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TF : Dame Chance ne sourit qu'aux audacieux [terminée]

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*Twisted Fate*
*Twisted Fate*
*Twisted Fate*
Sam 25 Fév - 21:00
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« It is not gambling if you can't lose. »

 
« CARTE D'IDENTITÉ »
♦️♦️ NOM :: Twisted Fate [Tobias Foxtrot]
♦️♦️ TITRE/SURNOM :: Le rat de rivière
♦️♦️ LIEU DE NAISSANCE :: Serpentine
♦️♦️ RÉSIDENCE :: Plus ou moins Bilgewater
♦️♦️ OCCUPATION :: plumer les pigeons
♦️♦️ FACTION :: Bilgewater
« DERRIÈRE L'ORDI »
♦️♦️ PRENOM :: George Alfred
♦️♦️ PSEUDO :: lohanaëlle
♦️♦️ AGE :: 17 ans
♦️♦️ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? :: DEUS...ex machina '^'
♦️♦️ DES COMMENTAIRES ? :: WE WILL TAKE JERUSALEM
♦️♦️ PRÉSENCE ? :: partout, tout le temps,...


Twisted Fate est un homme difficile à cerner, tant imprévisible est son attitude. En effet, il arbore tellement de visages selon les personnes que de définir ses réelles pensées et appréciations relèvent du défi. Par chance pour eux, Twisted Fate porte souvent le même masque, celui du joueur : tout se cache derrière un sourire narquois et un regard perçant. Arrogant, le gambler porte une attention particulière à tout ce qui brille ou possède un minimum de valeur. Dès qu’un simple bijou ou une bourse bien remplie entrent dans son champ de vision, plus rien ne peut le retenir : il s’élance tel un aigle et, l’instant qui suit, disparaît avec ses gains.

Le dandy a un don pour se donner en spectacle, d’ailleurs il adore ça. Il arrive bien souvent de se retrouver face à des mauvais perdants qui, en revanche, sont plus doués avec les poings : T.F. n’aime pas jouer avec les mêmes règles, surtout quand il constate au premier coup d’œil qu’il y laissera beaucoup trop de plumes pour que cela soit rentable. Dans ce genre de situations périlleuses, deux solutions s’offrent à lui : la première, la plus simple, est de prendre la fuite avec sa magie, vite fait, bien fait ; la seconde, la plus divertissante, est d’éviter le conflit grâce à son éloquence. Entre ses tournures soutenues et ses réactions théâtrales extravagantes, il parvient toujours à gagner du temps, voire même distraire son adversaire, le temps de prendre la fuite au pas de course. Ne vous fiez pas aux apparences : l’on dit souvent qu’intelligence et raffinement ne font pas la paire. Twisted Fate est l’exception qui confirme sans doute la règle : il veille à toujours conserver deux ou trois longueurs d’avance, d’autant plus qu’armé de sa ruse, il parvient sans trop de difficulté à obtenir tout ce qu’il convoite.

Prendre soin de lui fait partie de ses rares priorités. Le gambler fait toujours attention à ce qu’il porte, et veille à ce qu’aucune poussière n’effleure son galurin. Tatillon, c’est un véritable maniaque, lui qui base son jugement sur l’apparence des gens – c’est surtout question de mieux choisir ses victimes : plus elles sont riches, plus palpitante devient la dépouille. Quitte à avoir plusieurs cordes à son arc, autant en abuser dans n’importe quelle situation. Parfois, le charme est une méthode bien plus efficace, et il se plaît à l’utiliser, avec les femmes comme avec les hommes. Tout dépend de la situation. Dans le reste des cas, son allure de fier coq provocateur ne fait pas que d’ébranler les gens.

A côté de sa vie dans les casinos et autres havres de hasard, Twisted Fate se fait un plaisir de mettre ses multiples talents au service d’employeurs, à une seule condition : qu’on ne vienne pas lui dire comment il doit procéder. En effet, même si l’employeur exige un butin quasi inaccessible – ce qui ne sera jamais un problème pour le dandy –, s’il lui fait le moindre commentaire sur sa conduite ou sa méthode, Twisted Fate laissera tomber le travail. Il ne supporte pas qu’on lui dise comment se comporter. Dans la majorité des cas, le gambler en profitera même pour méchamment se venger.

Malgré tous ces talents dans lesquels il excelle, le gambler a un point faible fatal : lui-même. Derrière l’extravagance et l’arrogance de Twisted Fate se cache encore Tobias Foxtrot, le rat de rivière, un homme froid et solitaire. Le vagabond vit beaucoup enfermé dans le passé et n’oublie jamais rien, surtout ses propres erreurs qu’il rumine parfois encore. Sa rancune n’a d’égal que son mépris, pour le reste du monde comme pour lui-même. Eh oui, s’il y a bien une personne que Twisted Fate hait par-dessus tout, c’est ce couard de Tobias, à tel point qu’il ne supporte plus qu’on l’appelle encore avec ce nom-ci. C’est le genre d’homme qui peut passer des heures et des heures au fil d’hétéroclites réflexions, et ce sans en voir le bout. Il cherche à tout comprendre, et surtout à tout contrôler. Cela l’agace, quand il ignore ou ne comprend pas quelque chose, mais ce qui l’irrite le plus, c’est bien quand surviennent des imprévus. Sa patience fut d’ailleurs rudement mise à l’épreuve quand il collaborait avec un certain Malcolm Graves, lui qui a pour habitude de foncer dans le tas sans jamais se poser de question. Heureusement qu’il avait assez de chance pour deux.

Depuis le temps, ce côté plus sombre de sa personnalité s’est dissimulé derrière le masque qu’il arbore avec prétention et fierté, et cela lui convient parfaitement.
Il y a, sur cette terre, des hommes bien plus gâtés que d’autres, et ce serait un crime de nier que Twisted Fate en fait partie. Son corps et sa posture rayonnent d’assurance, de grâce et d’élégance. Ce tout se complète par de larges épaules, qui ajoutent à sa personne une forte présence, sans oublier sa musculature, sculptée avec soin au fil de ses escapades aux quatre coins du monde. Malgré l’aspect carré que donnent ses épaules, Twisted Fate possède une souplesse et une grâce naturelles dans ses gestes, ponctués de petites manies raffinées qu’il ne s’amuse guère à cacher, bien au contraire : comme cela est fort plaisant de poliment tirer sa révérence, chapeau dans une main, avant de disparaître au nez de ses poursuivants ! Son teint basané lui vient de ses lointaines origines oubliées, au bord de la Serpentine, fleuve qui baigne dans la chaleur du soleil.

Les traits de son visage poursuivent sur la finesse qu’il possède déjà. Sous des sourcils tantôt redressés de stupeur théâtrale, tantôt froncés de sérieux, s’expose un regard. Et quel regard ! Ce don des dieux eux-mêmes doit bien être l’arme la plus redoutable du gambler : il est à la fois profond et perçant, et aussi transparent que de l’eau pure. A lui seul, on peut y voir s’exprimer toute son arrogance, sa ruse, voire même des sentiments bien plus enfouis. Son nez est long et discret, et, dessous celui-ci, s’étire un sourire, son second meilleur atout. Combiné avec son regard de saphir, il est capable d’irriter son adversaire, de le dénigrer, ou de simplement rire de lui, sans pour autant émettre le moindre son. Ce duo inséparable peut aussi jouer sur des terrains bien plus intimes, mais jamais n’exprimera autre chose que du mensonge ou du mépris. Le tout est encadré, d’abord, par une barbe de jais minutieusement taillée, puis par une longue chevelure lisse qui virevolte au fil du vent.

La chose la plus précieuse qu’il possède loge sur sa tête : son galurin, dont le bord, particulier, finit en pointe vers l’avant, avec les côtés farouchement redressés. L’extérieur est en cuir noir, avec des bordures dorées, et l’intérieur est rouge. Le gallon est fin et doré, avec une broche devant composée de trois cartes tirées en éventail. D’ailleurs, un as de pique y est coincé, placé sur le côté gauche. Pour ce qui est de sa tenue, qui est dans son intégralité raffinée, ou du moins chère, commence par une chemise simple et blanche, dont le gambler se plait à défaire un bouton, qui est recouverte par un gilet sans manche, rouge sang et aux bords, ainsi qu’aux motifs, dorés. Son pantalon est sombre, long et de bonne texture, chose bien pratique pour pouvoir prendre la fuite, si nécessaire, au pas de course : certes, bien s’habiller est une priorité dans sa vie, mais pas au point que cela devienne encombrant ; parfois, il fallait faire un choix, aussi crucial pouvait-il être. Pour compléter cet assemblage somptueux et pratique à la fois, Twisted Fate chausse de longues bottes à talonnettes en cuir de dragon des abysses, bien rares et hors de prix, qui, quand il marche, résonnent au point de pouvoir l’entendre à dix mètres. Dernier élément important et qui lui est bien propre : son long manteau, qui lui atteint facilement les chevilles et qu’il laisse ouvert. Le sommet de celui-ci, qui s’étend jusqu’aux épaules, est beige-doré et met en avant la largeur de ses épaules. Le reste se constitue de cuir noir aux bordures en or, avec l’intérieur rouge, comme le chapeau.
Je viens d’une contrée lointaine, au nord de Valoran. Ma famille était nomade et vivait au fil de la Serpentine, rivière qu’ils vénéraient. D’après eux, elle avait des vertus et serait la source de leur magie, de ‘notre’ magie : ce pouvoir était différent selon les personnes, certains y voyaient l’avenir au travers des cartes, d’autres acquéraient une large vision plus concrète ; cela nous aidait à gagner notre vie. Nous nous déplacions de villes en villes sur nos barques colorées, y plantions nos tentes et commencions notre gagne-pain. Au milieu de tout cela, dans cette petite vie paisible à escroquer les visiteurs avec des cartes, j’étais en quelques sortes le vilain petit canard : une tradition voulait qu’au début de l’enfance – l’âge exact m’échappe cependant complètement –, l’on nous jetait la tête la première dans l’eau. En tant que nomades fluviaux, il était naturel de savoir nager, c’était comme respirer. Sauf que contrairement aux autres enfants de mon âge, je sombrais toujours au fond de l’eau. La première fois et dernière fois que je m’y essayais, si l’on ne m’avait pas repêché, j’en serais mort. Une chose était sûre : depuis, j’étais le plus lourd fardeau de cette tribu, une malédiction ambulante.

Cela dit, il y avait bien un domaine dans lequel je pouvais sans problème surpasser n’importe qui : les cartes ; enfin, plutôt que les cartes, le talent de tromper l’autre, la tricherie. J’étais vraiment doué dans ces petits détails, à tel point que je faisais partie de ceux qui ramenaient le plus d’oseilles aux barques, et pour dire, je faisais de la concurrence à des hommes déjà mûrs depuis longtemps, alors que j’étais un môme. Mes parents auraient pu être fiers de moi, si dans ce fleuve je n’étais pas une pierre.

J’adorais voyager, découvrir de nouvelles choses ou écouter les histoires dans les tavernes, à l’écart. Car oui, autant les nomades étaient accueillis à bras ouverts dans les différents ports pour leur marchandise exotique, autant on les fuyait comme la peste. Ils étaient superstitieux, leurs croyances étaient farfelues,…Nous avions eu droit à tout. Evidemment, dans la vie, il y avait deux types de personnes : les couards méprisants et les grosses brutes, et disons que dans le coin, les buveurs étaient loin de nous éviter avec dédain, surtout après quelques bons verres. Ce n’était pas anodin d’apprendre la mort de l’un des nôtres, ou de voir son frère rentrer dans la tente avec un œil ou quelques dents en moins. Pourtant, personne ne faisait jamais rien : je réalisai cela à mes débuts dans le monde du business, quand les mauvais perdants revenaient plus tard armés pour réclamer ses biens. J’étais à peine adolescent, vous savez, cette période où l’on se rebellait contre tout et n’importe quoi. Je commençais à en avoir marre de toujours devoir me laisser marcher sur les pieds. A vrai dire, je détestais, et c’est encore le cas aujourd’hui, qu’on me méprise, qu’on me rabaisse. Et un soir, ce fut le soir de trop, et ce soir-là changea ma vie à jamais.

Je n’avais jamais remporté une mise aussi énorme dans mon palmarès. J’étais donc retourné sous les tentes auprès de ma mère, la seule personne qui m’acceptait malgré mes quelques différences, si je puis ainsi dire. Soudain, dans le silence qui régnait surgirent tantôt des murmures malhabiles, tantôt d’étranges grognements. Je feignis le sommeil. Deux hommes se pointèrent sous notre tente. Ils étaient armés. Des armes blanches, de simples couteaux, d’après le reflet de la lune qui les faisait reluire. Je retins mon souffle : c’étaient les deux ivrognes que j’avais fauché ce midi même. Mes mains tremblaient. L’un d’eux brailla dans un dialecte inconnu – ou alors, c’était le langage des enivrés. Je sursautai. Ils se ruèrent vers nous. Ils saisirent ma mère. Elle fut violemment plaquée contre le sol. J’étais pétrifié. Ils riaient. Un de leurs couteaux se glissa entre ses cuisses. Elle hurla longtemps. Et une colère noire monta en moi.

Ce devait être l’accumulation de toute cette frustration que j’eus emmagasiné depuis le tout début de ma vie qui prit rapidement le dessus sur moi. J’en eus assez.  J’en eu vraiment assez. Je me levai donc et accourus vers eux. Il était temps de faire pencher ma Destinée au sein de la tribu. Je n’étais pas fait pour endurer ce genre de vie, à passer la queue entre les jambes : désormais, c’en était une certitude. Je n’écoutais plus rien, que ce fût la conscience ou la raison. Au début, je m’interposai entre les agresseurs et ma mère, mais ils me repoussèrent rapidement. Ils étaient forts. J’atterris contre une table, sur lequel reposait un jeu de cinquante-deux cartes qui s’éparpilla sur le sol. Je les saisis et, avec toute ma colère, de la magie s’y introduit. Surpris, j’en lançai toutefois une en direction des deux ivrognes : l’un d’eux se la ramassa de plein fouet la carte et s’immobilisa instantanément. Son complice, effrayé par cette étrange chose qui venait de se produire sous ses yeux, décida de prendre la fuite, accompagné quelques instants plus tard de la victime de mon coup.

Je mentirais si j’affirmais que je n’y pris pas plaisir, la première fois que j’usai de cette face de ma magie. Je ressentis ce jour-là de la satisfaction, une libération que je cherchais à tout prix. Je revins auprès de ma mère : son lourd regard, aussi clair que le mien et baigné de larmes, se posa sur moi, et un faible sourire illumina une dernière fois son visage. Le temps s’arrêta subitement. L’on racontait souvent que l’on pouvait voir quelques fragments de la Destinée de son enfant : elle dut se réjouir que le mien pût s’accomplir, et ce malgré ma dure vie.

Au même moment, le doyen me saisit brutalement l’épaule et me retourna, ma carte dorée entre ses doigts. D’autres de la tribu étaient derrière lui. Il me pointa du doigt, moi, l’abomination et le fardeau de cette famille, et tous les regards se posèrent injustement sur moi. Qu’avais-je fait de mal ? J’avais protégé ma mère de ces truands ! Enfin…j’avais essayé. J’avais réagi bien trop tard, moi, le fils et petit-fils de couards joueurs de cartes. Dans ce cas, si j’avais échoué, pourquoi avais-je l’impression d’avoir ouvert une immense porte dans mon esprit ? J’étais satisfait, alors que j’avais échoué.

Le doyen me jeta hors de la tente. Rapidement, les autres nomades commencèrent à replier bagage, et à tout mettre sur les barques. D’un côté, maintenant que j’y repense, je les comprends : avec ce genre d’histoire qui courrait, ils allaient avoir beaucoup trop de problèmes s’ils restaient là. Malgré la tension et la drôle de situation, je voulais quand même les aider à remballer les affaires, mais soit j’étais dans leurs pattes, soit je ne servais à rien. Je n’avais d’autre choix que de rester à l’écart et à les observer, seul et tapis dans l’ombre des rares candélabres. Enfin, le tout était déjà remonté sur les bateaux. Les nomades montèrent dans les différentes embarcations. Au moment où j’allais monter avec eux, le doyen m’arrêta d’une main, et me repoussa vers le bord du fleuve. Je titubai, avant de tomber en arrière. Quand mon regard clair se posa sur eux, il s’agrandit, je ne saurai dire même aujourd’hui si c’était d’effroi ou de surprise.

Sur chaque barque, une torche était allumée. Tous me faisaient face, le regard sombre. Au milieu d’eux, le doyen – accessoirement mon propre grand-père –, qui me regardait de haut, soupira et inclina la tête de chaque côté avant de laisser raisonner de sa voix rauque un adieu glacial. Les bateaux, les couleurs, la lumière, mes couleurs, ma famille, tout s’éloignait de la berge. Mes pieds se dérobaient sous moi : en l’espace d’une nuit, j’avais tout perdu. Excepté ce jeu de cinquante-deux cartes que j’avais conservé.  

La première idée qui me vint à l’esprit fut de partir le plus loin possible de cet endroit maudit. En même temps, une peur soudaine de l’inconnu surgissait en moi ; mais je voulais découvrir le monde, qui désormais était bien plus grand. Je traversai les vastes plaines, gagnant progressivement des villages de plus en plus au sud. La première grande ville que j’atteignis fut Démacia. Cela me faisait drôle et bizarre à la fois de voir de bâtiments autant décorés et élevés vers le ciel. Je m’y sentis minuscule. Je restai dans cette cité quelques temps, tapis dans son ombre. Dans les tavernes, je menai l’enquête sur le monde dont j’ignorais tout : certains en grosses armures crachaient sur Noxus, capitale d’un empire de barbares qui ne cherchaient que la violence et la guerre ; une tenancière me racontait son rêve de partir à Piltover, cité du progrès. J’envisageai cette possibilité à l’avenir. Aussi et surtout, autour d’un jeu de cartes, un ivrogne m’expliquait qu’il existait un dépotoir pour tous les criminels et saligauds de Valoran : Bilgewater. Ce nom sonnait doux à mes oreilles.

Un jour où je n’avais pas gagné suffisamment pour me payer mon pain, je me mis en tête d’en voler. Cela tombait bien, ce jour-là, le marché battait son plein. Je n’avais jamais encore volé jusque là, mais je me laissais toutes mes chances. J’avais mes cartes, après tout : rien ne pouvait m’arriver. J’avais également l’avantage de ma taille de jeune garçon qui, au milieu de la foule, me camouflait. Je m’approchai lentement de ma cible, discret au possible – d’un côté, difficile d’être invisible convenablement en plein zénith.

Un cri bien porté m’interpela : quand je tournai la tête, un garde courait vers moi. La première chose qui me vint à l’esprit fut de courir. Je m’étonnai d’ailleurs de ma vitesse et de mon endurance. Après quelques réflexions, je bifurquai vers les ruelles. Ce sentiment de liberté que j’avais ressenti dans cette course ! J’en ris encore. Bien sûr, il arriva un moment où je me retrouvai face à un cul de sac. Le garde allait arriver, j’entendais sa lourde armure claquer contre les pavés. Il me fallait me défendre : je saisis une carte. A cette époque, ma magie imprégnait mes cartes un coup sur trois : du coup, ma concentration devait être optimale. Cette fois-ci fut particulière : accidentellement, alors que je me concentrais énormément sur ma carte, ma large vision surgit. D’ordinaire, je ne m’en servais que pour tricher. Là, je pouvais voir Démacia, comme vue du ciel. Je voyais le garde, au pas de course, et moi-même, immobile. Brusquement, je m’affolai, mon regard fixé sur la menace grandissante. Ma vision s’éteignit. Quand j’ouvris les yeux, je voyais un tout autre décor, et un cri familier retentissait dans la ruelle. Je me retournai, confus : je venais de me téléporter de plusieurs dizaines de mètres, juste derrière le garde. Il me fixait, ébahi, et mit quelques secondes avant de retrouver pleinement ses esprits : il n’avait jamais vu ça, et moi non plus. Ma carte rayonnait de doré, carte que je m’empressai de lancer sur lui pour pouvoir fuir dans de meilleures conditions.

Une étrange adrénaline s’emparait de moi au fil de mes pas. Était-ce la liberté que je cherchais, ma liberté ? Celle de pouvoir faire ce que moi je voulais, et ce sans contrainte ? Sans que n’importe qui ou n’importe quoi ne m’imposât sa philosophie et que je dusse suivre à la lettre ? A l’origine, je gagnais ma vie hasardement ici, dans les tavernes, parce que je ne savais rien faire d’autre. Avec les évènements à la Serpentine, je commençais même à mépriser ces dons et les cartes. J’étais soudainement pris d’un amour fou pour ce genre de jeux, où même si tout semblait perdu, si l’on avait assez de jugeote, tout pouvait basculer en un seul instant. Telle était la réponse aux innombrables questions que l’on se posait à cet âge-là : moi seul pouvais choisir ma Destinée, et personne, en ce monde comme en un autre, ne pouvait me contraindre à quoi que ce fût. J’inventais mes propres règles.

Cela dit, je préférai reprendre la route et quittai donc cette grande ville. Il y avait quelques lieux où j’avais envie de me rendre, à commencer par Piltover. Mon goût pour tout objet de valeur qui brillait s’accrut là-bas, bon gré ou malgré moi. Tout y était tellement splendide ! Je faisais vraiment tâche dans ces rues pavées, avec mon accoutrement de pauvre et maintenant voleur. Vers le sud-ouest de la ville, j’y trouvai une des plus belles choses qui pussent arriver dans mon existence : un casino. Les tenanciers de l’établissement venaient tout droit de cette fameuse Bilgewater, ainsi que ses principales fréquentations. Je m’y sentis rapidement comme chez moi. Quelques années après mon arrivée en ces lieux, la plus belle chose qui pût arriver dans mon existence pointa le bout de son nez.

Je m’assis à une table où le poker régnait en maître. Autour, un vioc autant large qu’un fil de fer, une véritable montagne – de muscles ou non, il était difficile à différencier les deux – et, pile en face de moi, un regard vif. Il appartenait à un jeune homme déjà pas mal costaud pour son âge – qui devait être proche du mien. Les mises s’accrurent rapidement, au point d’atteindre une somme immense. Et l’heure de faire tomber les mains arriva : le vieux balança ses cartes sur la table, sourire aux lèvres ; le gros tas les laissa glisser de ses doigts, complètement dégoûté. Mon regard clair se posa dans celui émeraude du dernier adversaire qu’il me restait à écraser. Soudain, une étrange lueur parcourut ses prunelles, et un sourire de travers se traça sur son visage. Nous posâmes nos cartes en même temps. Les quatre paires d’yeux s’agrandirent aussitôt. Sur la table se trouvaient deux carrés d’as. Nos regarde se confrontèrent à nouveau, et nous eûmes le même sourire : je jetai un coup de genou dans la table afin de faire pencher l’argent vers lui, qui récupéra le tout dans un grand sac. Nous nous levâmes en même temps et nous précipitâmes vers la sortie. Trois autres personnes de notre tranche d’âge en firent autant. Le mot ‘tricheur’ ressortait majoritairement au milieu de tous ces jurons. Nous terminâmes notre course dans une ruelle un peu plus loin, avec l’impossibilité d’arrêter ce fou-rire qui s’était emparé de nous cinq. C’est ainsi que je rencontrais Malcolm Graves  et la squad, que je considérai rapidement comme ma famille.

Peu après cette aventure dans l’ombre de Piltover, nous gagnâmes rapidement les îles à l’est – enfin, c’est une façon de parler, le voyage en bateau prenant au moins deux semaines,… –, et ce fut mes premiers pas à Bilgewater. La cité regorgeait de tavernes et de pigeons à déplumer. Ici, je pris goût à la vie en groupe, une bouteille de rhum à la main, avec tous les accessoires – les bagarres le soir, le jargon, et mille autres plaisirs que la vie pouvait offrir. Je m’y sentais vraiment à ma place, dans cette cité prônant une liberté malhonnête qui me plaisait de plus en plus. Nous vécûmes donc, Malcolm, Golt, Wallash, la Brick et moi, une vie insouciante où la majeure partie de notre planning était de voler, escroquer, jouer et boire, pas forcément dans cet ordre précis.

Qui aurait soupçonné que tout pouvait basculer du jour au lendemain ?

Cela faisait à peu près une bonne dizaine d’année que je partageais ce quotidien parfait et tranquille avec eux, tantôt à Bilgewater, tantôt sur le continent à en piller ses quatre coins. Mais un jour, ma foi, il fallait bien que cela se produise, nous décidâmes d’augmenter le degré de difficulté. « Le coup de notre carrière », répétait Malcolm, obsédé par cet incroyable trésor depuis les quelques semaines dont il nous en parlait. En effet, un biblot qui pourrait très très bien se vendre à Piltover avait capté son  attention. Je ne peux pas lui en vouloir, moi aussi j’étais fasciné. Cela dit, il semblait nous laisser de plus en plus de côté, laissant toute priorité aux préparations du cambriolage. Malcolm restait dans son coin, pensif et impatient. Même moi – ou alors surtout moi – en eus marre de son comportement. Il était un peu le leader de la fratrie, et cet écart qu’il creusait lui-même nous affectait tous. Mais bon : en avait-il cure ?

Malgré l’étrange situation interne, nous avions tout de même décidé de ne pas le laisser y aller seul – il en aurait été capable – : peut-être, après l’avoir volé, retrouverait-on notre bon vieux Malcolm. Durant le trajet en bateau pour Pilto, les choses se dégradèrent rapidement : Golt, à bout de nerf, haussa le ton contre Graves, qui s’enflamma aussitôt. Avec la Brick, on tenta de calmer le jeu, sans franc succès ; évidemment, pris par sa pulsion de fureur, ce fut moi qui me ramassai le poing de mon meilleur ami. Toute l’équipe s’immobilisa. Je me relevai avec peine, un filet de sang roulant le long de ma lèvre inférieure. Je ne devais pas m’énerver, pour deux essentielles raisons : la première, si je commençai à instantanément lâcher mon ressenti dans sa gueule, je les aurais limite tous tués – ma magie peut se révéler très violente, si je laisse ma colère prendre le dessus – ; la seconde, si moi je me léguais contre lui, toute la team me soutiendrait, certes, mais paradoxalement je ne pouvais pas me résigner à abandonner Malcolm à sa folie. Il restait la personne la plus chère que j’avais à mes yeux, et je priais tous les dieux qui peuplaient ce monde qu’on nous le rendît comme il était avant. Mon regard noir, qui fusillait un Malcolm confus, en disait long. Plus vite nous aurions trouvé ce truc, plus vite ce serait fini. Nous retombâmes d’accord sur nos priorités.

Je réalisai à quel point Malcolm avait changé de regard depuis cette découverte. La complicité que je partageais avec lui semblait avoir été réduite à néant, et cela me blessa profondément. Nous arrivâmes enfin à notre fatale destination. Et plus rien n’allait arrêter Malcolm. L’endroit était hautement surveillé, mais c’était le cadet de nos soucis. Au fil de notre ascension, l’un d’entre nous déclencha malencontreusement l’alarme – encore aujourd’hui, je me dis que ce n’était pas qu’un simple accident, mais je vois des complots partout, de toutes façons. A ce moment-là, le groupe se scinda en deux : tout le monde voulait reculer, car il était encore temps, mais Malcolm voulait avancer. Moi, je me trouvais au milieu de tout ça. Je partageais leur avis, et c’était à cause de ce têtu de Malcolm si on était dans la merde, mais je ne pouvais pas le laisser ainsi. Je le suivis donc bien malgré moi et tentai même de l’en dissuader, mais « Nous y sommes presque ! » qu’il disait… J’essayai tant bien que mal de lui sauver la peau, mais nous atteignîmes l’impasse. Nous étions encerclés, ou plutôt ‘il’ l’était, j’étais sans doute pas là. Je perdis patience à l’instant où j’en aurais eu le plus besoin : je le laissai finalement sur place, lui affirmant que s’il tenait à la vie et à la squad, il n’avait qu’à me suivre. Malcolm en devint fou de rage. J’étais un saligaud, un lâche, un traître, mais au moins j’étais réaliste et pensais aux autres ! Son hurlement de bête me perce encore les tympans encore aujourd’hui. Il n’avait pas voulu me suivre raisonnablement. Je n’avais pas envie de pourrir en prison avec lui par sa faute. Je me téléportai loin de cet enfer, l’entendant se faire emmener par les flics. Il l’avait cherché.

Nous ne rentrâmes pas tout de suite à Bilgewater – comment pouvions-nous monter clandestinement dans un bateau ? Les quais devaient être passés au peigne fin en ce moment. D’un autre côté, nous restions confus de longs jours, divisés entre abandonner Malcolm à Piltover ou aller le chercher. Pour ma part, la question ne se posait même pas, mais il fallait vraiment motiver les autres, qui en avaient peut-être l’envie, mais plus la force. Il me fallut plusieurs semaines acharnées pour premièrement les convaincre, et deuxièmement trouver des plans de la prison et de mettre sur pied un plan. Je travaillai chaque détail, chaque infime millimètre. Ils m’aidaient comme ils pouvaient, les pauvres. Mais je ne leur en voulais pas. C’était mon problème, après tout. J’en oubliais de dormir, j’en oubliais de manger. Mais ni Golt, ni Wallash, ni même la Brick ne me laissèrent seul à faire cette besogne : ils m’apportaient à manger, m’y forçaient et m’entraînaient de force au lit. Cela me fait toujours chaud au cœur à y repenser : c’était vraiment une famille incroyable, je n’avais jamais été autant heureux d’avoir des frères et sœurs. Quand je considérai enfin que le plan pouvait être fiable – parfait au possible –, j’en fis part aux autres, qui l’approuvèrent instantanément. Nous étions déterminés : nous allons chercher Malcolm et nous allons réussir.

Mais hélas, si les mots étaient plus forts que les actes… Notre tentative d’évasion se transforma bien trop rapidement en échec. Nous étions encerclés. Ils avaient des armes à feu de pointe. Et nous n’étions que quatre, de surcroît sans notre tireur à tout-va. Nous n’avions aucune chance, nous le savions. Était-ce la fin de la squad ? Eh bien…

…oui.

Golt tomba la première. Nous n’osâmes pas bouger, sous peine de connaître le même sort. Mais à quoi bon ? Nous allions tous mourir. La Brick m’empoigna par l’épaule, et m’ordonna d’une voix tremblante de frustration de fuir. Non. Pas encore. Pas vous. Il me sourit, et ajouta qu’il allait me couvrir, le temps de me concentrer suffisamment pour filer. Non ! NON !! Je ne POUVAIS pas !! Le corps sans vie de Wallash percuta le pavé. Je fermai les yeux. Je retins mes larmes de couler. Je me saisis d’une carte. « Ne nous oublie pas, Tobias. » Une balle fendit l’air dans un bruit assourdissant. J’ouvris les yeux. Les flics étaient beaucoup plus loin que moi. J’aperçus le corps massif de la Brick tomber. Plus un bruit. Si ce n’était les ordres des policiers entre eux qui fusaient pour me retrouver. Je courus.C’était la première fois qu’une fuite était aussi oppressante. Comment tout cela avait-il pu arriver ? Pourquoi le plan n’avait pas marché ? AH ! Affreuse Destinée qui ne me veut que du mal !! C’était la seconde fois que je perdis tout, et tout ça à cause de moi. Pourquoi...

Je gagnai Bilgewater par bateau et rentrai dans ‘notre’ maison. Seul. Ah, que ces deux années furent longues. Je passais mon temps à noyer ce fardeau dans l’alcool. Un soir, alors que j’étais complètement arrosé, j’eus une marquante discussion avec la tenancière. Pourquoi ne pas reprendre ma vie à zéro ? Un nouveau départ, loin d’ici… C’était tentant, vraiment. L’idée me séduisait. D’autant plus que la vie de vagabond me manquait quelque peu.

Nous jouions au yass. Soudain, j’eus une illumination, tandis que je posai la dernière carte qui me restait en main, le bourg atout de la manche : pourquoi prenais-je cette vie tant à cœur, si la Destinée se plaît à me mépriser ? Pourquoi ce sérieux ? A peine quelques heures après, j’étais face à la mer, au bord des quais, mon regard porté par l’alcool et vers la lune pleine. Ah, Tobias ! Ce prétentieux ! Coule donc au fond de cette mer qui t’aura fait voir de tout ! Prenez garde à vos poches, car un homme pourrait bien tout vous prendre, votre or comme votre dignité ! Et cet homme, ce sera moi, TWISTED FATE !!

Une nouvelle flamme m’habitait. C’était fort plaisant. J’écumai Valoran entier, avec pour seul but de me délecter de la souffrance de ceux que je ruinais. Quel plaisir ! Enfin, c’était bien beau tout cet engouement, mais il y avait tout de même un vide dans ce nouveau quotidien. Il manquait quelque chose, un nouveau challenge. Et puis, dans une taverne, j’entendis trois mots qui attirèrent mon attention : League of Legends. Je savais plus ou moins me défendre, il fallait bien cela quand on jouait à dépouiller les gens. Comme tout ceci allait être des plus palpitant : je n’hésitai plus et pris la route de l’institut. Tout était si simple, comme ‘examen d’entrée’, jusqu’au jugement. Je dois dire que ce ne fut pas une partie de plaisir, de tomber nez-à-nez avec des personnes que je ne voulais plus revoir de toute mon existence, par haine ou par regret.

Je n’avais pas pour habitude de directement aller vers les autres champions et de papoter avec eux : je restais plutôt dans mon coin, ce qui pourrait s’avérer paradoxal au vu de mon caractère extraverti. Pourtant, une personne au sein de tout cela, me tapa à l’œil. Une seule femme.
Nous nous rencontrâmes, alors qu’elle était dans le camp opposé, en jungle. Cette belle et tranchante rose apparut derrière moi, soudainement piégé au milieu de mille épines, et ses griffes parcourant mon corps…  Aussi absurde que put paraître la situation, il y avait quelque chose qui m’attirait. Elle avait un don pour mélanger douceur et douleur qui me captivait. Quel dommage que notre relation fut brève, autant qu’intense, cela dit. Je préfère ne pas trop m’égarer à en reparler.

Les affaires allaient de mal en pire. J’en étais même contraint à chasser des têtes, c’était dire… Et encore, cela ne rapportait que bien peu. Ce fut cette brise qui me conduisit à Bilgewater, cité que je ne voulais plus voir, cité que je ne pouvais plus voir. En effet, quelqu’un avait un travail pour moi, et des plus délicieux : ma tâche consistait à voler un objet précis – et brillant ! – à Gangplank, dans ses hangars. Cela semblait trop facile, et j’aurais dû m’en méfier. Haha, la chose la plus improbable de l’histoire du monde : sur qui allais-je tomber, une fois là-bas ? La bonne blague.

En effet, son arme était pointée vers moi, alors que je touchais presque le pactole. J’aurais aimé avoir simplement l’impression que c’était lui, mais je le reconnus beaucoup trop facilement quand mon regard se posa sur lui. Ah, quelles chaleureuses retrouvailles !! Un petit chat perché, pour garder la forme ! Je ne pensais pas que Malcolm en sortirait vivant – j’avais déjà fait son deuil depuis longtemps, en buvant à la santé du groupe. C’était vraiment curieux de le revoir dans le coin. Enfin, il essayait de me tuer et me prenait en chasse dans toute la ville : j’avais d’autres choses à penser. En plus d’avoir les larbins de Gangplank sur les talons.

Ma foi, ils nous attrapèrent, et étaient sur le point de nous balancer dans la mer. Et ce têtu de Malcolm agaçant qui croyait toujours que je l’avais abandonné alors qu’on était près du but. Si je n’étais pas attaché, je lui en aurais collé une. Après lui avoir parlé de l’échec de son sauvetage, il sembla avoir eu un brin de révélation. Pour sûr, nous mîmes au point un plan incroyablement risqué, mais tout en acceptant de collaborer. J’ignore encore comment cela se fait-il que l’on soit toujours en vie, nous deux. Peut-être avais-je assez de chance pour lui et moi à la fois. Nous partîmes à Piltover. D’abord sur des planches, avant de rapidement s’emparer d’un petit navire de pêche. C’était fou, dix ans avaient passé, et nous voilà à nouveau ensemble, tous les deux cette fois en revanche. Il y avait beaucoup trop de temps à rattraper, ou alors pas assez. Cela dit, je m’interrogeai : allais-je repartir avec Graves ou faire cavalier seul, cette fois-ci ? Je l’ignorai.

Les rumeurs couraient par rapport à l’Institut, et tout cela n’en était que des plus déroutants : comment un objet aussi grand – et brillant ! – aurait-il pu disparaître aussi facilement ? Cela m’intriguait, mais je n’allais pas enquêter seul sur cette affaire, ça puait le danger imminent depuis ici. Mais si l’occasion se présentait, j’aimerais bien fourrer mon nez dans ce qui ne me regardait pas, comme à mes habitudes.

*Twisted Fate*
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Varus
Le Dernier Gardien
~ Papi Varus ~
Varus
Varus
Le Dernier Gardien ~ Papi Varus ~
Dim 26 Fév - 10:55
Ton avatar est moche.

Salut.
Varus
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*Twisted Fate*
*Twisted Fate*
*Twisted Fate*
Dim 26 Fév - 13:01
Toi aussi t'es moche.

Kestuvafair ? A part fuir, sale lâche.
*Twisted Fate*
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*Jarvan IV*
*Jarvan IV*
*Jarvan IV*
Dim 26 Fév - 20:43
TF : Dame Chance ne sourit qu'aux audacieux [terminée] 76593052
*Jarvan IV*
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*Twisted Fate*
*Twisted Fate*
*Twisted Fate*
Lun 27 Fév - 10:36
TF : Dame Chance ne sourit qu'aux audacieux [terminée] 761
*Twisted Fate*
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*Luxanna Crownguard*
J'ai un rire et n'hésiterai pas à m'en servir!
*Luxanna Crownguard*
*Luxanna Crownguard*
Lun 27 Fév - 12:10
--'

BANDE DE VOUS!
laissez Jérusalem tranquille elle existe pas dans Runeterra!

Brefouille,
Fiche => lecture => commentaires.

Bon, j'vais pas m'enquiquiner la fiche me conviens tu fais un peu jouer le Malcolm mais vu que c'est du paraphrasage du lore c'est ok et j'ai donné mon assentiment pour Evelynn donc ok aussi (SAUF POUR LES RONCESzmhzmhzmoeghmzehfh ).

Donc nianiania, même si tu balances un peu too much drama sur la maman à mon gout ce n'est pas impossible donc:VALIDATION .
J'vais pouvoir m'occuper de tes petites fesses avec la dame bleu ça va être amusant huhu, TOBIAS ~~.

Hophop on attends la deuxième partie de la valid pour faire le nécessaire.

Petit PS néanmoins, vu que je suis une fille bien j'ai laissé le journal de l'ancien Tf à dispo dans les journaux, à toi de voir si tu préfères en refaire un ou modifier celui là (nott en considérant les anciens rp de l'autre joueur à garder ou pas...), de toute manière vu que tu as récupéré le compte tu peux suppr ou modifier comme bon te semble.
*Luxanna Crownguard*
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*Twisted Fate*
*Twisted Fate*
*Twisted Fate*
Lun 27 Fév - 12:16
Bon, une bonne chose de faite (TWISTED FATE PARBLEU)

Pour le journal, je pense que je vais un peu modifier celui de l'autre pigeon, par contre pour les rps : je sais pas, mais j'ai l'impression qu'il n'a pas fait grand chose '^' (entre les rps au grenier, celui avec Viko --> qui est donc plus là, et donc on m'a chaudement recommandé de passer outre cet épisode, et celui avec moi où il n'a jamais répondu,...enfin voilà, quoi '^')

Bref, je verrai bien ce que j'en ferai 'v'
*Twisted Fate*
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*Syndra*
*Syndra*
*Syndra*
Lun 6 Mar - 11:01
Eh ben au moins on peut dire que tu ne manques pas d'imagination concernant le personnage. Bon la rivière serpentine il me semble qu'elle se situe pas loin de Demacia donc c'est un choix... Etrange, mais j'ai un peu la flemme de pinailler (eh oui, ça m'arrive).

Bon, par contre comme l'a dit Lux, #DRAMAAAAAAAAAAAAAAAAAA, j'espère que tu nous feras pas ça à tous tes RP. Y en a des persos qui ont le potentiel d'avoir eu une vie de merde, une enfance dramatique, et j'avoue que TF n'aurait pas été le premier auquel j'aurais pensé pour ça... M'enfin, tant que ça devient pas systématique (*regard vers Lux, qui sait à quoi je pense au moment ou j'écris ces lignes*)

Allez, seconde validation pour toi. Tu connais le chemin pour la suite
*Syndra*
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