- Présentation de l'animal :
Bonjour à tous les amis ! Je suis Stanéria, une des championnes (qui s'est inscrite à l'arrache mais chut) de NRP.
Nano. RolePlay (ou NRP parce que nous on aime quand c'est court) c'est un forum multivers dont la principale règle est : "Pas plus de quatre lignes." Six Nano-Mondes dont un temporaire et pas moins de dix personnages possibles (enfin si on peut avoir moins de dix persos mais... j'en étais où ?).
Bref, le personnage que j'ai choisi vient tout droit du Nano-Monde de X-Men. Rien à expliquer, c'est la reprise pure et simple de l'univers Marvel. Je mettrai en scène Dylann, un mutant de 17 ans actuellement élève à l'Institut Xavier. Sa mutation est principalement physique (voir son avatar) avec une résistance et une endurance très développées.
Comme je ne pense pas avoir besoin d'expliquer plus pour comprendre le texte, enjoy !
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Ah si, détail... Cayden est un autre PJ, son colocataire et meilleur poto à l'Institut. Maintenant enjoy !
Qu’on se le dise, Dylann James Adkins, alias Voltige et X-Man en devenir, était un habitué des
"Attention !".
Pas réellement dans le sens commun où le jeune mutant était prudent et précautionneux, loin de là, mais d’avantage dans… comment vous dire ?... les
"Dyn attention !!" paniqués de son ami Cayden pour trois fois rien ou la version angoissée
"Oh mon Dieu Dylann, fait attention !" de sa mère quand elle le voyait grimper sur la façade d’un immeuble, voir même les plus blasés
"Mais fait attention gamin ! C’est le cinquième arbre que tu te manges !" du Professeur Logan en séance d’entraînement ; ou dans un autre registre les –
(Mais je pense que vous avez compris l’idée, avançons un peu.)Cet
"Attention !"-là n’avait donc rien d’inhabituel à son palmarès. Juste ce qu’il fallait entre le sentiment d’urgence qui transpirait dans le ton, une légère note d’angoisse dans l’exclamation et un dosage subtile de mise en garde de la part de l’inconnu qu’il combattait. Et aucun arbre à l’horizon donc non vraiment, il ne voyait pas où était le problème.
"Oh le pauvre gosse" se lamentait une autre voix toute proche alors que notre X-Man
(stagiaire) cherchait encore à faire la mise au point de ses mirettes sensibles après le flash éblouissant.
"Putain il ne reste plus rien, que ses fringues ! Faut qu’on se tire d’ici avant que la rousse et les autres en collants rappliquent !""Qué rousse ?" s’entendait-il penser.
"Cayden ? M'c’est un oiseau rouge Cayden, enfin à moitié et certain'ment pas une fille." Il y eut un moment de flottement puis… 3, 2, 1...
"Ah mais l'Professeur Grey !" (Dylann était également réputé pour être un braaaaave garçon.)Un autre détail arriva avec un cran de retard dans sa petite tête : comment pouvait-il penser si techniquement il ne restait plus rien de lui ? Était-il devenu un être extralucide
(pour ce que mot signifiait, il le trouvait juste classe) ou une entité libérée de toutes limites physiques et tangibles ?
Un fantôme ? Un Esprit shamanique ??La petite tête continuait de carburer à plein régime et l’auteur vous fera grâce des théories les plus loufoques qui la traversèrent
(un pseudo-vampire astral de l’espace, vraiment ?) pour revenir sur ladite pile de vêtements sous-entendue plus tôt. Cette dernière s’agitait à présent frénétiquement, par à-coups secs et rapides, jusqu’à ce que notre jeune héros en ressorte. Enfin…
Dans les faits, il s’agissait bien de Dylann ; tout en griffes, en queue et en fourrure, mais l’aspect jeune ado monté sur ressorts était manifestement partit aux fraises pour laisser place à…. un… tamia rayé… monté sur ressorts, toujours.
A ce stade de l’histoire, le fouillis sous sa calotte crânienne faisait passer le vampire astral pour un banal meme Internet mais globalement, nous pouvions résumer par ordre de priorité ses pensées à :
1.
"J’suis pas mort ?" 2.
"Whouaaaa ! C’moi ou l’choses sont vach’ment plus grandes d’un coup ?" 3.
"Sont où l’zautres avec qui j’me bagarrais ?" 4.
"Mais… ç’sent l’popcorn ?" 5.
"Hey j’ai qu’quatre doigts par main ! S’passaient où ceux qu’manquent ??"(Le traducteur automatique du dynnien n’est pas encore totalement au point, encore désolée pour ce désagrément.)Il fallut tout de même un micro temps d’adaptation au tamia-Dyn avant de s’aventurer à pas mesurés s’élancer dans l’inconnu, trop grisé par cette nouvelle forme et les possibilités qu’elle lui offrait pour s’inquiéter outre mesure si cet état serait permanent ou non
(brave et terriblement inconscient le garçon). La force et la souplesse apportées par sa mutation semblaient toujours présentes, sa proportion à se cogner aux arbres et bancs publics également, et la populace newyorkaise ne manquera pas de parler du rongeur fou qui sautait partout dans Central Park, à la recherche de cette entêtante odeur de maïs soufflé qui lui court-circuitait le peu de raison qui lui restait.
Ce n’est qu’après une durée plus ou moins raisonnable où notre ami était tout à son délire de "super-tamia" qu’un soupçon d’inquiétude sur son devenir immédiat fit frétiller ses moustaches nouvellement acquises.
(Pour les plus curieux et/ou septiques qui se demandent pourquoi diable l’auteur prend tant l’ascendant sur son personnage au lieu de lui laisser exprimer son point de vue à sa guise… et bien… voyez plutôt dans ce court extrait :
"Caydeeeeeen ?? T’es oùùùù ??? Viens m’chercher ! Ah mais l’oiseaux, ç’mangent pas les éc’reuils ? AH ! J’suis en danger, au s’cours, au s’cours !! Mais… mais non, Cayd y dit qu’c’est l’tamias qu’bouffent les œufs d’cardinals rouges ! On dit cardinals ou cardinaux… ? OH MON DIEU UN CHIEN !! J’veux pas mouriiiiiiir !!"
Et j’en ai encore en réserve pour les plus courageux. Donc si vous le permettez, reprenons notre narration.)Le destin/karma/scenarium lui força la m- patte en lançant à ses trousses un énorme molosse
(taille relative quand on mesure 15 cm, 27 avec la queue) qui venait d’échapper à la prise de son bipède sur sa laisse. Avait-t-on déjà vu un sciuridae distancer à la course un fier représentant de la race canine
(c’est un bichon frisé, ce truc fait ta taille Dylann !) par maintes cabrioles et manœuvres audacieuses plus ou moins réussies ? Oui ; mais cette fois, le spectacle était juste plus amusant.
L’avantage au moins avec Voltige, c’est qu’humain ou bestiole, il usait de son instinct de la même façon. Ne demandez pas au jeune Adkins de réfléchir quand il saute de toits en toits, c’est multiplier les accidents, mais soyez certains qu’il parviendra à destination en un seul morceau
(principalement parce qu’il a une ossature renforcée de ouf mais passons). Or présentement, son sauve-qui-peut dans le parc l’avait conduit sur la bonne voie pour rejoindre le bar-appartement de sa mère… et comme nous avons un peu de temps devant nous, nous pouvons bien nous attarder sur une autre rencontre fortuite de "super-tamia".
L’auteur ignore comment se traduit l’équivalent du
"Tu es sur notre territoire petit" en langage rattus mais Dylann n’eut pas de mal à le comprendre quand il se retrouva museau à museaux avec une bande de rats d’égouts façon gangster et compagnie à quelques encablures de son foyer. Plus inquiet d’avoir les abajoues vides
(un truc d’écureuil sûrement) et donc rien à offrir en droit de passage que du possible passage à tabac à venir, il aurait suffit d’un minime déclic pour qu’il se rappelle qu’il était un X-Man
(stagiaire) bon sang et pouvait facilement leur mettre la branlée du siècle à ces voleurs de poubelles non mais oh !!
(Ma frustration de la fuite honteuse devant le bichon est encore bien présente si vous vous posez la question.)Les choses auraient pu être pires
(si si) sans l’intervention fortuite d’un autre groupuscule de nuisibles urbains, plus connus sous le nom de pigeon biset, venu également défendre ce bout de trottoir comme leur zone. Les poitrails gonflés et le roucoulement offensant, les volatiles n’en étaient à priori pas à leur première débâcle avec le gang des rats. Les insultes perdaient en finesse à chaque échange, scandalisant notre tamia-Dyn par leur violence
(et non je ne traduirais pas), jusqu’à ce que les mots ne suffisent plus et que l’honneur dût être lavé dans le sang.
Les rattus furent les plus vifs, mordant les ailes fragiles, points forts de leurs lâches adversaires pour les clouer au sol et leur empêcher toute retraite. Ces derniers répliquèrent à coups de becs, usant de ce qu’il leurs restait de pattes pour griffer et repousser les rongeurs sournois. Les plumes volaient, les injures aussi, et les premières blessures tâchèrent les rues jusqu’alors sereines de Manhattan.
Perdu au milieu de ce conflit d’une rare brutalité, notre jeune tamia ébranlé cherchait par où s’enfuir
(encore...) et regagner les siens vivant. Il voyait déjà sa mère, éplorée de la perte de son enfant unique, protestant contre ces guerres qui n’en finissent pas, que les pigeons et les rats n’en auront jamais assez de toute cette barbarie inutile !
(J’essaye de rendre la chose épique, merci bien, mais franchement on n’est pas au niveau de la Confrérie là les gars.)La cessation du combat s’abattit telle la main du divin en la personne d’un preux héros de shônen à la chevelure longue et dorée et le style otaku qui allait avec.
"Oncl’Ko !!" s’époumona Dylann en reconnaissant son oncle, sûrement en route pour rendre visite à sa sœur aînée. Les piaillements du tamia rescapé gagnèrent l’attention de Kozume, qui, en tant de dénouement de ce récit
(c’est décidé et non négociable), récupérera son neveu éreinté et permettra à l’auteur d’en finir également avec ce délire !
(Un tamia ?? Non mais je vous jure ! Et pourquoi pas un dragon en bouquetin ou un assassin en caneton pendant qu’on y est ?!
- Bah… C’tait drôle à jouer qu’même !
- T’as toi perdu la face contre un bichon frisé je te rappelle donc ne la ramène pas trop…)