Ahri - Mercy is a human luxury... & responsibility.

D'abord renarde, puis humaine, Ahri retient quelques attributs physiques de son ancienne forme animale. Aujourd'hui, deux grandes oreilles de renard, qui sont la même teinte que ses cheveux, couronnent sa tête, ainsi que neuf queues du même animal d'un blanc immaculé; ce blanc pur qu'était sa fourrure autrefois, qui la couvrait chaleureusement lorsqu'elle n'était encore que renarde.

Ceux qui ont poser le regard sur la jeune gumiho n'ont guère besoin de se convaincre que celle-ci est dotée d'une beauté presque parfaite, doté d'un physique qui plait la grande majorité des hommes et dont les femmes envies. Ses cheveux aussi sombre que la nuit sont soigneusement tissés en tresse lousse. Son visage est élégamment encadré par une frange recouvrant le coté droit de son front, ainsi que par des cheveux écartés du reste de sa chevelure nouée, retombant librement sur ses joues ''tigrés'' et son cou.

Son visage est délicat, mais où une certaine acuité s'y retrouve. Ses yeux dorés resplendissent en permanence, et bien que plusieurs se perd dans la beauté qu'est son regard de fauve, celui-ci peut être bel et bien dangereusement tranchant, vif. Avec seulement le regard qu'elle jette, on s'aperçoit bien vite que la candeur et gentillesse d'Ahri peut dévoiler que la renarde peut être dangereusement meurtrière.

Mesurant environ 165 centimètres, le corps d'Ahri est fin, élancé, souple, dotée de courbes qui l'avantage dans toute situation. La nature fut bien gentille avec elle ... ou plutôt, la magie le fut. Son corps est plutôt mince, les muscles absent dans sa carrure, rendant la renarde faible physiquement. Par contre, cela ne l'empêche pas d'être agile et rapide, au contraire. Ses longues jambes lui permette aisément d'effectuer de maintes acrobaties ainsi que des sauts étonnants, bondissant comme un véritable renard. Sa démarche est aussi l'une des plus élégantes.

Ses vêtements sont ceux typiques des gens d'Ionia. Ahri porte, pour la plus part du temps, une robe rouge et blanche, brodée de plusieurs motifs dorés.

La renarde aime se maquiller, bien que légèrement. Ses yeux sont toujours avantagé par la touche de rouge qu'elle apporte a ses paupières, toute en finesse et discrétion. Ses ongles sont par ailleurs colorés du même rouge écarlate. Plusieurs auraient tendance à dire que ses lèvres sont également misent en valeur grâce à un brillant ou rouge à lèvre, mais se n'est pas le cas; la bouche de la renarde est naturellement pulpeuse de la sorte, ses lèvres qui semblent si chaudes et invitante, agréable à embrasser. Désiré par plusieurs hommes, aucun n'a encore réussi à réclamer les lèvres de la demoiselle.

Ahri a bien progresser depuis ses premier moments en tant qu'être ''humain''. Elle garde toujours son fond animal, soit renard, autant rusé et fourbe que toute son espèce. Bien qu'elle ignorait tout en matière de connaissance par rapport au genre humain et leurs coutumes, elle su vite s'adapter. Habile, elle apprit vite à parler ainsi qu'écrire pour mieux se confondre dans la masse et atteindre plus aisément son objectif. Sa sagesse lui est propre et à su prendre en maturité incroyablement vite en si peu d'années; c'est celui d'une humaine qui a d'abord vécue le monde sous une tout autre forme.

Bien qu'Ahri soit désormais doté d'une compassion—bien que maladroite—envers l'humanité, il ne fut pas toujours ainsi. Au départ, elle était bien insouciante par rapport aux malheurs d'autrui et leurs souffrances. Égoïste, seul ses désirs importaient, et tuer était dans sa nature; elle le faisait sans aucun regret, ni scrupule, quelque chose qu'elle considérait comme étant normal alors qu'elle n'était encore qu'animale. Se reposant sur ses charmes innés et de sa beauté inouïe pour mener à bout ses crimes, elle n'a aucun mal à attirer la gent masculine pour leur voler froidement leur âme, pour ensuite s'en nourrir. Au fur et à mesure que le nombre d'âme qu'elle consumait grandissait, ainsi son humanité croîtrait. Satisfaite d'avoir réclamée autant de vies pour gagner en humanité, elle comprit bien vite qu'elle ne pouvait pas combattre sa moralité et compassion qui se peaufinait aux travers des nombreuses âmes qu'elle avait dévorés. Ahri quitta donc cette voie, et souhaite de ne plus tuer pour atteindre son but. Le regret de ses actions passés hante la renarde constamment, faisant connaissance avec la détresse sur le même chemin.

Si Ahri a si bien mené ses meurtres, c'est parce qu'elle joue bien le rôle de la demoiselle innocente, naïve et gentille. Elle fait preuve d'une candeur constante qui lui est innée, où les innocents messieurs trouve la demoiselle bien mignonne. Or, Ahri avait des motifs bien plus sombres lorsqu'elle désirait attirer l'attention des hommes à cette époque; elle est sournoise, et ses intentions sont bien malsaines ... Si le besoin est nécessaire, Ahri n'a aucunement de mal à retourner jouer dans sa manipulation afin de se défendre—la seule différence, c'est qu'elle ne le fait plus pour tuer. Bref, arrêtons-nous là en se qui concerne la fatalité chez la jeune femme.

À savoir, l'innocence de la renarde est souvent plus que franche et honnête. Elle ignore encore beaucoup de choses sur le comportement humain et se qui les entours; après tout, l'être humain est une créature bien complexe dont elle ne comprends pas toujours les motifs et raisonnements, même après quelques années à avoir étudié et observé, sagement. Il en va de même avec elle-même, où elle découvre peu à peu l'étendu de ses émotions et états d'âme. À ce sujet, la curiosité de la renarde est sans fin, et à chaque nouvelle émotion qu'elle a la chance de vivre, cela ne manque jamais de l'emplir d'une joie infinie.

Ahri est doté d'un tempérament calme, voir froid. Mystérieuse, elle est difficile à cerner, et son attitude taquin et insouciant donne l'impression que la vie n'est qu'un jeu, se qui n'est pas du tout faux, enfin, pour elle. La gumiho ne comprends pas toujours le côté sérieux des choses et les problèmes chez les autres. Confier ses problèmes n'est pas une source d'inquiétude pour elle, puisque ça n'existe pas, ou peut-être serait-elle insensible ? En fait, elle évite tout se qui peut se relier aux drames et conflits, puisqu'elle trouve cela d'un ennui terrifiant. Si vous voulez qu'elle vous écoute, tentez de piquer sa curiosité, sinon, elle disparaitra. Par contre, une vie en danger peut bénéficier sans hésitation de son aide.

C'est en conversant avec elle qu'on se rend compte que la gumiho n'est pas toujours très claire dans ses propos, tout cela dans le but de tourmenté et de se jouer d'autrui. Les mauvaises habitudes persistent, dira-t-on. Ahri a un malin plaisir à trouver des nerfs sensibles ou des secrets taboues, au dépit de son interlocuteur. Le pire, c'est qu'elle a un talent pour ça, et elle ne dénote pas le côté qui peut potentiellement être désagréable dans son comportement. Notre renarde sait tout de même se montrer aimable, un changement inattendu chez elle. Joviale, elle a une façon unique d'approcher la vie, et elle ne laisse pas la tristesse et le remord de ses anciens crimes détruire sa bonne conscience. Elle a autre à faire que de se plaindre et pleurer sur son sort, et tente du mieux qu'elle peut pour trouver un sens à son humanité volée, ensanglantée, incomplète.

Si vous auriez dit à Ahri, la renarde à neuf queues, lorsqu'elle venait tout juste d'être humaine, qu'elle arrêterait éventuellement de prendre des vies au dépit de son but, elle aurait bien ri. Pourtant, aujourd'hui, tout a changé et elle rit toujours autant.

Cependant, aussi fort qu'elle s'est solennellement juré de ne plus jamais voler l'âme de quiconque, la renarde ignorait qu'elle ne pouvait échapper sa première nature; c'est-à-dire la chasse ... plus précisément la chasse à l'homme.

Depuis la fin de la ligue, l'absence de la protection des invocateurs faisait toute la différence. Elle avait arrêté ses jeux de charmes meurtriers depuis son entrée à la ligue, et une fois qu'elle quitta l'institut, c'est là qu'elle s'aperçut qu'elle ne pouvait continuer à vivre sans se nourrir d'âmes. Bien que la protection lui était importante, voir essentiel, Ahri ne pouvait plus supporter de se sentir utiliser comme un vulgaire pantin, et quitta l'institut. La promesse qu'on lui avait fait n'était que de belles paroles en l'air, et on ne l'aida pas du tout à trouver solution à sa condition ...

Une faiblesse constante c'était mépris de son corps, et la fatigue avait souvent raison d'elle malgré son sommeil et ses moments de repos de plus en plus fréquents. Aussitôt qu'elle déposait son regard fauve sur un homme, elle dégageait son charme instinctivement, bien qu'elle ne désirât pas s'en servir. Bien sûr, son aura intoxiquait toujours aussi facilement. La gumiho s'était faite discrète, mais elle réalisa que les choses ne pouvaient continuer de cette façon ...

C'est dans un petit village reculé d'Ionia qu'Ahri se retrouve, en route vers le sud, voulant revoir les siens qu'elle avait quitté il y a longtemps dans la forêt. Il faisait nuit, mais cela ne l'arrêtait pas, au contraire, mais elle fut contrainte à s'arrêter, sa tête tourbillonnant dangereusement et ses jambes tremblantes. Le souffle court, elle appuya sa main contre la paroisse d'un bâtiment, espérant que son malaise allait bientôt disparaitre. Elle ria silencieusement, repensant aux mages et invocateurs de la ligue, ceux qui lui avait offert une chance d'atteindre son humanité sans avoir besoin de faire du mal à qui que ce soit. Tout était peine perdue, et ses services à la ligue n'avaient guère servi à quelque chose, si seulement pour avoir leur protection ...

Des bruits de pas alarma Ahri et su immédiatement que son charme était entré en jeu, attirant n'importe quel homme à sa portée. La fuite était impossible, pas dans cet état. Un soupir plaintif échappa ses lèvres, tandis que la voix d'un inconnu se fit entendre.

« Avez-vous besoin d'aide ? »

« Allez-vous-en, » hissa rapidement la renarde, espérant que le ton de sa voix serait suffisant à faire déguerpir le nouvel arrivant.

Ignorant l'ordre de cette dernière, il vint à ses côtés, mais elle le repoussa fermement. Les mots devenaient de plus en plus difficile à formuler. Sa poitrine se serrait et elle se sentait étouffée, même si personne n'était là pour lui obstruer sa respiration. Ses jambes tremblèrent, et Ahri flancha. L'inconnu manifesta à nouveau son aide et cette fois, Ahri ne manqua pas de faufiler son bras autour de lui afin d'éviter de s'écraser sur le sol. Il lui demanda, à nouveau, si elle allait bien, et qu'il allait chercher de l'aide sous peu. Ahri se figea, un frisson lui parcourant l'échine.  Elle releva la tête, ses yeux sauvages se plantant dans les siens. Soudainement, sa respiration reprit son rythme normal et l'air autour d'eux semblait ... étrangement glacial. Un rictus menaçant étira les lèvres de la renarde; son instinct de chasseresse était de retour.

« Je n'ai aucunement besoin d'aide. J'ai seulement besoin de ... vous. »

C'est vous qui a besoin d'aide, pensa-t-elle, amèrement. Mais il était déjà trop tard, elle n'arrivait plus à contenir sa faim grandissante.

« Je vous avais dit de rester loin de moi. Je vous avais prévenu. »

Sa main jaillit soudainement, empoignant la tête de l'homme sans aucune pitié. Ses ongles anormalement acérés, vinrent écorcher la peau, attrapant des cheveux au passage. On pouvait jurer que la renarde avait la patte d'une bête, plutôt que la douce main d'une femme. C'était peut-être toujours le cas. Sa prochaine victime s'opposa à peine face à son agression, son esprit déjà dans les vapes, prisonnier du charme hypnotique de la jeune femme. La main libre d'Ahri se plaça sur le cœur de l'homme, et une lumière bleue jaillit lorsqu'elle se retira, laissant l'homme pour mort. Celui-ci tomba sans retenue au sol, tandis que son assassin dirigeait l'essence vitale vers son propre cœur, et s'empara enfin de son âme.

L'acte impardonnable lui procurait un des plus grands biens, mais la dégoutait à un point où elle avait la nausée. Elle ferma les yeux, son esprit savourant encore la dernière essence humaine qu'elle venait de consumer, à son plus grand chagrin. Un long moment passa, sans qu'elle ne bouge, piégée par le tourment du mal qu'elle avait causé. Lorsqu'elle rouvrit les paupières, la renarde s'agenouilla aux côtés de sa victime, s'efforçant de le regarder afin de s'imprégner de son visage. Un souffle l'échappa, en même temps qu'elle ferma les paupières de sa victime, la main tremblante.

En se relevant, la gumiho put constater sa faiblesse se dissiper, pour redevenir parfaitement normale. Serrant les poings, la culpabilité la rattrapa, et des larmes naissaient dans ses yeux d'or. Elle avait commis, à nouveau, l'acte qu'elle redoutait le plus. Son esprit repensa à la première fois qu'elle avait enlevé la vie à un homme, où elle n'avait aucun regret. Les choses avaient tant changé, depuis ce jour ... tellement de nouvelles choses à réfléchir, tellement de nouveaux sentiments, tellement de regrets ... la voilà maintenant, à la merci des sentiments du genre humain et de la compassion à leur égard.