Thresh, the Chain Warden.

Sa carrure doit être aussi imposante que sinistre. Dépassant les deux mètres de haut, quand il se tient droit. Thresh est loin de ressembler à un être frêle.

Vêtu d'une longue veste sombre est déchirée. Des ossements parcourt cette dernière, se croisant à l'avant, en une croix. Non pas sainte, mais en un ''x.'' Les ossements, se poursuivent de deux manières :

-Les branches du haut continuent et se divisent en deux autres branches, au niveau de ses épaules. Allant se mêler au crane, qui loge dans son dos. La mâchoire de ce dernier, bougeant à la démarche de Thresh. Donne l'illusion, qu'il parle ou qu'il rit. Donnant au gardien un air encore plus inquiétant.
-Les branches du bas, suivent ce qui devrait être la fermeture -éclaire- de sa veste.
D'autres ossements légèrement plus fin et aux formes improbables, suivent les extrémités de son col.

Sur chacune de ses hanches, se trouve un autre crane. Gueule grande ouverte, d'où sortent les chaînes, elles aussi osseuses, du gardien. À chaque extrémité, une arme différente. Du côté droit, une faucille. À sa gauche, une lanterne aux lueurs glauques et sordides, accueillant comme il se doit votre âme, pour une éternité de tourment. Ces cranes, sont pourvus de corne pointues est recourbées, qui descendent de leurs sommets.

Son pantalon est de même teinte que sa veste. Il est recouvert, à partir de ses genoux jusqu'aux pieds, par une partie d'armure.

Remontons un peu, pour voir la tête. Enfin, la face d'un crane, constitué en deux parties, flottant au-dessus de son ''corps.'' La première partie est la mâchoire inférieure, aux dents aiguisées, intensifiant ainsi le côté cruel de son sourire. Elle n'est rattachée à rien.

La seconde est la mâchoire supérieure, elle aussi pourvu de ses mêmes dents pointues et de même matière que le crane, suivi du reste, qui finit par une sorte de trois dreads, ou nattes osseuses.
Ses yeux, sont comme son nez. Des creux vides à leurs places respectives.

Le tout est entouré, par une aura verte, dans laquelle, si l'on y fait attention l'on peut voir des esprits dans la tourmente.

Thresh est la personnification du sadisme.

Aimant plus que tout s'amuser à faire souffrir ses proies. Il prendra tout son temps pour briser lentement ses victimes. Érodant leurs esprits de par son humour tordu et dément, laissant dans son sillage des cocons de chaire vide. Impitoyable, brutal, rusé et méticuleux. Ce spectre n'abandonnera jamais sa traque. Accordant une attention particulière et surtout sans faille pour chacune d'elle, jusqu'à que leurs âmes rejoignent les feux glauques de sa lanterne. Pour que ces dernières connaissent les joies impies de la tourmente éternelle.

Ce spectre dont l'unique but est de vous faire sombrer dans une sinistre folie. Ne connaît pas le mot misère et corde. L'amitié, l'amour, la pitié, la compassion et tout autres sentiments, toutes ces valeurs que chérissent la plupart des mortels, ne sont que de vulgaires mots pour le Garde aux chaînes, qui s'amusera à vous briser lentement tout en prenant soin de vous faire souffrir.

Aussi sadique soit-il. Il prendra moins de plaisir à s'amuser avec les plus faibles, c'est pour cela qu'il les exécutera sur-le-champ et sans le moindre remord. Récoltant par la suite leurs âmes qui serviront à augmenter sa propre puissance. Rien ne vaut une longue traque qui finira par une mort lente et douloureuse d'une victime, qui en vaut réellement la peine.

Peut importe qui vous êtes et la manière dont vous connaîtrez la mort. Tant qu'il sera là, vous ne connaîtrez jamais la paix du repos éternel. 

Les cris de douleurs résonnaient dans cette sinistre bâtisse. Une prison dans laquelle ce retrouvaient enfermés les hommes et les femmes, ayant enfreint une certaine limite. Ces êtres qui ont fait preuve de malice, de ruse et de cruauté, afin d'asservir leurs propres desseins ou simplement, leurs diverses envies. Qu'elles soient meurtrières ou autres. Classés en fonction de leurs délits, commençant part de simples détournements d'objets de valeur, à des meurtres sanglants, tout en passant par ce qui était exploitations d'êtres vivants, viols et autres méfaits similaires. Ils se retrouvaient à croupir ici. Dans l'espoir de revoir un jour la lumière du soleil. Un espoir qui les maintenaient en vie. Un espoir qui s'anéantissait après chaque fin de cris de douleur qui parcouraient ces lieux. Faisant croître en chaque prisonnier une peur de plus en plus grande. Une peur qui les faisaient lentement sombrer dans la folie. Une peur qui nourrissait le gardien.

Le cachot était éclairé à la lueur d'une simple lanterne. Dévoilant ainsi l'endroit. Les murs taillés dans de la pierre ancienne et moisit, qui étaient dépourvut de fenêtre. Une table, deux chaises et de multiples objets conçus pour la torture, foulaient le sol de cette pièce sordide qui était encore en partie baignée dans le sang de leurs précédentes victimes. Malgré l'ambiance morbide qui y régnait. Il n'y avait aucune trace de cadavre. Seul ce précieux liquide rouge qui expliquait cette odeur si pesante.  

Un homme vêtu d'un pantalon aux couleurs habituellement rayées que portaient tous les détenus. Était attaché par les poignets avec des chaînes, elles-mêmes reliées à des anneaux métalliques qui étaient solidement fixés, dans l'un des murs à une hauteur assez conséquente pour forcer le condamné à rester debout. Il était couvert de sang et rongé par des plaies de toutes sortes. Ces blessures n'avaient rien de naturelle, ni d'accidentel. L'être qui lui avait fait subir ce châtiment, avait l'air, au vu des ouvertures créées de quelqu'un de cruellement méticuleux et qui savait, comment faire souffrir ses cibles en faisant durer le supplice et donc pour lui, le plaisir.

L'humain était tête baissée. Sa respiration lourde trahissait les douleurs qu'il subissait à travers les blessures récemment causées. De nombreuses entailles suivaient certains de ses muscles, croisaient certains de ses nerfs, accompagnaient nombre de ses tendons, traçaient les limites entre les ongles et la chaire et d'autres, dessinaient les plis de la peau. À certains endroits, cette dernière semblait même avoir été arrachée.

Il était pour le moment seul. Luttant vainement contre la douleur qui était profondément transcrite en lui. Ce moment de répit qu'il savait court, l'inquiétait plus qu'autre chose. Connaissant son tortionnaire par sa réputation. Il savait bien qu'il ne s'en sortirait pas ainsi. Toutes ses victimes avaient fini par disparaître. On ignore comment, mais elles avaient toutes péries. Cependant, le prisonnier ne pouvait rien faire. Il ferma donc les yeux pour essayer de se remettre de cette épreuve qui aurait sûrement raison de lui.

Des bruits de pas accompagnés de celui d'objet fin et métallique s'entrechoquant, résonnaient dans le couloir qui menaient aux cachots. Un homme vêtu de couleur sombre, marchait d'un pas déterminé. Une longue chaîne parcourait ses bras et ses épaules. Il la tenait en partie, entre chaque mains, faisant ainsi s'entrechoquer les maillons, signe d'une lugubre mélodie. La veste qu'il laissait en partie ouverte traînait au sol de part sa longueur, fermant ainsi sa marche.
Face à la porte du cachot, il l'ouvrit. Il portait son regard vers sa victime qui aux airs inconscients ne l'était pas tant que cela. Ce n'était ni la première ni la dernière. Un sourire malsain ce lisait sur ses lèvres.

« -Réveille toi ! Ce n'est pas encore l'heure. » Dit le gardien accompagné d'un léger rire sinistre.

Le prisonnier leva la tête vers son tortionnaire. Le bruit des chaînes l'avaient précédemment sorti de sa vaine torpeur, dont il espérait ne jamais se réveiller. Son regard était vide. Ce que les humains appelaient ''flamme'' ou ''étincelles'' de la vie qui devait briller dans le regard de chacun. Avait abandonné l'homme qui était impuissant face à ce qu'il subissait. Qu'allait-il encore lui faire subir ? Quoi que fut la réponse, l'humain espérait que cela soit rapide. Priant pour que la mort l'accepte. Il ne pouvait plus endurer un tel supplice.  

« Rappel moi. Comment as-tu tuer ta dernière victime ? » Demanda-t-il alors que le sourire habitait encore son visage.

« … je l'ai battu... à mort... » Lui répondit l'homme bien que désorienté par la question.

Le gardien éclata dans un fou rire sinistre, avant de prendre fermement ses chaînes en mains et d'abattre sa sentence sur sa victime. Les chaînes étaient guidées avec violence vers le prisonnier qui hurlait tout ce qu'il pouvait, faisant ressentir à travers ses cris, toute la souffrance qu'il subissait. En soit, ce n'était pas forcément la violence utilisait dans chaque coups qui le faisait souffrir. Mais le fait que les chaînes atteignaient toujours les plaies. Commençant part les plus anodines jusqu'aux plus importantes. Ouvrant ainsi d'avantage ces dernières qui avaient à peine quelques heures, voir quelques dizaines de minutes pour les plus récentes. Les coups devenaient de plus en plus intense avant de s'arrêter net.

L'homme dans un état plus que déplorable ne comprenait pas. N'ayant plus la force de faire quoi que ce soit, il cherchait quand même à comprendre. Il s'efforçait de garder les yeux ouverts pour voir ce qu'il se déroulait. Sa vision était de plus en plus floue. Il put voir la silhouette de son tortionnaire se dirigeait vers la lanterne, avant de porter quelque chose vers cette dernière. Ne comprenant pas ce geste. Il se résigna à ne pas comprendre et de tenir, tout en espérant que cela soit la fin de ce supplice.

Quelques minutes c'étaient écoulées. Le gardien revenait vers sa victime après avoir échangé ses chaînes, qu'il avait laissées aux feux de la lanterne, pour un crochet similaire à celui de pécheur qu'il planta violemment dans l'abdomen du prisonnier, une fois proche de lui. Il en profita pour amplifier les ouvertures et tira lentement l'outil vers le bas, s'arrêtant non loin des parties intimes de sa victime. Écoutant avec un plaisir malsain ses cris de douleur. Il finit par retirer l'arme du corps, tout en prenant soin de le remuer, comme si ce dernier était coincé dans les entrailles de sa victime. Aggravant d'avantage les choses. L'objet délogé, le sang coulait le long de l'outil et le long du corps de l'homme, qui était aux portes de la mort.

« Ce n'est pas encore fini. Tiens bon. » Fit-il amusé. « Peut-être, te demandais-tu pourquoi la lanterne ? » Dit-il en se reculant légèrement, reprenant ses chaînes.

L'homme souffrant ne pouvait répondre et craignait cette réponse. Toujours dans l'incapacité de trouver une quelconque réponse ou une quelconque logique. Il allait comprendre assez vite. Bien trop vite. L'humain senti la première chaîne le frapper avec violence, mais une douleur plus forte ce faisait ressentir. La chaîne qui venait de s'en prendre à ces cotes, avait été chauffée. Brûlant la peau et laissant ainsi une marque, comme prouvant visuellement l'intense douleur qu'elles infligeaient. Le gardien enchaînait les coups. Bras, jambes, cotes, tailles, hanches, pour enfin finir en visant la dernière plaie qu'il venait de réaliser.

Le prisonnier rendait son dernier souffle en même temps qu'il rendait son dernier râle d'agonie. Le jeu était terminé. L'humain n'avait tenu que quelques heures. Ce n'était qu'une victime parmi t'en d'autre. Une nouvelle tomberait bien assez tôt sous sa propre folie.


Le Gardien arpentait à nouveaux les couloirs de la prison, accompagné de ses chaînes. Il se dirigeait vers sa prochaine cible. Devant la porte de la cellule du malchanceux, il ne ressentait pas cette peur qui aurait dû l'envahir, comme tous avant lui. Mais c'est lorsqu'il ouvrit la porte qu'il compris que trop tard, ce qu'il se passait. Les prisonniers accompagnés de quelques gardes, c'étaient rebellés envers l'être sadique qu'il était. Le gardien maintenant coincé, ne pouvait leur échapper. Ils en profitèrent alors pour le battre. Souhaitant qu'une chose : mettre fin à son règne de souffrance.
Les rôles c'étaient inversés. Il était devenu la victime. En tant que tel, il subissait les coups, résistant plus que ne l'aurait cru ses assaillants. Mais en tant qu'humain, sa résistance avait des limites et il finit par s'écrouler, sous leurs coups.

Il se réveilla plus tard, à la lueur d'une lanterne, dans une sorte de chambre. Ignorant où il était, il fut en quelques sortes désorienté. Mais il ne le montrait aucunement et conserva son calme. Dans ce lieu inconnu, il essaya de comprendre et de se souvenir. Comment était-il arrivé là ? Il ne le savait pas. Que faisait-il avant ? Il l'ignorait. Jusqu'à se poser la question : Qui était-il ? Il ne pouvait trouver la réponse.  

Un homme d'un certain âge le tira de sa réflexion. Après s'être présenté sous le nom de Théodore. Il lui raconta son récit. Il l'avait retrouvé non loin d'une prison, dont il était l'un des gardiens. Sans lui préciser le genre de garde qu'il avait été. Après un moment d'échange entre les deux êtres. Il lui appris qu'on l'avait guidé sur ces îles, isolées de tout. Sur laquelle régnait un ordre, qui se consacrait à rassembler et à protéger le savoir et les connaissances.

Connaissant l'homme qui lui faisait face pour l'avoir étudié lors de ses années en tant que geôlier. Théodore perçut en l'homme qu'il avait recueillit, une détermination infaillible dans tout ce qu'il entreprenait et un esprit méthodique qui faisait de lui, la personne idéal dont il avait besoin et ceux, malgré son côté sinistre qu'il était loin d'ignorer. Il lui confia une tâche d'une grande importance. Celui de monter la garde face à un coffre-fort souterrain, qui contenait de puisant et dangereux artefacts d'une magie corrompue. 

Il fut alors l'homme qui avait la garde de ces objets. Le temps s'écoula et il continuait à faire ce pourquoi il était là. Patient face à cette tâche. Il fut rapidement et continuellement assaillit par des visions de son éventuelle mort qui s'affichait à lui. Souvent en le représentant pendu par des chaînes. Elles venaient sans cesse hanter son esprit. Ces visions n'étaient que de sombres souvenirs amplifiées, voir modifiées par la magie corrompu qui régnait en ses lieux, à cause des objets renfermant cette magie corrompue. À force de les subir, sa mémoire finit par lui revenir, en même temps que son sadisme.

N'ayant personne pour subvenir à ses envies de torture. Il s'attaqua à ces objets magiques amplis d'une certaine vie. Trouvant toujours un moyen pour faire souffrir ce qui habitait ces artefacts. Son caractère changeait de plus en plus, pour redevenir ce qu'il était réellement. Ses passions malsaines retrouvaient, il s'éloignait de tous. Jusqu'à enfin avoir une victime humaine. Un être qui pouvait régénérer sa chair et ses organes à chaque blessure subit. Un jouet idéal pour notre cher gardien. Un jouet avec lequel il s'amusait tout en faisant d'autres victimes et ceux, jusqu'à l'incident qui transforma ses îles à jamais, pour ce que l'on connaît maintenant sous le nom des Îles Obscures.

Lors de cet incident tous les résidents connurent la mort. Seuls quelques rares, ont eu la chance de se voir attribuer une non-mort. Faisant d'eux les représentants de ses îles dites corrompues.
Le gardien sadique fait partie de ceux qui ont eu l'honneur de se voir attribuer cette non-mort. Connu sous le nom de Thresh. Il parcourt encore et toujours Runeterra à la recherche des âmes dignes des plus grands guerriers, pour son propre plaisir. 

-Rien n'est plus exaltant que de déchiqueter un esprit, morceaux par morceaux. -Thresh.