses filons miniers y avaient été trouvés. Les hautes sphères de Démacia et de Noxus se disputaient à présent l'exclusivité de minage de la région, dans une guerre d'influence que nous étions en train de remporter. Notre roi avait passé un accord avec le maire du village, qu'il devait signer ce jour même, mettant fin à toute contestation Noxienne. Il m'avait sollicité comme ambassadeur Démacien, ce que j'acceptai sans hésiter, c'était un très grand honneur qu'il me faisait. En arrivant sur les lieux, je fus frappé par la présence ennemie et alliée. On aurait dit qu'un tiers des effectifs Démaciens et Noxiens s'étaient rassemblés en ce lieu, prêts à mener l'assaut au moindre signe de menace. Le maire nous accueillit très chaleureusement, prêt à signer notre accord, mais le choses ne se passèrent pas comme prévu. Un homme chétif, sortit des foules ennemies le pas chancelant. Ses yeux remplis de haine me pétrifiaient sur place. Mon corps entier tremblait face à l'ennemi. J'avais peur. Je sentis le regard de l'homme glisser vers les miens, un sourire satisfait et méprisant se dessinait à peine sur ses lèvres. Tous les muscles de mon visage se contractèrent, quelque chose logé dans ma gorge retenait ma respiration prisonnière dans sa cage thoracique. Je devins aussi blême que les neiges de Freljord. Je sentis une main glisser sur mon épaule, c'était Zhao, qui, derrière moi, comprit quel mal me traversait. Cet homme, qui semblait savoir ordonner le silence même à nos armées, c'était Jericho Swain, le maître tacticien. J'avais entendu beaucoup de choses à son propos, mais rien n'aurait pu s'approcher de la vérité. Aucun mot n'était assez fort pour décrire véritablement cette créature infâme. La main de Noxus apporta un prisonnier, un soldat Démacien aux pieds et poings liés. D'après ses dires, cet homme était responsable du sabotage des mines, ayant eu lieu peu avant notre arrivée ici. Jarvan et le maire de Kalamanda jugèrent préférable de mettre en suspension la signature de leur accord, le temps de procéder à un interrogatoire ; mais moi, je n'y croyais pas une seule seconde. L'ennemi mentait, et personne dans les rangs de Démacia ne semblait s'en rendre compte. Que se passait-il donc ?
Le lendemain, ce fut au tour d'un général Noxien, Boram Darkwill, de disparaître, assassiné, lui et son cortège. Le tacticien nous manipulait tous, et si nous n'agissions pas vite, Noxus aurait la main mise sur les mines du col de Morgon. Afin de calmer le jeu, l'on organisa une rencontre diplomatique entre le roi Démacien et Swain, chacun accompagnés d'un bras droit, un général ennemi nommé Urgot, et moi. Durant ce débat, Swain se contenta de rejetter en bloc toutes les issues proposées par mon père, dissimulant plusieurs provocations à mon encontre, jouant sur ma peur. Nous repartîmes de ce sommet improvisé bredouilles, aucun terrain d'entente n'avait été trouvé, et plus le temps passait, plus ma haine envers Swain grandissait. Je ne savais pas quel était son plan, mais plus nous restions là, les bras croisés, à chercher une solution pacifique, plus l'emprise de l'ennemi grandissait. Le soir même, lorsque je vis le dirigeant ennemi rôdant seul autour du camp Noxien et me faisant dos, je savais que c'était l'occasion opportune. Après cela, nous ne pourrions sûrement pas nous emparer des ressources de la région, mais tout cela n'était qu'une insignifiante perte, face à l'idée de nous débarrasser de leur plus grand stratège. Arme en main et silencieux, Je fondis sur Swain, les yeux animés d'une rage incontrôlable. Je n'étais qu'à quelques pas de lui, ma lance s'apprêtait à se planter dans son dos, quand soudainement, il se retourna, mais il était trop tard, trop tard pour esquiver ma charge. Pourtant, l'ennemi fondit dans les ombres, avant de rejaillir, il n'avait plus rien d'humain, ses six yeux me fixaient, triplant ma terreur, alors que ses ailes noires battaient l'air à grande vitesse. Des dizaines de créatures ailées descendaient en piquée sur moi, m'arrachant des bouts de chair, me tailladant le corps. Hurlant, j'en arrachai un dont les serres tentaient de m'étrangler, avant de le broyer dans le creux de ma main. J'étais au sol, le sang me brouillait la vue, et je parvenais à peine à discerner la silhouette abominable que je lacérais comme je le pouvais. Les armées Noxiennes sur ruèrent vers moi, secourir leur chef. Comme si il avait besoin de leur aide ... En un hurlement féroce, je fis émerger de la terre un cratère de pierre, nous enfermant, Swain et moi, en son centre. Voilà de quoi ralentir les troupes ennemies le temps que Démacia vienne à mon secours ... D'un bond, je me remis sur patte, chargeant la bête, l'acculant contre le mur, et lui tentant de lui fracasser le crâne avec mon arme. Mais l'ennemi était bien trop vif pour cela, il fondit comme une ombre derrière moi et de ses deux mains m'étrangla avec une force colossale. Je me débattis avec ardeur, tandis que ses créatures de malheur me dévoraient le visage. Me tordant dans tous les sens pour atténuer la douleur, je vis tomber au sol quelques lambeaux de chair. Mon cou saignait, cette immondice était en train de transpercer ma carotide. Au loin, j'entendis un cri s'échapper du vacarme du combat, un soldat criant avec démence "DEMACIA !". Je reconnaissais, Garen, mon ami de toujours, hurlant notre victoire jusqu'à la folie. Le souffle coupé, je rassemblais tout l'air de mes poumons et tout mon amour de la patrie en un seul point, malgré la strangulation, je trouvai la force de lui répondre. "DEMACIA !" Je ne voyais plus rien, je ne voyais plus que la chair et le sang. Mes crocs, guidés par ce qu'il me restait de vision, mordirent avec férocité dans le bras de l'ennemi. Le monstre se tordit de douleur, juste un instant, juste ce qui me fallait pour me libérer de son étreinte. J'étais toujours de dos, en position de faiblesse, et les corbeaux me dévoraient toujours la peau. Tout était perdu, je le savais, mais je voulais lutter, je ne voulais pas mourir sans m'être battu dignement. Je devais résister, et c'est ce que je fis. La lutte continua, encore et encore. Je ne cherchais plus à blesser, mais je trouvais comment encaisser. Peu à peu, je me vidais de mon sang, mais je refusais de tomber. Je m'accrochais à mon ennemi comme à la vie, je priais pour un miracle. Alors, un miracle vint. Soudainement, je ne ressentis plus aucune douleur, mon sang ne coulait plus, mes plaies n'étaient plus que superficielles, je ne ressentis ni le contact de Swain, ni celui de ses corbeaux. Je jetai un oeil au champ de bataille, malgré les coups répétés, le sang ne coulait plus. Comme si tout avait été laissé en stase. La bataille de Kalamanda était terminée.
Ce fut la première fois que je vis mon père réellement en colère, et je crois qu'il avait raison de l'être. Par ma faute, la situation entre Noxus et Démacia s'était à nouveau embrasée, j'avais provoqué une nouvelle guerre entre nos deux nations. Avec le recul, je me demande comment j'ai pu croire un seul instant à mes chances de vaincre Swain, même par assassinat. Je devais me rendre à l'évidence, je mettais en péril la nation à cause de mon arrogance et de mon caractère intrépide. Ce fut dans une tente, lors de la campagne militaire qui succéda la bataille de Kalamanda que mon père m'accabla de reproches. Je ne savais quoi lui répondre, je me contentais alors d'être désolé, et de regretter tout le mal que j'avais fait. Pour des raisons politiques évidentes, mon père refusa de me retirer mon titre de général, mais si il avait pu le faire, je sais bien qu'il n'aurait pas hésité un seul instant, non par colère, mais pour assurer la survie de Démacia. A cause de tout cela, je me fis très discret durant cette campagne, menant mon armée à des victoires faciles, suivant les ordres de mon père et les conseils de mes lieutenants, et ne faisant preuve en aucune façon d'excès de zèle. Durant les premières escarmouches, je permis à mon armée de triompher ; mes stratégies vainquirent à bien des occasions l'ennemi, et mes hommes furent couronnés d'une immense gloire. Malheureusement, personne n'est à l'abri d'aucune défaite. Pour ma part, ce fut mon ennemi de toujours, Jericho Swain, qui me l'offrit. Il réussit à me tendre une embuscade, quelque part dans la forêt, qui aurait du très mal se finir. Urgot, l'un des généraux Noxiens, parvint à me capturer lors de cette bataille, et la suite pour moi aurait du être désastreuse si un détachement dirigé par Garen n'était pas venu à mon secours, annihilant l'escorte censée me ramener à la capitale ennemie. A ce moment précis, j'avais simplement envie de quitter Démacia, de quitter les champs de bataille, et de partir, seul, en exil. La première raison, je ne l'avouai qu'à mon père, je ne voulais pas que Garen doute de moi, ou que Zhao pense qu'il a échoué son enseignement. J'étais un fardeau pour Démacia, je baignais dans mes erreurs, alors que la nation entière s'y noyait. Mon arrogance finirait à terme à nous mener à la défaite. La deuxième raison, je ne la dévoilai qu'à Zhao, je ne voulais pas que mon père s'en veuille ou que Garen pense que je lui étais supérieur. J'étais le prince de Démacia, le fils unique, et je ne devais pas prendre ces risques. Si je mourrais, c'est la dynastie des Lightshield qui mourraient avec moi. Je m'étais jusqu'ici bien trop exposé, et la providence était la seule raison de ma survie. La troisième raison, je ne l'offris qu'à Garen, car en ces mots, je parlais d'ami en ami. J'avais l'espoir secret de retrouver durant mon exil une femme à qui je devais beaucoup, et que j'aurais aimé revoir à mes côtés, encore un instant. Shyvana me manquait terriblement.
Ainsi, durant deux longues années, je partis en errance, arpentant les terres sauvages de Démacia. Au début de mon voyage, quelques bribes de civilisation m'étaient encore permises, il n'était pas rare que je m'arrête dans un village le temps de me reposer un peu, mais au fur et à mesure que je m'avançais dans l'arrière-pays, les hameaux disparurent, laissant leur place à d'infinies forêts, et d'immenses pleines vierges de toute trace humaine. Alors, je me mis à chasser les monstres, quels qu'ils soient, à débarrasser la nation de toutes ces créatures. Je dois avouer que j'ai fini par développer une passion envers elle, chacune d'entre elle était différente, possédait ses propres propriétés, et fouler ainsi leurs terres me demandait une vigilance constante. C'est lors de ce voyage que je suis devenu ce que je suis aujourd'hui. Sage, calme, mesuré. Rêveur et solitaire. Malgré tout cela, aucune trace de Shyvana. A mon retour à la capitale, je fus accueilli en triomphe, le corps couvert de cicatrices et de trophées de chasse. Dans les yeux des Démaciens, je compris que tous avaient oublié les erreurs que j'avais commise par le passé. J'eus l'occasion de retrouver mon père, et maître Zhao, contre qui je parvenais à présent à remporter parfois la victoire. Garen, lui, n'était pas là ; il menait en ce moment même une campagne contre Noxus. Je fus agréablement surpris d'apprendre de la part du roi que mon départ si prompt laissa le royaume entier en deuil. Il était temps de leur montrer ce que j'étais devenu, un véritable prince. Durant les semaines qui suivirent mon retour, je pris beaucoup de temps, afin de réfléchir avec Zhao et mon père à l'idée de m'inscrire à la ligue. Dans l'absolu, c'était le meilleur que je puisse faire pour la nation Démacienne. Nous n'avions à l'époque que peu de représentants, et la présence du prince permettrait sûrement de redonner à Démacia un poid politique important à ce sujet. Pour le recrutement, tout se passa sans problème. Jusqu'à la chambre de réflexion. Faisant fi du règlement, mon père avait insisté pour que Zhao m'explique le déroulement des choses. J'allais être confronté à une illusion, mis face à mes démons, c'était tout. Telle serait l'épreuve. Mais la réalité fut tout autre. En rentrant dans la salle, aucune illusion ne parvint à mon esprit, seul un homme à l'allure menaçante se tenant en face de moi. Après m'avoir contemplé quelques instants durant, il se précipita sur moi. Une fois de plus, j'allais être confronté à mon ennemi de toujours. Jericho Swain.
**Jarvan IV**
Sona Buvelle
Les mots sont des notes de musiques
Sona Buvelle
Sam 10 Aoû - 22:13
Coucou mon petit Jarvanichou !
Tout d'abord on tient à te demander pardon pour le retard que nous avons pris : entre le déménagement de Varus, mes examens et l'interfofo, on avait peu de temps :/
Je vais du coup être particulièrement plus concise que d'habitude et t'annoncer les deux trois petits points un peu particuliers que nous relevons dans la fiche :
En premier lieu dans la description physique tu décris l'ensemble des blessures faites par Swain et c'est vraiment chouette de voir cela pris en compte ! Toutefois cela nous amène à quelques points un peu étranges : "Pour finir, une barbe mal taillée, poussant au grès des campagnes, parvient à pousser tout autour de ma bouche, malgré les milliers de cicatrices enfouies dans les creux de ma peau." suivi plus loin d'une phrase qui parait dire le contraire vis à vis du visage :/ Tu peux tout à fait jouer J4 complètement abîmé par les coups, y compris au visage quitte à ce que l'image ne colle plus au splash mais il faut faire un choix : visage en bon état ou plein de blessures ?
Un second point, un peu plus personnel je l'avoue, c'est que j'aurais justement aimé en savoir un peu plus sur les deux années d'isolement que J4 a pris loin de Demacia, toutefois, en parlant avec mes collègues, ils m'ont dit que peut-être tu pourrais développer cela au cours de tes RPs, dans des flashbacks,... Du coup je te laisse tranquille.
Je tiens à souligner que ton petit mot sur la Ligue était tiptop et que la grande histoire de Jarvan que tu nous présente est vraiment niquel et montre que tu as été cherché les différentes sources avec les histoires qui entourent J4 et tout ce dans quoi il a pu être impliqué : un grand bravo !
En bref, à part la petite correction faciale tout est bon pour nous et ta validation tombera dès que tu auras fait cette petite modif !
Des bisous, Sona
Sona Buvelle
**Jarvan IV**
**Jarvan IV**
Mer 21 Aoû - 15:22
Coucouu !
Désolé du retard, normalement j'ai corrigé tout ce qu'il fallait corriger (en repassant sur certaines fautes au passages)
Voilà voilà
**Jarvan IV**
Varus
Le Dernier Gardien ~ Papi Varus ~
Varus
Ven 23 Aoû - 10:03
Bonjour !
Suite à une petite discussion entre Invocateurs, j'ai le plaisir de t'annoncer que tu es validé ! ! Bienvenue parmi nous !
Tu as désormais une petite obligation avant de continuer, il s'agit de créer ta fiche de suivi ! Tu peux également demander un RP si tu en as besoin.