• NOM : Inconnu • TITRE/SURNOM : Shaco, le bouffon démoniaque • LIEU DE NAISSANCE : Inconnu • RÉSIDENCE : Aucune • OCCUPATION : Tueur à gage (et à son compte) • FACTION : L'humour
Joueur
• PRENOM/PSEUDO : Daerusc • ÂGE : 20 • COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Recherche sur Internet, Topsite • LIEUX DU RÈGLEMENT : Validés par Varus • PRÉSENCE, COMMENTAIRES : Toujours présent, peut-être même dans votre dos...
Il était venu dans ma boutique pour acheter quelques produits. D’habitude, je ne fais pas de jugement sur mes clients. Ce sont tous des gens mal famés et dangereux. Mais ils payent et c'est tout ce qui m'importe. Shaco n’est pas comme les autres clients que j’ai pu recevoir dans ma boutique. Il savait à l’avance ce qu’il venait chercher et ce que je n'avais plus en stock. Mais c'est surtout son profil atypique que j'ai retenu de lui.
Je me souviens très bien de son entrée. Son bonnet glissait sur le haut du montant de la porte et pourtant, ce n'est pas une porte faite pour les nains. Il s'était approché de mon bar en sortant de son costume rouge et noir une bourse pleine à craquer d'or. C’était un très vieux costume en tissu. On pouvait le remarquer aux multiples marques de couture dessus. Il portait un collier d'or comme cousu à l'intérieur. Il possédait également deux pierres sur l'avant du costume, pierres qui remplaçaient les boutons des chemises habituelles. Ses bas étaient amples et recouverts de carreaux noirs et blancs. Ses souliers aussi composés de tissus ne faisaient aucun bruit quand il se déplaçait. Je le soupçonne d’utiliser des runes de dissimulation sur ses jambières. Le genre d'équipement qu'on peut trouver dans les grandes forges Démaciennes. Mais pour être si discret, il devait probablement utiliser en premier lieu ses talents d'assassin. La dernière pièce de tissu était son chapeau de bouffon. J'ai entendu parler de rumeurs disant qu’autrefois, des grelots pendaient à son bonnet mais il les aurait perdu pendant son séjour à la Ligue. Je n'ai pas osé lui demander en personne pour le vérifier. Les pièces d’armures sur ses jambes et ses épaules dénotaient du reste. Elles étaient faîtes en acier et étaient recouvertes de pointes. Je me demande la force qu'il faut pour soulever cet équipement à longueur de journée. La dernière pièce, mais pas des moindres, était son masque. Cette pièce iconique du bouffon a fait froid dans le dos à de nombreuses personnes, moi compris. Et ce n’est pas sans raison. Le masque arborait un sourire large sourire en permanence, surplombé par un long nez pointu. Les dents dévoilées de manière affreuses semblaient faire partie intégrante du masque. Et le plus effrayant du tout, les deux trous qu'il avait à la place des yeux laissaient échapper une lueur bleutée inhumaine.
La bourse qu'il avait laissé en paiement contenait au moins le triple du prix de ses achats. C'était comme s'il n'avait cure de garder de l'argent sur lui. Toujours est-il que je me souviendrais pendant longtemps de ce personnage étrange et inquiétant. Je ne sais pas si Shaco est un humain ou un démon mais j'espère qu'il ne deviendra pas un habitué de la maison.“Plongeon dans l’univers morbide des tueurs en série Etude de cas numéro 100 : Shaco le Démon du rire
Shaco… Ma passion et mon dévouement pour la vérité m’ont poussé à étudier de nombreux tueurs en série mais ce bouffon dépasse tout ce que j’ai pu connaître. A mi-chemin entre un démon venu des plus sombres cauchemars et un assassin échappé d’un asile, je vais vous présenter tout ce que, malgré le danger, j’ai pu recueillir à propos du plus grand meurtrier multirécidiviste de notre ère, Shaco.
J’ai commencé par analyser les scènes de ses crimes et il serait honnête de dire qu’elles sont magistrales. On pourrait penser qu’il soit complètement erratique puisqu’il cible autant les riches que les pauvres, les vieux que les jeunes, les malfrats comme les innocents. Les scènes de crimes sont toutes différentes les unes des autres, chacune possédant son trait unique. Il ne tue jamais de la même manière laissant croire qu’il n’a pas de mode opératoire. Mais après avoir enquêté sur beaucoup d’entre elles, je remarque qu’il essaie toujours de s’amuser. Il a certes un sens de l’humour bien à lui mais nous pouvons régulièrement observer des traces de plaisanterie macabre sur les victimes. Que ce soit en étranglant un trafiquant d’humains avec des chaînes ou bien en laissant un message contenant une blague hilarante sur un cadavre, Shaco a toujours le mot pour rire. Hilarant, de son point de vue, évidement. Pour Shaco, la mort est amusante et mérite d’être exploitée à son plein potentiel. Que ce soit en s’occupant de ses victimes à l’aide de ses couteaux, de poisons et hallucinogènes ou de ses boîtes mystérieuses, il déborde d’idées pour remplir sa quête éternelle de l’humour. Shaco serait donc quelqu’un d’unique en son genre et j’avais besoin d’approfondir ce que j’apprenais sur lui.
La deuxième partie de mes recherches est centrée sur ce que j’ai pu apprendre de lui au travers de ses rencontres ; victimes, clients, fournisseurs et même les forces de police. Enfin, rarement des victimes… Mais ceux qui ont pu le rencontrer et rester en vie sont tous unanimes sur un point. Shaco est fou à lier. Mais malgré ce côté imprévisible, chacun pense de lui qu’il est méthodique et méticuleux. Pour Shaco, chaque détail compte. Il s’agit de quelqu’un de très minutieux et je soupçonne que cela puisse être compulsif. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, les personnes qui l'ont rencontré à plusieurs reprises prétendent que Shaco honorant toujours sa parole... jusqu'à ce qu'il veuille votre mort. Mais si ce jour venait, j'espère que vous avez une bonne assurance vie car personne n'a réussi à arrêter Shaco à ce jour. Quand les forces de police parviennent à le capturer, la seule chose qu’il reste entre leurs griffes n’est qu’une fine poussière orange disparaissant aussi vite qu’elle apparaissait, ainsi qu’un rire dément semblant venir de toutes les directions. Vous aurez compris, chers amis lecteurs, que Shaco aime se moquer particulièrement du manque d’efficacité des forces de police pour l’arrêter. Loin de moi l’idée de faire de même à leur propos, cela souligne à quel point cet homme n’est capturé que s’il le souhaite de bon gré usant d’artifices, de force et de magie pour s’enfuir. Débattre sur la véracité de l’utilisation d’arts mystiques sombres n’est pas mon objectif et c’est pourquoi je vais aborder le point crucial de cet article. Ma rencontre avec celui qui hante les cauchemars de tout un chacun.
En effet, j’ai pu moi-même rencontrer brièvement le tueur fou sans en mourir. Evitant de commettre les erreurs de mes prédécesseurs, j’ai évité de mentionner ma quête de la vérité à son propos, préférant revêtir l’apparat du client. La chose qui m’a sauté aux yeux est la bipolarité dans son comportement. Au début de mes observations, il était calme, silencieux comme s’il analysait mon attitude. Il restait immobile, assis sur sa chaise de l’autre côté de la table. A l’instant où j’ai questionné ses méthodes, il était devenu plus bavard. Il avait sorti un de ses couteaux et jouait avec la lame de ce dernier en discutant. Je commençais à être mal à l’aise du détail qu’il donnait quand il expliquait le plaisir qu’il prenait à torturer ses victimes, décrivant l’amusement qu’il en retirait. Puis sans la moindre explication, il avait repris un ton calme, marmonnant à voix basse, comme s’il discutait avec quelqu’un d’autre que moi. A cet instant, j’ai commis une erreur qui aurait pu me coûter la vie. J’ai évoqué le manque d’efficacité que pourrait créer une telle bipolarité lors de sa mission. J’ai bien cru que je n’allais pas revenir de ma rencontre après cette phrase. Il s’est brutalement énervé, défendant ses méthodes qu’il estimait inégalables. Le tueur froid et calculateur avait disparu, laissant place à une furie riant de colère dans un mélange effroyable. A mon grand soulagement, il s’est calmé, reprenant ses marmonnements inintelligibles. Afin de survivre à cette rencontre, j’ai mis fin au rendez-vous et suis rentré chez moi.
Avant de terminer cet article qui m’aura manqué de me faire tuer, spécialement pour le 100e article de ma chronique, j’ai une exclusivité à vous proposer. J’ai fait des recherches poussées sur le passé de Shaco et je pense avoir découvert l’origine du bouffon fou. Pour cela, j’ai requis l’aide d’un mage dont je garderais l’identité secrète dans cet article pour sa propre sécurité. Grâce à son expertise, j’ai pu découvrir…" [Le reste du texte semble avoir été déchiré.] Shaco traversait un bois sombre qui rendrait mal à l’aise n’importe quel homme peu aventureux, rangeant une feuille ensanglantée et déchirée dans sa poche intérieure. Son sourire toujours accroché à son visage, il avançait avec détermination au travers du sailli, connaissant pertinemment la position du lieu qu’il souhaitait rejoindre. Les bruits nocturnes de la forêt accompagnaient les pas du bouffon, excités par son rire inquiétant. Un faisceau de lumière blanc se laissait entrevoir dans les feuillages annonçant sa future destination. Il s’avança sur la clairière qui lui faisait face, la lune révélant un grand manoir fastueux. De belles fenêtres étaient visibles à l’étage ornées de sculptures de gargouilles. Aux abords du bâtiments, une étendue verte bien entretenue. Sur le toit, de hautes cheminées expulsant de la fumée blanche. Quelqu’un était encore réveillé à cette heure tardive. Pour la première fois, la voix rauque et sinistre du démon se fit entendre et la forêt se tut en un instant, spectatrice impuissante de ce qui allait arriver.
« On va bien s’amuser ! »
« L’intellectuel ayant proposé une nouvelle méthode de détection de magie à l’académie de Piltover est déclaré mort dans son manoir. Les faits se sont passés dans pendant la nuit précédente. Sa famille a subi des blessures laissant prétendre à de la torture. L’homme retraité a été mutilé et selon les autorités présentes, son état mental était grave. Il semblerait que le choc traumatique l’a poussé au suicide à leur arrivée. Il n’a été retrouvé sur les lieux du crime qu’un couteau planté du corps de la femme avec une note « Pris à son propre jeu ». Le coupable n'a pas été retrouvé mais les soupçons sont tournés vers le tueur en série… »
Shaco jeta son journal récemment volé par terre puis s’éclipsa dans les rues de la cité-état. Il traversait des ruelles couvertes du voile de la nuit, passant sciemment à l’écart des allées éclairées. Il riait des dernières nouvelles, encore amusé de sa nuit. Il se tut en passant devant une troupe de robots-gardes stupides, incapables de voir le bouffon se jouer de leur surveillance. Une fois la troupe passée, il se remit à rire et courir. Pendant sa course, un enfant le percuta. Il était très jeune et épuisé. Quand l’enfant leva les yeux vers Shaco, à la surprise de ce dernier, l’enfant souriait. Shaco fut d’abord surpris de la réaction du gamin mais reconnu son visage. Avant de partir de nouveau en courant joyeusement, il lui jeta une bourse pleine. Qu’importe l’argent quand on peut s’amuser du travail bien fait.
Shaco se dirigeait vers l’extérieur de la ville puis une fois sortit, prit la direction d’une forêt évitant précautionneusement le chemin principal. D’une démarche enjouée, il s’avançait entre des arbres tous similaires les uns aux autres. Il progressait avec confiance malgré la densité de la forêt jusqu’à ce qu’un cabanon délabré apparaisse. Il était recouvert de feuillages et entouré par des arbres. Shaco entra à l’intérieur et prit de la nourriture. Ses talents déplorables pour la cuisine ne lui laissaient pas le choix de voler sa nourriture dans les fermes voisines. Mais il pensait toujours à laisser un dédommagement en échange, troquant la nourriture contre ses boîtes surprises. Ces dernières étaient fabriquées par lui-même dans des endroits comme celui-ci, à l’écart de tout regard. Il en prit quelques-unes avec lui et sortit du cabanon. Traversant à nouveau le bois sinueux, il rejoignit un chemin avec des marquages. Il s’avança doucement jusqu’au panneau de carrefour.
« Qu’est-ce que nous avons là ? »
Une affiche en lambeau était accrochée au panneau. On pouvait y voir une image de Shaco, dessinée à la main. Shaco grognait de mécontentement en voyant cette ébauche si peu fidèle. Il piqua la pointe de son couteau contre son index et dessina sur l’affiche. Là ou un simple visage masqué était dessiné, Shaco avait rajouté un grand sourire au rouge de son sang, semblant satisfait de son ajout. Il était également écrit « PILTOVER POLICE WANTED : Shaco, Dead or Alive ». La prime est délavée et illisible. Depuis son intégration à la Ligue, les différentes cités-états se sont endormies. Cela lui facilitait bien la tâche pour ce genre d’escapades nocturnes mais l’adrénaline de la fuite lui manquait, parfois. Bien que le combat de mêlée ne soit pas son domaine de prédilection, il appréciait son service à l’Institut, ce dernier lui offrant certaines libertés. Mais la Ligue ne pouvant plus tenir ses promesses d’auparavant, elle ne lui était plus d’aucune utilité et il avait repris ses activités d’auparavant. Il reverra probablement son jugement le jour où un invocateur viendra de lui-même quérir ses services. Mais pour l’instant, Shaco allait rappeler son existence à tous ceux qui auraient oubliés le vrai visage de l’humour. Et sa première destination était l’endroit le plus amusant qu’il connaisse avec autant de fournisseurs experts que de clients cupides.
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Dim 22 Mar - 17:27
