Caitlyn - Shérif de Piltover

"Je pense que son quotient de beauté est de 95%, soit bien supérieur aux normes du S.T.R.I.N.G. (Société techmaturgique de récolte d'information nationale et générale) de Valoran." Heimerdinger.

"Putain franchement, elle est magnifique." Une collègue anonyme de Caitlyn.

"Personne n’égale le splendide Draaaaaven." Un homme sans gout de Noxus.

Nous pourrions dire sans aucun souci que Caitlyn est une belle femme. Une très belle femme.

Magnifique brune aux cheveux longs, la shérif de Piltover a toujours eu depuis son adolescence, la présence d’esprit de ne pas négliger son apparence.

Un maquillage léger, un corps bien entretenu et une chevelure qui pourrait rendre jalouse la population féminine du monde entier, voilà les points forts de la jolie Caitlyn.

Elle est aussi la personne qui a fait changer le style vestimentaire des forces de l’ordre de Piltover.

Pendant longtemps, les tenues étaient assez libres avec quelques insignes et peu de signes distinctifs, mais depuis quelques années, l’uniforme est obligatoire.

L’uniforme est constitué pour les femmes en partant du bas, de hautes bottes militaires sans talons, d’une jupe bleue et noire et d’un haut bleu. La casquette de force de l’ordre sur la tête. Les grades se trouvent donc sur les insignes sur la casquette et sur le haut.

Beaucoup pense que cette tenue est bien trop provocatrice pour les femmes, mais Caitlyn a remarqué que le temps de réaction des hommes était bien moindre et qu’ils étaient bien plus dociles. Augmentant ainsi, le nombre d’arrestations.

Taillée sur mesure pour les courbes de la shérif, elle porte avec fierté, la tenue de la police de Piltover lors de ces services. Lors des très rares moments où elle porte sa tenue civile, Caitlyn préfère une robe mauve à corset et un chapeau un peu plus steampunk. Mais, même lorsqu’elle était dans la ligue des légendes, elle avait une préférence pour sa tenue d’agent des forces de l’ordre.

On raconte qu’elle possède quelques tenues différentes pour ces excursions à Freljord ou dans le désert de Shurima, mais nous ne pourrions le jurer.

Caitlyn possède un code d’honneur et une loyauté quasi parfaite. Ces deux points sont primordiaux pour elle et c’est sur cette base qu’elle a construit sa vie.

Premièrement, elle agit toujours sur 3 codes qui lui sont propres : sois courageuse, ne fais pas le mal et respecte la justice

Deuxièmement, elle ne donnera jamais un ordre aux gens qui bossent pour elle, qu’elle n’aurait pas le courage de le faire. Il est impossible d’imaginer selon elle de sacrifier les plus faibles pour du profit, de la reconnaissance ou de la puissance. Elle pense aussi qu’une seconde chance est possible pour ceux qui en font la demande.

Enfin, lorsqu’elle considère quelqu’un comme une amie, Caitlyn fera tout pour l’aider, la protéger et la rendre heureuse. Jusqu’à ce jour, elle a toujours appliqué son propre code d’honneur et n’a jamais regretté de l’avoir fait.

L’autre trait d’esprit qui est le point central de Caitlyn, est la logique et la curiosité. Elle doit sa place de shérif, surtout à ces talents d’enquêtrice. Depuis qu’elle est toute jeune, elle a tout ce qu’il faut pour résoudre les mystères les plus complets, ainsi que de mettre au grand jour les complots les plus obscurs.

Il n’y a pas dans tout Valoran, de personnes plus qualifiées pour découvrir et rechercher tout et n’importe quoi.

Bandits de tous poils, faites attention à vous, si Caitlyn est là, vous aurez peu de chance de ne pas finir sous les verrous.

"Non ma chérie, ce n’est pas grave, ils n’ont pris que mon portefeuille et des documents."

"Tu devrais quand même aller voir la police mon amour. Ils devraient faire quelques choses."

"Tu sais bien que la police est inefficace, les gangs ont la main mise sur la ville. Il suffit qu’ils donnent un peu d’argent au shérif et il fermera les yeux. Non ma chérie, contentons-nous que je sois en vie, ils auraient pu me tuer."

Je m’en souviens très bien, ce jour-là, j’écoutais mes parents par le trou dans le plancher de ma chambre et cette phrase "la police est inefficace" m’avait troublé. Elle m’avait retourné l’esprit. Je n’avais que 14 ans, mais je savais très bien que mon père et des centaines de gens dehors vivaient dans la peur et dans l’angoisse du manque de loi et de son application à Piltover. Je me souviens très bien avoir pris mon carnet, de quoi écrire, une lampe de poche et d’être sortie par la fenêtre de ma chambre. Je pensais pouvoir retrouver ceux qui avaient fait du mal à mon papa, et je l’ai fait. Je les retrouvés, j’ai trouvé des preuves, j’ai été voir la police et ils se sont fait arrêtés. Bien entendu je me suis fait disputer, mais j’avais fait le bien.

Par la suite, je continué mes petites enquêtes, malgré que mes parents étaient contre, ils durent bien se rendre à l’évidence que je sortirai quelques soit le moyen et ma mère m’a créé des objets pour pouvoir me défendre. Des filets, des pièges, des lunettes, un taser. Elle avait confiance en moi et moi j’avais foi dans la justice. Lorsque j’entrai à l’école de police pour mes 17 ans, j’avais déjà 112 arrestations à mon actif et ce chiffre continua de grimper jusqu’à ce que je sois promu shérif et que ma popularité dépasse Piltover. À ce moment-là, la ville était sûre. Il y avait bien quelques gangs, des petits criminels, mais globalement le taux de délinquance était très très bas.

Ma réputation commençait à dépasser les murs de la ville de Piltover et un jour je reçut une demande pour m’occuper d’enquêter sur les agissements d’un certain Judge C. Sa spécialité était de créer des jurys populaires pour faire la loi dans les villes. Il avait agi un peu partout, mais pas à Piltover. Le problème était que la justice n’était plus rendue par les villes, mais par le peuple et à chaque fois ce Judge C avait assez de preuves pour accuser le coupable et ordonner la mise à mort. Et à chaque fois que j’avais voulu l’arrêter, je ne pouvais pas y arriver. Aucune trace, pas d’indices et surtout il avait le soutien des populaces. Une fois à Noxus, j’étais à deux doigts de l’avoir et je vis qu’il utilisa un portail de la récente Ligue des Légendes. Et c’est ainsi que j’entrai pour la première fois dans les champs de justice. Je combattais rarement, car je n’aimais pas user de mes armes, mais plutôt de mon intelligence, mais au moins mes apparitions publiques à la Ligue, permis de faire disparaitre complètement ce Judge C. Un mal pour un bien et ainsi je pouvais me recentrer sur Piltover.

La première fois que j’entendis parler de cette VI, une justicière aux gros bras, je devais avoir 27 ans. Le dossier que je fis sur elle me montra qu’elle avait eu une enfance dans un gang et qu’elle avait la tête dure. Elle n’avait pas spécialement eu de chances dans sa jeunesse et un jour elle avait sauvé des mineurs et décidé de se la jouer solo. Depuis elle combattait le crime et cela entrainés souvent quelques dommages collatéraux. Elle devint ma cible prioritaire, mais pas spécialement pour l’enchainer, plutôt pour lui proposer de collaborer. Ce fut sur un vol piégé qu’on l’a eu et c’est cette nuit-là que je lui ai proposé de rejoindre la police. Assez étranges comme proposition, plusieurs de mes collègues me dirent que j’étais folle, ma place fut mise en jeu. Mais une justicière comme ça, il faut mieux savoir la canaliser et l’avoir comme allié, ça valait le coup de prendre ce risque. La nuit fut longue, je me disais qu’elle n’allait jamais accepter et que je n’aurais plus la chance de l’avoir si facilement, mais au matin j’eus la surprise de la voir entrer dans le commissariat et d’accepter ma proposition.

Ce fut le début d’une belle amitié, de la plus belle amitié qui existe au monde. Elle avait toujours la forte tête, mais elle apprenait vite. Bon il faut avouer qu’elle a toujours du mal à faire le côté administratif de ce travail, mais elle a quand même des atouts de tailles face aux brigands. 2 années tranquilles à chasser uniquement des petits gangs et à mettre devant le tribunal quelques voyous. Pas la moindre rumeur sur C et je pouvais même me permettre de retourner à la Ligue de temps en temps, avec VI par contre.

Puis arriva Jinx. Ce simple mot de nos jours a le pouvoir de faire peur à toute la population. Elle est imprenable, imprévisible et complètement folle. Elle a comme cible prioritaire VI et je me suis dit à plusieurs reprises qu’il faudrait la mettre sous protection, pour son bien, pour qu’il ne lui arrive rien. Enfin, si c’est possible d’obliger VI à rester sous protection. C’est comme vouloir éteindre un volcan avec un petit jet d’eau. Enfin bon, ça ne change pas que cette fille fait de la démesure d’explosion et jamais nous n’arrivons à lui mettre la main dessus assez longtemps pour l’arrêter. Même dans la police les pertes sont trop importantes. Ma place est en jeu, les rumeurs commencent à dire que je suis trop fatiguée et que je n’arrive plus à assurer la protection de la ville. C’est faux, j’utilise tous mes atouts pour la retrouver, mais comment user de logique, face à un ennemi qui n’en a pas ? Puis Jinx arriva aussi dans la Ligue des Légendes, mais sur ce terrain neutre, je ne pouvais pas l’arrêter. Elle se moquer de nous, nous humilier, puis une fois les combats terminés, retournés commettre ces crimes à Piltover.

Et un jour, le monde bascula. Enfin c’est ce que tout le monde disait. La Ligue des Légendes fut fermée du jour au lendemain, beaucoup de champions disparurent, les monstres et les criminels enfermés dans les prisons du complexe furent à l’air libre. Je voulais comprendre ce qui était arrivé à la Ligue, je pouvais comprendre et trouver la vérité, mais Jinx était de plus en plus violente. Les gangs se formaient sous le charisme d’anciens détenus et des rumeurs disaient que le Judge C était de retour. Tiraillé entre mon poste à Piltover et la Ligue, je travaillais encore deux fois plus pour répondre à toutes ces énigmes. Mais, lorsque la ville fut victime d’un nouvel attentat de Jinx, je reçus de la part du directeur de la police, une lettre qui mettait en doute mes compétences et qui me donnait 48 heures pour remettre Piltover dans le droit chemin. Je ne pouvais pas en parler à VI, mais ma carrière dans la police était peut-être sur sa fin.