Sivir ; life's cheap, death pays. [100%]

Sivir est assez grande. Elle n’est pas fondamentalement imposante, mais ses longues jambes font d’elle quelqu’un de plutôt agile. Elle est fine, ses formes sont reparties de manière équilibrées. Sa chevelure brune et épaisse rebondit bien souvent sur ses épaules carrées. La peau légèrement halée et les prunelles bleues, Sivir est femme que l’on peut facilement qualifier de belle. Néanmoins, si on le regarde dans en détails, son corps est marqué par ses nombreux périples. Quelques cicatrices par-ci par-là et  une certaine musculature sont visibles sur l’ensemble de son épiderme. Ses traits ne sont pas très fins, ils sont plutôt durs et tirés.
Sivir porte généralement son armure légère aux reflets dorés. Elle encadre son visage d’un bandeau de métal de la même couleur. Le tout est tenu par des bandes de cuir brun, et quelques émeraudes parsèment le tout pour lui donner un côté esthétique que Sivir apprécie.

Sivir est indépendante. Elle ne s’embête pas de courtoisie ou de politesse, elle ne se préoccupe que de ce qu’elle juge important. Et ce qui est important, c’est elle-même. La mercenaire est curieuse et déterminée, ce qui en fait une chasseuse professionnelle. Bien qu’elle préfère pourchasser des trésors, il lui arrive aussi de se servir de sa lame. Bien souvent, Sivir n’a pas de remord. Elle sait dégainer son arme lorsque le moment est opportun, et surtout, si cette mort lui apporte quelque chose. Oui, Sivir est quelque peu egocentrique. Mais ne la pensez pas prétentieuse, elle sert ses intérêts, voilà tout. Elle aime la solitude, la chaleur de Shurima, et jongler avec sa lame. Sivir est une jeune femme pleine d’assurance et de détermination. Elle n’a pas froid aux yeux. Néanmoins cela ne fait pas d’elle une tête brulé. La brune sait analyser les situations avant de s’y  jeter. De manière général, elle reste assez avenante. Elle a un bon fond, bien caché derrière son air compétiteur et ses traits durs.

Sivir est née dans le désert de Shurima.  Elle grandit parmi un groupe de nomade et s’enthousiasma rapidement pour les merveilles appartenant à ces terres. Dès sa plus tendre enfance, la brune se passionna pour les trésors et elle en fit sa renommée. Sivir était mature pour son âge et surtout très habile. Elle connaissait très bien Shurima, et respectait sa terre. Une fois jeune femme, la demoiselle chassa mille et un trésors, assouvissant son besoin primaire de curiosité. Sivir était compétente, elle maniait sa lame avec agilité et son regard savait où trouver le moindre indice. Bientôt, sa réputation s’étendit au-delà du désert, et des étrangers vinrent demander son aide. Bien qu’habituée à sa petite troupe de nomade, l’ambition de Sivir était sans limite. La jeune femme accepta donc les missions proposées. Sa détermination et son talent lui permirent de répondre à bien des offres, s’enrichissant comme jamais.  Sivir vagabondait seule, acceptant tous contrat lui permettant d’apaiser sa curiosité. On ne tarissait d’éloge à son sujet. Elle ne revenait toujours les mains pleines. Ses missions étaient à chaque fois un franc succès. Et la demoiselle s’en réjouissait.

Puis vint le jour où la garde Noxienne frappa sur la toile de sa tente. Sivir n’hésita pas lorsque le haut commandement lui demanda ses services. Cette nation était connue pour sa violence mais aussi pour sa richesse, et l’avoir comme bienfaiteur ne ferait qu’accroitre sa réputation. La nomade accepta sans se soucier des problèmes politiques dans lesquels la faction nageait. Elle trouva ce qu’on lui demanda de trouver, elle mena des soldats là où on le lui demandait. Shurima était un véritable labyrinthe pour les étrangers. Ce désert étant frontalier à Demacia comme à Noxus, il représentait un atout stratégique pour qui compte sera capable de le dompter. Sivir représentait un avantage pour les Noxiens, et sa maitrise du lieu faisait d’elle un guide hors du commun. Mais lorsque le conflit Ionien débuta, Sivir s’éclipsa. Elle ne souhaitait pas prendre part. La demoiselle était avant tout une chasseuse de trésor, une mercenaire. Elle n’avait ni faction, ni appartenance. Elle ne vivait que pour les quêtes que ses clients lui offraient. Servir Noxus en ces temps n’était pas bénéfique pour la jeune brunette qui se retira en silence. Elle savait bien que l’on ne quittait pas la garde Noxienne si facilement, mais Sivir profita du désordre occasionné pour s’échapper.

Bien évidemment, Noxus ne l’entendit pas de cette façon. Sivir dégaina sa lame lorsqu’elle vit les premiers gardes l’approcher. Inutile de fuir, s’ils l’avaient retrouvé ici, ils la retrouveraient plus loin aussi. Mais les assassins qu’elles s’attendaient à combattre ne vinrent pas. Au lieu de cela, une belle jeune femme au nom de Cassiopeia, accompagné de sa garde, lui proposa une offre. L’étrangère n’était autre que l’une des filles d’une des plus grandes familles Noxiennes. Mais outre son patrimoine génétique intéressant, Cassiopeia avait quelque chose de beaucoup plus intéressant : elle semblait connaitre l’un des plus grands trésors de Shurima, ainsi que son emplacement. Sivir ne put qu’accepter, l’adrénaline la gagnant déjà. Les deux femmes se rendirent donc au temple décrit pas la noxienne. Guidée par Sivir, elles descendaient au plus profond du tombeau. Mais une fois-là, aucune trace d’un quelconque trésor. Sivir s’excusa, persuadé que celui-ci avait sans doute déjà été pillé. Mais Cassiopeia ne l’écouta point. Elle s’avança près d’un caveau et tenta de l’ouvrir. Malheureusement, ce dernier semblait verrouillé. Sivir inspecta la statue triomphante qui se dressait au-dessus d’elles : celle d’un serpent gigantesque. Alors que la plus part des hommes les accompagnants avaient été perforés par les nombreux pièges présents, Sivir se sentit mal. Quelque chose n’allait pas, il fallait s’enfuir et vite. Un mauvais pressentiment la gagnait, et alors qu’elle intima à Cassiopeia de se reculer, cette dernière fixa le caveau.

Tout se passa très vite. La noxienne degaigna une courte lame et se jetta sur Sivir qui ne pu l’esquiver. Elle tomba au sol, lachant son arme que Cassiopeia s’empressa d’attraper et de placer sur le tombeau. Des lors, un bruit de pierre et de craquement raisonna. Le serpent majestueux prit vie, et sauta sur Cassiopeia, la mordant longuement. Le tombeau s’ouvrit à son tour, libérant un nuage de poussière et de sable qui fit tousser notre mercenaire. Sivir, encore abasourdie par l’assaut qu’elle venait d’encaisser, s’éloigna en rampant. Chaque mouvement la faisait tressaillir de douleur, elle avait la sensation que sa plaie s’agrandissait. Bientôt, ses dernières forces s’évaporèrent, et dans un dernier effort elle se tourna sur le dos. Ses paupières papillonnèrent, et elle eut juste le temps d’apercevoir une lumière bleu étincelante jaillir dans le brouillard, alors qu’un rugissement assourdissant raisonnait. Sivir perdit connaissance, baignant dans son propre sang.

La suite, Sivir ne s’en rappelle plus. Lorsqu’elle reprit connaissance, son corps trempé gisait sur le sol. Elle se trouvait sur la rive d’un oasis. Sa vision était trouble et elle se sentait faible, mais elle tint à se redresser sur ses coudes. Que s’était-il passé ? Elle toussa, recrachant l’eau qui s’était infiltré dans ses poumons, et tourna la tête lorsqu’elle entendit une voix grave prononcés son nom. Lorqu’elle le vit, Sivir paniqua. Elle se recula, engourdie, et cligna des yeux plusieurs fois. Alors qu’elle tenta de se pincée pour revenir à la réalité, le grand Azir lui parla à nouveau. Et ce qu’il lui révéla changea Sivir à jamais.

Quelques jours plus tard, une fois rétablie, Sivir reprit son activité. La mercenaire venait d’apprendre qu’elle n’était autre que la descendante du grand empereur Azir. Empereur qui venait tout juste de renaitre de son propre sang. Ce dernier lui promit de lui laisser le temps d’encaisser toutes ces informations Lui-même semblait avoir pas mal de tâches à accomplir, surtout depuis qu’il ne jurait que par la résurrection de son ancien empire. Mais Sivir ne souhaitait pas en savoir davantage. Elle retourna dans le désert en quête de trésor. C’était son gagne-pain, sa passion et son unique moyen de se vider la tête. Mais ses prochains contrats risquaient d’être compromis. Avec la libération de Renekton et son nouveau statut d’héritière de Shurima, les clients n’étaient  pas nombreux à sa porte.

Petit + : Sivir resta à l’institut. Cet endroit lui donnait la sensation de ne plus être simplement l’héritière de l’empereur Azir, mais bien une combattante a part entière de Shurima. Et puis, c’était bénéfique pour sa renommée.