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Epreuve 3 • Harmonie • Dùralas [DU] - Dusk Lumiris [DL]

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Maître de Jeu
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Mer 21 Oct - 17:54
Epreuve 3 • Harmonie • Dùralas [DU] - Dusk Lumiris [DL] 18042811493423808115690098
Interforum X

Epreuve 3 : Harmonie
Texte en écho : HARMONIE
Du samedi 24 octobre (00h01) au dimanche 25 octobre (23h59)
Parfois les choses vont trop vite autour de nous. Tout change, tout bouge et le chaos débarque dans nos vies. Les idées embrouillées, on ne parvient pas toujours à réfléchir ni à prendre les bonnes décisions. Soyez en paix avec vous-même, prenez le temps de vous libérer l'esprit pour retrouver l'harmonie dans votre vie.

Votre personnage est tracassé ou vient de vivre un évènement qui l'a profondément perturbé et il a besoin de temps pour prendre du recul et se sentir mieux. Racontez-nous comment il parvient à adoucir ses pensées et à retrouver la paix intérieure.

Rappel ○ Texte en écho :


En supplément :

• Aucun ordre n'est imposé, vous choisissez qui commence !
• Vous pouvez mettre une petite explication de l'écho entre les deux textes si vous l'estimez nécessaire.
• N'hésitez pas à rejoindre la ShoutBox si vous n'avez pas encore trouvé votre binôme. Wink
• Si vous ne souhaitez pas de commentaire, n'oubliez pas de le mentionner. :p :p :p
• Les mises en forme sont autorisées, mais privilégiez la lisibilité !
• A propos de mise en forme, vous pouvez mettre un joli avatar en utilisant le code de transformation ! (Et le sujet est là pour faire des essais au préalable ! Wink)

○ N'oubliez pas de faire une petite mise en contexte (univers / personnage) au début de votre post. (En spoiler, c'est bien.) CALIN Ainsi qu'un avertissement si vous constatez que votre post contient une certaine violence. ○

Maître de Jeu
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Rowtag
Invité
Anonymous
Rowtag
Dim 25 Oct - 4:06
Rowtag

Contexte et personnage:


La ville portuaire accueillait inlassablement les remous de la mer. Elle n’aimait pas le silence, lui non plus. Rowtag avançait face à l’étendue bleue. Son regard était porté sur l’horizon mais pas seulement, devant lui se trouvait une embarcation inoccupée, vide. Elle semblait de bonne facture, mais avait sûrement besoin de quelques réparations pour fonctionner parfaitement bien. Le djöllfulin se tenait là, bagage en main, pensif. Allait-il emboîté le pas d’une nouvelle entreprise ? Lui qui était si peu habitué à se tracasser avec de telles considérations, voilà que plusieurs questions le troublaient encore pour qu’il puisse franchir le cap. Songeur, il tourna le menton et ses yeux tombèrent sur une femme, une étrange femme aux cheveux bleues, assise sur un tonneau à une dizaine de mètre de lui. Ses longs cheveux bleues intrigua l’illusionniste. Ceci dit, ce n’était pas une couleur impossible sur Dùralas. Ses traits étaient doux et angéliques et un foulard à carreau était noué à son bras, mais ce qui attira le plus l’attention de l’homme fut l’objet qu’elle manipulait. La femme fixait droit le djöllfulin de ses pupilles vives tout en traçant des inscriptions sur une planche en bois. Tournant désormais les talons, il s’approcha et aperçu les outils qu’elle utilisait : quelques bâtonnets imprégnés de pigments inconnus. L’étrangère lui afficha une expression joviale tout en pivotant le support sur lequel elle avait dessiné. Les yeux de Rowtag prirent une forme incongrue. Alors qu’il comprit qu’il avait affaire à une portraitiste l’ayant pris pour modèle, se confronter à sa propre image eut un effet insoupçonné.

Il se rendit compte que sa posture n’était pas très vaillante. Les épaules légèrement relâchées, le corps las et un pied tourné vers l’intérieur : l’hésitation pouvait se lire dans sa position. Quand était-il devenu ainsi ? Il ne comprenait pas, ne se reconnaissait pas totalement, ou du moins, ne voulait pas continuer d’être comme cela. Il espérait que ce n’était qu’un moment de faiblesse, qu’une fausse note dans le concerto de ses rêves, qu’un faux pas dans le ballet de ses désirs. Il décida donc d’aller plus loin, de continuer plus en détail, et peut-être, trouver des réponses dans les couleurs et les formes qui le représentaient. Rowtag vit que ses vêtements le rendait plus prestigieux : sa veste élégante, ses petits bijoux qui donnaient un luxe subtil à son allure, le ruban rouge dans ses cheveux…Néanmoins, en s’attardant sur eux, l’on pouvait voir que quelque chose clochait. Tout cela sonnait faux et elle avait su le révéler tantôt par une zone d’ombre bien placée, tantôt par un détail tel qu’une petite déchirure. Le djöllfulin savait pertinemment que ces objets d’apparat n’était qu’une mascarade, un énième camouflage pour se jouer des autres.  Le placement de la lumière le rendait misérable, malgré la richesse proéminente. Eh bien, il n’était pas riche de toutes façons, il n’avait rien à voir avec ces bourgeois qu’il exécrait tant. De noble, il n’en avait que le déguisement mais derrière les bouts de tissus, son esprit fut soudainement teinté de tristesse en réalisant cette vérité : il n’avait que faire de lui-même, ces habits ne valaient rien, pas plus que tout l’or qu’il dérobait. Tout cela ne servait qu’à alimenter la machine insatiable de l’amusement et du plaisir de l’adrénaline. Mais s’amusait-il vraiment ? Risquer sa vie, ne pas avoir peur de la mort, était-ce réellement une bonne chose ? Utilisait-il son temps de vie de la meilleure façon ? Il ne savait pas. Il ne désirait pas vraiment savoir non plus.

A cet instant, le cambrioleur voulut s’arrêter là. Il ne voulait pas aller plus loin dans la confrontation avec son reflet, il sentait que cela allait faire ressurgir d’horribles choses qu’il ne souhaitait pas faire revenir. L’angoisse commençait à monter. Il leva la tête à la recherche d’un ailleurs plus respirable quand il prit en considération le sourire tendre de la dessinatrice. Soudainement, sa détresse s’arrêta, il respira, revint sur terre, pour finalement replonger dans le tracé de son visage. Son visage…Il ne l’avait jamais vu sous cet angle, c’était si perturbant. Sa face était blême, et ce, malgré les couleurs vives caractérisant le ciel crépusculaire qui l’entourait. Il était livide et sombre à la fois : opaque. Les pigments ne s’imprégnaient pas sur sa peau, il avait le teint semblable à des cendres et toute sa tête n’était qu’une masse rocheuse se murant dans le silence. Le temps d’une seconde, il songea : « Que cet homme paraît grave… » Mais cet homme…Cet homme à de longs cheveux noirs de jais et des cornes aussi pourpres qu’une lame meurtrière. Au diable ces cornes démoniaques ! Elles ont failli lui causer sa perte, il y a de cela plusieurs années, dans ce cachot humide et caverneux…Dans cette geôle coupée du monde, des siens, de sa dignité et de sa culture, de son existence. Tout cela pour avoir commis le crime d’être djöllfulin et pour assouvir les fantasmes d’une poignée de riches. Comment osait-elle dessiner ces cornes aussi simplement, sans se soucier de tout ce que cela impliquait ? Son coeur se mit à s’emballer, son corps se crispa, un mot allait sortir de sa bouche quand son regard se posa à nouveau sur la planche de bois. L’espace sonore ne fut point éclaté par la voix de l’homme et les allers-venues de la mer perdurèrent ininterrompus. Le ciel aux teintes multiples l’avait stoppé dans son ire et l’horizon qui se profilait au loin promettait un avenir de tout les possibles. Etait-ce raisonnable de concevoir une telle chose ? Etait-ce seulement rationnel ? Le temps avait-il vraiment ce pouvoir de tout surmonter, tout comme la mer, qui, à force de va-et-viens, creusait son sillage dans les montagnes ? Allait-il un jour forcément trouver la sortie du tunnel de ses cauchemars ?

Le djöllfulin contempla une dernière fois sa silhouette, il était médusé. Il ne chercha ni à remercier la femme, ni à la confronter, il lui darda deux pupilles d’ambre écarquillées et retourna à sa position initiale. Après avoir atteint le pont de l’embarcation, son esprit imagina toutes les aventures que lui réservait le monde de la piraterie. Un terrible sourire écarta ses lèvres et l’angoisse de tout à l’heure s’était transformée en une réjouissante excitation. Il savait très bien que certaines choses allaient devoir être réglées à un moment donné…Mais c’était trop tôt pour lui, trop difficile, alors il ne lui restait qu’à faire ce qu’il était sûr d’apprécier : embrasser la voie du crime et continuer de se jouer de ces bourgeois grotesques nonobstant les risques et conséquences. Ce n’était pas vraiment une paix stable, mais cela suffirait amplement et puis, quelque part, il se complaisait dans l’instabilité. C’était fort plus amusant voyons ! Le prendriez-vous pour un de ces gentilhommes aux valeurs encore plus fumeuses que ses illusions ?


1214 mots
Rowtag
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Lyanora M. Caelum
Invité
Anonymous
Lyanora M. Caelum
Dim 25 Oct - 19:00
Lyanora M. Caelum

Contexte et Écho:



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Épreuve 3 – Écho - Harmonie
Lyanora
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Rowtag
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On n’oublie jamais la caresse froide d’une lame contre sa gorge. On a beau nié, on a beau faire tous les efforts qui soient, jamais la douce étreinte angoissante de la mort ne nous lâche une fois qu’on l’a sentie contre notre peau, une fois que ce frisson avare de la vie s’est fait sentir et a engourdi l’entièreté de notre être ne serait-ce qu’une fois. J’ai l’habitude maintenant. J’ai l’habitude qu’il me guette et tente de m’emporter avec lui. C’est ce que je me dis, ce que je me répète. Hélas, mes mots sont bien peu convaincants. Mes mots se font désuets et la panique s’empare de moi. Elle me secoue, s’infiltre dans mon corps et me secoue de ces spasmes désagréables qui réveilleraient toute la maisonnée si je ne m’étouffais pas dans mon propre oreiller. « Rendormez-vous. Ce n’est rien. » Un murmure simple pour mon tendre qui chaque jour tente de me guérir de ces peurs devenues trop réelles… si soudainement. Rendormez-vous Alaric. Dormez, oubliez. Rien ne s’est passé. Dans son demi-sommeil, il m’eut cru. Dans son demi-sommeil, il ne me retint pas lorsque je me dérobai à la chaleur de notre édredon. Je n’avais plus sommeil. Je n’avais jamais sommeil lorsque, dans la nuit, les cauchemars se faisaient poindre.

Trois mois avaient passés. Trois longs mois s’en étaient allés et j’en étais toujours à cette étape d’accepter ce qui était arrivé. Ô ! Ne me méprenez pas, j’étais chanceuse. Du moins, je l’étais davantage que notre pauvre doyen qui avait trouvé la mort sur ce navire. Pourtant, je continuais d’agir comme si j’étais celle, de tous les plaisanciers, qui avait eu la pire mésaventure. Je me souvenais de cette sensation glaciale contre ma gorge, je me souvenais du timbre de voix nasillard de cette femme qui me menaçait, je me souvenais de cette peur, de ces sanglots, de cet instant où j’avais réalisé à quel point j’étais inutile… et ça n’avait pas changé. Rien ne changeait. J’étais toujours aussi nulle. J’étais toujours le boulet que j’avais été. Celle qui avait compté sur la présence des autres pour s’en sortir indemne. J’avais toujours besoin des autres. Je dépendais d’eux. Lorsque l’on m’avait conçue, on avait oublié d’ajouter au mélange la débrouillardise et l’indépendance, ces ingrédients cruciaux qui détermineraient si mon avenir méritait le succès que j’espérais. On avait oublié de trop nombreuses choses et si mon cœur battait, je savais que c’était davantage par la présence d’esprit des autres que par mes propres talents. « Désolée. » chuchotais-je à mon amoureux qui avait retrouvé la tendresse de ses rêves, si tant était qu’il l’avait quittée lorsque j’avais assassiné l’écho de mon cri de surprise dans mon oreiller.

Désolée d’être un fardeau.

N’allez pas croire. Ce pardon, je le lui avais souvent demandé. Conscient ou non. Il avait entendu ces mots plus d’une centaine de fois. J’étais toujours un fardeau.  Ça ne changerait probablement jamais. C’était comme ça. Je commençais à l’accepter tranquillement. De la même façon que je commençais à apprécier ces balades nocturnes hors de la couette, hors de la maison. Ces balades qui estompaient mes craintes et mes cauchemars d’un souffle réconfortant poussant l’air marin, dans toute sa pureté, jusqu’à mes narines. Et je le humais. Je l’appréciais. Je me laissais lentement guider par la chaleur humide de Port-Corail. Je me laissais porter par mes impulsions jusqu’à ce que les tremblements de mon corps cessent complètement. Jusqu’à ce que je sois, enfin, rassurée.

Normalement, personne n’était là. Personne n’était là pour entendre les mélodies que je me permettais de pousser ou les sanglots auxquels je permettais de dicter les sons qui pourraient et ne pourraient pas sortir de ma gorge. Ça n’avait pas d’importance de toute façon. Personne n’était jamais là.

Sauf aujourd’hui.

Amarrant un paquebot aussi rouillé que ténébreux. Une corne pour figure de proue, l’embarcation était de piètre qualité et l’homme en prenait soin comme si elle avait été humaine. Je comprenais. Je savais pourquoi. Alaric le disait souvent ; un marin donnera un nom à son navire, le traitera comme s’il était humain, car au bout du voyage, il n’y a que ce navire qui aura vécu ses aventures sous le même œil que le sien.

Cet homme était marin.

Crasseux, dénué d’austérité, presque romantique à l’endroit de cette taule qui lui servait à arpenter les mers. Aucune autre conclusion n’était possible. Il ne m’appartenait pas, de toute façon, de le juger, certes. Il ne m’appartenait pas de dire, en son nom, ce qu’il était, mais les idées, les préjugés, les conceptions… les idées préconçues fusaient parfois d’elles-mêmes… et ce fut le cas cette fois. J’aurais aimé l’ignorer, j’aurais aimé continuer mon chemin et le laisser tranquille…

Mais ce soir, il y avait quelqu’un.

Il y avait quelqu’un pour recevoir mes notes hasardeuses et mes sanglots à peine voilés. Ce soir il y avait quelqu’un qui me faisait signe d’approcher. Un homme qui empestait la poiscaille et qui, sans dire un mot, affichait un sourire aussi noir que la nuit, un sourire dégoûtant, mais un sourire quand même. Un sourire amical, rassurant, franc. Je l’aurais approché si ce n’était pas par la manifestation ma candeur que j’avais été prise en otage et menacée cette fois-là. Je l’aurais approchée si je n’avais pas eu peur des étrangers, si j’avais été pure et incapable de percevoir la malice… comme autrefois. Il s’en aperçut. Il vit ma méfiance. Un rire guttural s’échappa de son corps vieilli. Un rire qui se transforma en un écho sourd qui capta mon attention. Je le regardai. Il me regarda. Ses mains s’illuminèrent d’une douce lueur rouge et devant lui, une femme apparut. Une femme que je connaissais. Une femme que je voyais chaque jour. « C’est… moi ? » dis-je d’une voix caressée par la surprise.

C’était moi.

Je me voyais, juste là, devant moi. J’étais une image claire. Un hologramme ? Une hallucination ? Un rêve ? Non. J’étais déjà éveillée. La douleur avait été trop vraie pour être issue d’un monde onirique. Pourtant, je m’expliquais avec difficulté cette manifestation étrange. Je m’expliquais avec difficulté comment je pouvais me retrouver nez à nez avec ma propre silhouette. Une silhouette qui ne laissait rien au hasard, qui plus est. Vêtue d’une robe verte dont la jupe donnait l’illusion d’être faite de feuilles, elle chantait Root before branches de l’exacte manière que je l’avais moi-même interprété lors du concours de Miss Lumiris. Lors du concours que j’avais remporté et qui m’avait propulsée sur l’avant-scène. J’étais fière. J’étais confiante. J’étais emplie d’une énergie charismatique. J’étais vraie. Cet extrait, on me l’avait souvent montré à l’écran, jamais je n’avais pu le voir en vrai. Jamais je n’avais pu le revivre dans cette perspective de spectateur immédiat ; et j’étais flouée.

Pour la première fois, je me voyais resplendissante. Je me voyais pourvue de ce magnétisme que tous décrivaient et duquel je m’étais toujours évertuée à nier l’existence. « Je… comment ? » Ma voix normalement si audible se faisait discrète, confrontée à une image pour laquelle elle n’avait pas de mots. Je n’avais pas de mots. Moi qui avais pour réputation de soumettre les autres à ma verbomotricité, je n’avais pas de mots. Je n’en aurais probablement jamais pour décrire le succès et la confiance que semblaient rencontrer cette Lyanora du passé.

Et pourtant c’était moi.

Pourtant, j’étais la personne que je regardais ainsi captivée. J’étais l’ombre derrière cette lumière aveuglante. J’étais ce qui continuait de survivre de cette femme qui se dressait devant moi. Je m’évertuais à croire que je n’avais plus que le titre, mais cette personne existait toujours. Elle était là ; et elle brûlait d’une ardence presque douloureuse. J’avais ce talent. J’avais cette détermination. J’avais une utilité. Je l’avais seulement mise au placard. Je l’avais entreposée dans un endroit sombre duquel je n’avais plus le souvenir. J’étais cette enfant qui avait déposé son jouet dans un endroit sécuritaire pour ne jamais le perdre… et qui avait oublié cet endroit.

Ma voix enraillée et chargée de sanglot s’estompa. Il ne restait plus qu’un sourire franc d’amusement et d’admiration. Il ne restait plus qu’un étrange souvenir positif de ce jour. Et lorsque la dernière note retentit, cette autre représentation de moi disparut. Il ne resta plus que le souvenir réconfortant de cette performance. Il ne resta plus que moi et, à l’endroit où le marin s’était trouvé, une silhouette lycanthrope au sourire carnassier et à la coiffure hirsute qui me dévisageait.

Le navire s’en était allé.

Si rapidement ? Sans que je ne puisse dire merci ?

On m’avait parlé de Zoroark, le Pokémon capable de créer des illusions si réelles qu’on pourrait s’y confondre. On m’en avait parlé, mais jamais je n’aurais cru que cette créature serait celle qui, par une nuit où le sommeil s’était interrompu, il serait celui qui apaiserait mes tourments grâce à un souvenir que je ne chérissais jamais assez.

Pour le temps que ça durerait, je le remerciais.  

Décompte via Word: 1 494 mots. (mais il compte mes guillemets comme des mots, donc  1 486 <3)
Lyanora M. Caelum
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