NOM : Aphelios TITRE/SURNOM : l'arme des croyants LIEU DE NAISSANCE : Targon RÉSIDENCE : Targon OCCUPATION : défendre sa foi FACTION : Lunaris
PRENOM/PSEUDO : Veil ÂGE : trop jeune pour mourir COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? GETA LIEUX DU RÈGLEMENT : Vu et validé par Varus PRÉSENCE, COMMENTAIRES : présence relative et discrète
La compétition est amicale. Le public est rare, mais le match est tout de même diffusé pour les amateurs. Rien n'est annoncé en grande pompe et pourtant, la Ligue réserve une petite surprise à ses spectateurs. Sur l'écran se cristallise un visage anonyme, juste avant que l'on ne le voie se matérialiser près du Nexus, au milieu de ses alliés de circonstances. Contrairement aux autres Champions, l'inconnu ne semble pas prêt au combat. Il prend le temps, à genoux, de terminer une prière avant de boire le contenu d'une coupelle. Il pose une main au sol devant lui, puis comme ébloui un instant, la porte au dessus de ses yeux. Seulement alors, il se relève, et présente son apparence à la magie qui le fait connaître au-delà des frontières.
Seul son visage est à découvert. La base de sa tenue, d'un noir bleuté de ses bottes jusqu'à ses gants, est légèrement égayée par une tunique qui le fait apparaître plus massif qu'il ne l'est réellement. D'une couleur bleutée rappelant un clair de lune, elle est colorée subtilement d'indigo au col et à la ceinture, rehaussée par une écharpe d'un turquoise plus vif. Si sa mise paraît sobre de premier abord, une forme récurrente y est visible, faisant comprendre qu'il s'agit d'un ornement dont la signification est loin d'être anodine. Cercles et croissants se dessinent sur le tissu et dans ses échancrures, confirmés par le bijou qu'il porte ostensiblement au cou, et moins visibles ceux à sa ceinture et son poignet. Cette thématique est présente jusqu'à marquer son visage, coupant son œil et sa lèvre d'une faux nocturne.
Tête baissée, gestes mesurés, il garde une attitude de recueillement même lorsqu'il avance, et des murmures se propagent dans l'assistance : il n'a rien d'un guerrier, et par ailleurs, où sont ses armes ? Des hypothèses fusent alors que le combat se prépare, s'agirait-il d'un jeune mage prometteur ? Car jeune, il l'est indéniablement. Malgré la distance, les ténèbres des cheveux qui couvrent son visage et contrastent avec la pâleur de sa peau, ne peuvent cacher la pureté de ses traits.
La réserve du jeune homme est encore bien visible face aux petits sbires invoqués, devant lesquels il semble hésiter, restant à distance. Après un nouveau temps d'immobilité, il tend le bras vers l'avant, maintenant l'autre replié contre son corps, genoux fléchis dans une position étrange, qui parait presque absurde jusqu'à ce qu'un trait de lumière fuse, touchant un minuscule guerrier, le premier à s'effondrer et disparaître. La surprise du public recouvre presque une voix qui résonne, lointaine, relayée cette fois et cette fois seulement, par la magie de la Faille. Douce et féminine, elle fait écho à ce qui est apparu entre les mains du Champion.
"Née de la nuit, je t'envoie la lumière."
Une arme, que les sens des spectateurs peinent à discerner. Faite d'une matière trop pâle pour être du métal, presque irréelle. De son cœur pulse des rayons projetés par les tirs de son utilisateur, répondant à sa volonté.
Ce fut comme un déclic. A partir de là le jeune homme ne montra plus aucune réticence à se lancer corps et âme dans la bataille. Comme s'il avait changé à l'apparition de l'arme, au contact effervescent du combat. Pourtant chacun de ses pas, chacun de ses gestes restait savamment calculé, jusqu'à la position des doigts qu'il maintenait levés lors de ses rares moments d'immobilité. Le public découvrit alors un combattant parfaitement entraîné, agile et réactif. Sa vélocité n'égalait que sa versatilité. Entre ses mains, l'arme changeait d'apparence, de nature. Et avec toutes ses formes, autant de styles de combat différents, autant de mouvements imprévisibles.
Il ne sera jamais célèbre. Même son nom a échappé à la plupart des oreilles, prononcé par les seuls Invocateurs. Mais sa prestation ne sera pas pour autant oubliée, et parmi ceux qui l'ont appréciée, nul ne doute que les Champs de Justice reverront ce tireur peu commun, ce lunatique silencieux.Un combat dans la nuit, seulement éclairé par l'ombre de la Lune. Nul ne savait jusqu'alors que les Lunaris vivaient encore, autrement qu'en survivants reclus et condamnés à se cacher. La Manifestation de la Lune les avait fait connaître au-delà des monts, mais n'avait pas su leur permettre de vivre en peuple libre. Ce temps, enfin, est peut-être venu.
Suivant l'exemple de son aînée, un jeune moine s'est placé sous la coupe de la Ligue des Légendes. Ce visage jusqu'alors inconnu, est destiné à rester discret, mais à faire entendre une voix qui n'est pas la sienne. Son combat est celui d'un peuple oublié et persécuté. Celui de sa sœur, celui de la Lune.
Nul ne sait qui il est. Nul ne le saura jamais. Excepté celle qui partage ses pensées si souvent que leurs esprits se confondent.
Il est seul. C'est ce que tous croient. Un jour peut-être verront-ils la vérité. Porté par sa foi, il n'arrêtera d'avancer. Un corps, deux esprits. Deux cœurs, une âme. Séparés, pour mieux se trouver. Inaccessibles, pour être ensemble. Il possède un soutien indéfectible. Invisible. Omniprésent. Au point de devenir dépendant de son essence, de sa caresse, de sa voix. Afin de soutenir son peuple, sa foi, sa voix. Jusqu'à sacrifier sa douceur, son souffle, sa voix. Il a fait le choix de la souffrance.C'est ton choix, Aphelios. Et je le comprends. Il est insensé, mais judicieux... dangereux. Oui... Tu fais connaître notre peuple au monde entier. Tu t'exposes à la lumière du jour, éclipsant le couvert de la nuit... pour ce que tu estimes être juste. J'ai peur, Phel. Tous connaîtront ton visage. Le danger rôde à l'ombre de tes pas. Pourrais-je seulement te protéger... Oh... Je ne savais pas que tu voulais devenir une légende. Je me trompe, n'est-ce pas ? Tu deviendras en quelque sorte... intouchable. Leur fais-tu confiance ? Tu connais pourtant les évènements précédant notre arrivée. Mais cela ne te dissuade pas. Notre peuple mérite d'être défendu autant que n'importe quel autre. Je te suis. Mon frère... Elle rit. Toi qui parles si peu... deviendras la voix des croyants. Tu vois, je te le disais. Tu n'es pas qu'une arme. Et tu as raison. Cela nous aidera peut-être à la retrouver. Mais notre orbite est déjà tracée. Je doute, Phel... que quiconque puisse nous sauver.
☾
Pourquoi ton regard est-il si triste, Aphelios ? Tu n'as toujours fait que ton devoir, et tu le sais. Tu ne tues pas plaisir. Tu tues parce que tu le dois. Et crois-moi ou non ces questions que tu te poses, à chaque sang versé, à chaque cri étouffé, à chaque larme retenue, c'est ce qui prouve ta valeur, Aphelios. Ne tente pas d'oublier. La souffrance sera toujours là. Tu n'es pas qu'une arme. Tu es mon frère. Ne l'oublie pas.
Tu n'es pas seul.
☾
Il tue. Il plonge dans l'oubli. Il s'abîme dans la souffrance. Pour ne pas voir la peur. Pour ne pas entendre la détresse Pour ne pas sentir le déclin. Pour ne pas goûter l'agonie. Pour accomplir son devoir, et semer la mort. Des visages lui reviennent. Jamais il n'oubliera. Pas plus qu'il n'oubliera son but. Le pouvoir de la Lune est réel. La foi qu'il place en elle est vivace. Il flanchera, mais jamais ne renoncera. C'est elle qui le porte. C'est son orbite. Il tuera autant de fois qu'il le faudra. Pour elle. Même si le pouvoir de la Lune lui reste étranger. Même s'il doit payer le prix pour seulement l'effleurer de la main. Même si le poison doit couler dans ses veines. A jamais.
Aie confiance en moi.
☾
Les larmes qui coulent malgré lui le feront juger faible. Il chute si souvent... il se sent faible. Elle lui affirme le contraire. Il a tant donné pour sa cause... Il s'est fait arme vivante pour son peuple, s'est efforcé d'oublier émotions et sentiments, tout ce qui le ralentirait... pour avancer. Encore et toujours. Pour continuer à tracer sa voie, poursuivre son orbite. Mais il reste humain. Et j'y tiens. Tu es mon frère avant tout, et jamais je ne supporterais de te perdre. Jamais je ne permettrais de te perdre... ni que tu te perdes.Nuit sans lune. Le poison s'était depuis longtemps dilué dans ses veines, la douleur dissipée dans ses muscles, oubliée par ses sens. Sa mission terminée, elle lui avait recommandé de laisser reposer ses muscles transis, continuellement torturés. Par les entraînements, par le venin, par son devoir. Nuit sans sommeil. Il faisait face au vide. Dans son corps, dans son esprit. Au silence. Au manque. A l'ennui. Seule la flamme vacillante d'une bougie éclairait l'obscurité de sa couche solitaire. Yeux grands ouverts, il fixait les murs, le plafond. Suivait les formes créées par la faible clarté. Des visions. Des souvenirs. Nuit. Une fleur à son chevet. L'ombre en dessine les pétales. Elle luit dans la coupe de ses mains. Délicate, fragile, redoutable, puissante. Nocturne. Plus flamboyante que le soleil à la convergence des lunes. Un pétale se détache, glisse sous sa langue. Il goutte son amertume, cherche sa chaleur, embrasse sa douceur, accueille la douleur.
"Phel..."
Un murmure dans la nuit, manifestation lointaine. Elle comprend. Elle sait pourquoi il l'appelle. Seul sur sa couche, il ferme les yeux. La douleur lancinante le tient en éveil. Mais la flamme a blanchi. La douleur lui est familière. Elle reste, témoignage de ce à quoi il aspire. Elle fait partie de lui. Son corps, enfin, est détendu. Son esprit, en paix. Le vide n'est là que pour faire place à celle qui jamais ne quitte ses pensées. Il sent une main sur son front alors que peu à peu sa conscience rejoint ses sens, dans l'obscurité.
"Dors, mon frère..."
*Aphelios*
Sona Buvelle
Les mots sont des notes de musiques
Sona Buvelle
Ven 20 Mar - 18:01
Au début on voulait pas valider : Tu ne respecte pas le code pré-établi de la fiche. Tu as menti sur ton identité. Tu n'as probablement pas relu le règlement et tu as usé de tes souvenirs pour valider le code.
MAIS QUE VEUX TU ?! On a pas trouvé de reproches pertinents ... C'est bien écrit, le personnage ressort bien, on retrouve tous les points qu'on recherche dans une fiche et tu maîtrise l'univers. Et puis en plus de ça tu as une jolie plume et un joli code. Donc voilà ! On te valide. On te félicite même ! T'es content ? Alors maintenant tu vas faire une fiche de relation et comme punition, tu vas faire des jolis RP ! Allez hophophop ! Plus vite que ça !
Non sérieusement bravo, j'espère que tu t'amuseras beaucoup avec ce personnage qui te tient tant à coeur. A très vite à la réunion téléphonique du club nouvellement fondé des muets anonymes.
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Ven 6 Mar - 19:05
