Elise, la reine des araignées [Terminée]

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*Elise Zavaan*
*Elise Zavaan*	Ven 17 Jan - 0:25 « Gaze upon me and despair » Personnage • NOM : Dame Elise Zavaan-Kythera • TITRE/SURNOM : Dame • LIEU DE NAISSANCE : Noxus • RÉSIDENCE : Noxus • OCCUPATION : Leader d’un culte, noble dame et championne à ses heures perdues • FACTION : Noxus (Rose Noire) Joueur • PRENOM/PSEUDO : Isaylice • ÂGE : 28 ans • COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Google a été… « gentil » • LIEUX DU RÈGLEMENT : Vu et validé par Varus • PRÉSENCE, COMMENTAIRES : Variable PhysiqueCaractèreHistoire Que dire de la sombre prédatrice du manoir Zavaan alors qu’elle passe dans le miroir ? Ses apparences sont et furent multiples, tantôt divine et enchanteresse, tantôt morbide et monstrueuse. De par la bénédiction du dieu arachnéen, dame Zavaan s’est vue transformée en une changeforme, une métamorphe capable d’arborer tout aussi bien la forme d’une sublime femme que celle d’une araignée aux proportions gigantesques. La première n’a d’autres buts que de vous voir l’approcher, fine, athlétique, dotée du galbe séducteur aux endroits stratégiques, elle arbore le corps d’une femme d’une trentaine d’année aux cheveux mi longs sombres peignés en arrière, tenus par une étrange tiare d’un carmin dérangeant. Sa peau est de la porcelaine la plus blanche, aussi douce que la soie, sans la moindre imperfection. Lisse, mais pourtant ferme, elle épouse avec la douceur d’une caresse le moindre contact, se love contre la peau et le tissu qui pourrait venir la flatter. Mais tout n’est pas qu’affaire de physique dans le sombre enchantement que la dame projette sur ses visiteurs et proie, sa voix participe aussi à cette langueur dans laquelle elle entretient ses interlocuteurs. Chaude et basse, elle parvient à faire entendre chacun de ses murmures à l’autre bout d’une pièce, mais parvient également à dresser les poils de chacun de ses auditeurs alors que ses mots vibrent en leur être, se répercutant dans l’écho de leurs pensées pour finalement les occuper pleinement. Une discussion avec la belle est un combat contre soi-même alors que toute la nature de l’être le pousse à se laisser aller, à rester un instant de plus à écouter sa voix, à admirer sa stature, sa cambrure, à se glisser dans ses draps. Mais derrière cette froide beauté, se cache également un monstre, une seconde forme bien moins reluisante selon des standards humains, mais au firmament de la beauté pour sa détentrice. Dotée de huits longs membres arachnéens engoncés dans une chitine sombre aux éclairs pourpres, la bête se déplace en silence pour approcher ses proies, ses huit yeux sombres fixés sur elle sans rien perdre de son environnement, captant chaque mouvement, chaque onde reproduit dans les supports sur lesquels elle se tient par un réseau de minuscules cils invisibles parsemant sa carapace. Pour certains l’insondable maîtresse de la famille Zavaan est un monstre en déguisement de femme, pour d’autres au contraire, elle peut représenter l’excellence noxienne dans toute sa splendeur. Pour tous cependant, ce serait une erreur. Si Elise correspond en effet aux critères d’excellence personnelle et d’ambition de la sombre cité, aucune de ses pensées ne s’est jamais tourné vers le bien de sa maison ou de sa nation, tout, de ses actes à ses sacrifices n’ont toujours été que dans la recherche d’une notion aussi fluctuante que personnelle, le pouvoir. Pour certains, le pouvoir s’exprime par la puissance physique, la capacité de destruction d’un individu, l’impact qu’il peut avoir sur le monde et son environnement. Pour d’autres, il repose dans les capacités magiques et la manipulation des forces ésotériques du monde… Pour Elise le pouvoir reposait en une chose très simple, dont elle était déjà détentrice, la beauté… Que l’on soit fort, que l’on soit un mage accomplit, que l’on soit érudit, cela importe peu lorsqu’un battement de cil, le glissement d’une étoffe de soie sur une jambe menue, lorsqu’un sourire peut pénétrer aussi profondément vos pensées et ce sans artifices magiques. Il n’est guère de moyens hormis la tragédie permettant d’endurcir un cœur au point de le prémunir des charmes de la sombre tentatrice et le temps permis à la reine des araignées d’étendre le champ de ses vastes capacités de manipulation. Car la puissance n’est rien face à la capacité d’influencer les cœurs, un homme, une femme, reste toujours seul quelque soit sa puissance et donc faillible, un général n’est rien sans ses hommes, une guerrière n’est rien sans ses armes, un mage n’est rien sans le temps de préparer ses sorts, or personne n’est plus faible que lorsqu’il ne perçoit pas le danger derrière un sombre sourire. La dame des Zavaan est ainsi une prédatrice dans l’âme, sans pitié ni mépris pour ses proies, elle ne fait qu’accomplir l’action qui la mènera à son but suivant, sa destination, sans prendre gare aux vies qu’elle aurait à faucher sur son chemin. Car tous ne sont que cela, des vies, des obstacles, des moyens ou au mieux des sacrifices. Le cœur de la belle n’a de place que pour elle, son dieu et ses enfants et encore, d’aucuns pourraient argumenter que même ces derniers ne sont que des outils pour elle, simplement plus utiles que la moyenne… Trois chocs sourds résonnèrent à la porte de l’imposant manoir. Le son véhicula lentement au travers des halls vides de la demeure, se répercutant loin, loin, dans ses profondeurs, changeant de nature et perdant la tonalité enjouée de leur première émission pour ressembler à la cloche sinistre sonnant le glas d’une vie. L’homme à leur origine se trouvait pourtant encore bien vivant, fier, droit dans son armure sombre, ses longs cheveux blonds glissant avec langueur le long de son crâne pour créer un panache solaire dans son dos. Il était habitué à constater le sourire des femmes sur son passage, même au sein de Noxus la dure, le cœur des habitantes n’était pas à l’abri d’une œillade langoureuse de ce fier capitaine de la légion. Cependant, ce n’est pas en conquérant qu’il se présentait à cette porte, mais en requérant. Hanté par la vision de cette étrange femme qu’il avait aperçu au bal fêtant la victoire des invocateurs sur la froide sorcière du nord, la veille. Alors que ses pensées le ramenaient au soir précédent et à cette fugace apparition au balcon de la propriété de cette sombre inconnue, la porte s’ouvrit avec le grincement caractéristique d’un manque d’entretien, offrant la voie à un vent sépulcral émanant des profondeurs de la demeure, venant faire voleter les fils d’or de la chevelure du capitaine. Un homme, ou du moins le supposait-il sous cet uniforme sombre ne laissant paraître que bien peu de peau, s’inclina devant-lui, l’interrogeant sur la raison de sa présence d’une voix grinçante. « Faîtes-moi introduire auprès de votre maîtresse mon brave, le capitaine Coldway souhaite s’entretenir avec elle. » Semblant répondre à la mention de la légion avec la vitesse qu’attendait le capitaine, le domestique s’inclina de nouveau avant de l’inviter à le suivre d’un geste, refermant difficilement la porte derrière son invité. Prenant la suite du domestique, Victor Coldway pénétra les lieux, son pas seul résonnant dans les couloirs vides. Au bout de quelques instants de marche il fut introduit dans un petit salon, seule pièce éclairée qu’il ait pu observer durant son observation, mais néanmoins décorée avec soin. Un âtre imposant accueillait le flamboiement incandescent d’un feu de cheminée, ramenant un semblant de chaleur dans le corps meurtri par le froid du capitaine. La bise hivernale hurlait encore à l’extérieur, ses tentatives d’infiltration de la demeure provoquant sifflement et grincements dans les étages. Le domestique reparut par deux fois durant son attente, tout d’abord pour lui signifier que la dame des lieux avait bien accepté de leur recevoir et enfin pour lui apporter une coupe d’un vin délicat tiré des caves de sa maîtresse qui lui fit oublier un temps le lent écoulement du temps. Il ne prit pas immédiatement conscience que son attente avait pris fin ou du moins pas consciemment. Le premier signe fut un étrange sentiment qui lui remonta le long de l’échine, un frisson, une étrange tension, puis le bruissement de la soie lui parvint aux oreilles. Il prit soudainement conscience qu’il n’était plus seul dans la pièce, qu’une autre chose, un autre être existait dans le même espace que lui, mais il ne saurait dire depuis quand. Destabilisé, il se retourna avec plus de brusquerie qu’il ne l’aurait souhaité pour découvrir celle qui trompait ainsi la vigilance d’un soldat aguerri. Majestueuse, elle avançait vers lui d’un pas lent, engoncée dans une robe de soie sombre, soulignant avec sensualité la courbure de ses hanches pour s’évaser à la naissance de son entresein et reposer finalement à mi-chemin de ses épaules, dévoilant une gorge délicate à couleur d’albâtre. Ses lèvres maquillées de couleur sombre s’ourlèrent d’un sourire froid alors qu’elle s’inclinait profondément avec une grâce de danseuse. « Capitaine, j’ai crû comprendre que vous requériez une entrevue ? » Se rappelant à ses manières après un instant d’absence, l’homme s’inclina à son tour, pliant le buste en sa direction tout en rigidifiant sa posture. Tout en lui, de ses gestes à son regard criait le soldat, un homme d’arme ayant eu une éducation, certes, mais à qui la rigueur avait été enseignée dans le fer et le sang. « En effet, ma dame. Vous me pardonnerez j’espère mon intrusion, ma-… » « Mais vous souhaitiez me revoir. » Nota t-elle sur un ton de froid amusement alors que son regard se plantait dans celui du soldat. Les joues de l’homme se retinrent de s’empourprer, mais la suite de ses mots mourut sur sa bouche, saisit par l’aisance avec laquelle elle avait saisi le but de sa visite. A réflexion faîte et en la découvrant de nouveau, il pouvait cependant comprendre qu’il n’était peut-être pas le premier à avoir ainsi envahi la demeure de ses ardeurs. « Vous précédez mes pensées, ma dame… » Confia-t-il avec un sourire amusé. « Et me privez de l’occasion de vous narrer l’excuse que j’avais inventé. » Sa tentative lui offrit le spectacle d’un second sourire, tout aussi froid que le premier, mais également teinté d’amusement. A pas lents, son hôte s’approcha de lui pour lui offrir sa main. S’inclinant une nouvelle fois, le capitaine se fendit pour venir en caresser le derme d’un souffle sans toutefois le toucher réellement avant de se relever, confiant en son charme et nourrissant déjà en son fort intérieur des projets pour le futur de cette rencontre. « Je vous prie de me pardonner, la solitude a tendance à pousser à raccourcir bien des choses, même les plus délicieuses… » Un troisième sourire naquit sur les lèvres sombres, un sourire qui réveilla ce sentiment étrange dans la nuque du capitaine, ce léger frisson qui ne devait rien au plaisir ou au froid, pourtant déjà son hôte continuait, enjôlant lentement son esprit de la douce chaleur de ses mots. « Vous me surprenez à vrai dire en plein repas, peut-être accepteriez-vous de vous joindre à moi pour m’exposer plus avant vos pensées sans interruptions ? » La proposition était tentante, mais bien trop rapide, l’homme hausse un sourcil alors que la maîtresse des lieux semblait déjà lui confier les clefs. A peine arrivé qu’il se trouvait déjà accepté, sans même s’être présenté… Tout semblait bien facile avec cette femme. Le désespoir étreignit-il le cœur d’une beauté pareille pour lui ouvrir ainsi son intérieur sans plus amples connaissances ? Etait-elle si avide de visite ? S’apprêtant à refuser et prendre congés le capitaine abandonna le cours de ses pensées lorsque la dame des lieux vint glisser son bras autour du sien, lui intimant de la suivre d’un geste doux alors qu’un serviteur ouvrait la porte du salon sans qu’elle lui en donne l’ordre. Tout allait trop vite, il perdait le contrôle de la situation et pourtant il se retrouvait à arpenter les couloirs froids du manoir, s’engouffrant toujours plus loin dans ses profondeurs. Son esprit semblait se diviser entre d’une part le froid analyste qui ne comprenait pas comment la situation pouvait évoluer ainsi et surtout pourquoi il continuait dans cette voie et de l’autre l’humain, celui qui sentait la poigne douce, mais directive, de son hôte dans la sienne, qui observait ses lèvres sombres s’ouvrirent avec un soupçon d’anticipation. Profitant de cette scission, de cette hésitation, la dame le mena jusqu’à l’arrière du bâtiment. Aucune table en vue, aucunes cuisines, aucuns domestiques ne s’affairant. La surprise croissait lentement alors qu’il se rendait qu’il n’apercevait déjà plus aucun éclairage et que l’ensemble de la pièce se trouvait plongée dans les ténèbres alors que le soleil hivernal brillait encore au zénith à l’extérieur. Il pouvait apercevoir des draps dans l’ombre, de longs drapés pâles s’élançant au travers de la pièce, partant étrangement des coins ou des murs. Alors que son esprit s’interrogeait, commençant à douter de sa première interprétation, il entendit un bruit dans son dos, le choc sourd des portes se refermant, dans sa main, la poigne perdit de sa douceur gagna en fermeté, en force… * Elise se laissa aller dans un canapé carmin, s’accordant un instant de repos après la frustration de la visite. Cet imbécile était arrivé bien trop tôt, alors que les jeunes naissaient à peine. L’ensemble du manoir aurait rapidement résonnait du crissement de leurs adorables petites mandibules. Elle le prévoyait pourtant pour son prochain voyage à l’est, sa prochaine escapade. Un capitaine au corps ferme aurait été un distrayant passe-temps durant la longue semaine dans sa cabine, mais voilà que l’homme s’était trop empressé. Avait-on vraiment idée de se présenter aussi tôt chez une dame ? Noxus était-elle tombée si bas que les hommes se précipitaient ainsi pour cueillir un fruit aussitôt repéré ? Soupirant d’exaspération elle repoussa le visage du capitaine de la pointe du pieds. Son faciès, figé par l’effroi ne pouvait transmettre le moindre sentiment alors que la douleur étreignait son corps, paralysé par le venin de certains de ses petits. Bientôt on ne le verrait plus, complètement dissimulé sous la soie du cocon qui le recouvrait peu à peu et le phénomène de maturation pourrait s’entamer, le préparant juste à temps pour le prochain repas. Pourtant, le sentiment d’insatisfaction de la belle persistait. L’homme s’était méfiait, mais avait été trop faible pour résister, la privant de la joie sauvage de la traque, de la manipulation… Soupirant une dernière fois elle se redressa, mettant de l’ordre dans sa tenue avant de quitter la pièce, laissant à ses enfants le soin de finir de préparer leur propre repas. Pour sa part il semblerait qu’elle doive se préparer à sortir si elle ne souhaitait pas que le projet trajet pour honorer son dieu se réalise sans offrande… Elise et la League** La reine des araignées mis un certain temps à découvrir l’institut de la guerre et son appréciation auprès du peuple, mais une fois ceci fait son intérêt fut attisé très rapidement. Chacun y allait de son pari, de son avis, les champions dépassaient leur statut d’être mortel pour devenir des icône, attisant l’admiration chez un public toujours plus compliqué par ces gladiateurs magiques. Consciente de l’avantage que pourrait représenter une telle célébrité avec son physique et ses besoins tout particuliers, elle mit rapidement en œuvre une approche subtile de l’institut dans l’optique de se faire recruter. Ne figurant dans leurs registres que sous son seul prénom et arborant une tenue bien loin de la mode noxienne, elle prit garde à ne jamais permettre de lier les identités d’Elise la championne et de dame Kythera, femme noble vivant en ascète dans son manoir délabré. A l’heure actuelle elle préfère rester en retrait, attentive au développement des évènements pour décider si oui ou non son intérêt est toujours aligné avec celui de l’institut. Pour cela elle maintient encore des relations distantes avec certains champions, mais a bien prit garde de ne pas intervenir directement ni de choisir un camp trop… hâtivement.
*Elise Zavaan*


Sona Buvelle Les mots sont des notes de musiques
Sona Buvelle	Dim 19 Jan - 22:26 Coucou et bienvenue Elise ! Je souhaite avant tout te souhaiter... Toutes mes gégélicitations ! Tu es Validée, Camidée et Sonalidée ! Je pourrais parler très longuement de ta fiche mais ta plume a conquis l'ensemble du staff dès les premières lignes ! Les descriptions sont au top, le personnage bien cerné et le style correspond parfaitement à la championne incarnée ! La construction de l'histoire est très efficace et le déroulement nous a beaucoup plu : On SAIT ce qui va lui arriver... On le VOIT s'empêtrer dans la toile.. Mais c'est si succulent !!! CEEEEEPENDAAAAANT ! Avant de pouvoir te mettre ta jolie couleur et de t'envoyer faire une jolie fiche de suivi, nous aimerions que tu nous écrive un petit paragraphe concernant le contexte du forum et l'avis d'Elise (qui est une championne) sur l'Institut de la Guerre. Une fois cette formalité faite, tu pourras te lancer dans l'aventure ! Des bisous et à bientôt, Le STAFF
Sona Buvelle


Varus Le Dernier Gardien ~ Papi Varus ~
Varus	Mer 22 Jan - 18:02 Bonjour Elise. ~ Le complément sur la Ligue est désormais parfait, je te confirme donc ta validation définitive en notre nom à tous. Tu trouveras certainement bientôt des ~~victimes~~ interlocuteurs à ton goût. Tu peux désormais créer ta fiche de suivi et une demande de RP si cela peut t'aider à trouver des partenaires ! Il ne me reste donc plus qu'à te souhaiter un bon RP !
Varus


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