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*Draze Riphren*
*Draze Riphren*
*Draze Riphren*
Dim 15 Avr - 22:52
Draze Riphren U10

Dossier n°2804-99:

Concernant le téléchargement:




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Draze Riphren 18032902482523808115638432
« Personne m'empêchera de les sauver »

Draze Riphren Jadien10
Personnage
• NOM : Harmonia Draze Riphren
TITRE/SURNOM : Guerrier des Autres
LIEU DE NAISSANCE : Geltora
RÉSIDENCE : Vagabonde en Freljord
OCCUPATION : Aider autrui
FACTION : Freljord

Joueur
PRENOM/PSEUDO : Jadien
ÂGE : 19
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Il fut un temps où…
PRÉSENCE, COMMENTAIRES : Nop
QUATRE LIEUX :






PREMIÈRE VUE :
« Draze », comme il s’autoproclame, est une personne de moyenne taille de couleur de peau pâle, provenant surement de sa patrie d’origine. Son visage est en correspondance avec l’âge qu’il nous a donné, soit la vingtaine avec des traits fins. Il a de mi- long cheveux gris argenté, plutôt désorganisé et crépu. Ses pupilles sont de couleurs bleues lavande, ce qui est même pour moi, habitués à voir diverses choses, très originale. Cela rajoute un air encore plus mystérieux à cet individu. Sa voix quant à elle, semble être celui d’un jeune homme de cet âge.
Le reste de son corps est couvert d’habits noirs et blancs, d’un cuir sobre et résistant. Son habillage est composé tout d’abord d’un haut gris sombre, semblant être polaire par le pelage qu’il dispose. Sur ce morceau de tissu se trouve des morceaux de cuir noir disposé un peu partout sur son corps. Je soupçonne ces parties caché des tranches d’acier servant d’armure au niveau de son torse, son dos et ses bras. Il possède des gantelets en cuir, rappelant ceux des soldats de Freljord. Son bas est un tissu grisâtre lui servant de protection aussi bien pour le froid que pour les coups. Ceci est recouvert de bottes remontant jusqu’à ses cuisses, de la même matière et de la même couleur que les protections de son torse. Sur sa taille est accroché une chaine longue chaine au métal blanc attaché à la poignée de son épée. Son épée d’ailleurs est une lame simple et longue. Ce qui fait cette simplicité est qu’elle soit complètement sobre. Aucune décoration ni même de garde n’est présenté, seul la poignée est entourée d’un bandage noir. Draze possède un fourreau tout aussi simple à l’arrière de sa taille, lui permettant de ranger son arme. A première vue, Draze semble être un freljordien ordinaire, tant bien qu’il soit très « classique ».


DETAILS :
Pour plus de précisions, j’ai demandé au nouveau de se dévêtir, mais juste garder ses sous-vêtements bien sûr. Il semblait hésitant, comme voulant esquiver ce passage pourtant obligatoire de l’inspection. Mais au final, il s’activa. J’ai alors compris ce qu’il le gênait dans cette entrevue. Draze était une femme, comme le souligne sa poitrine. Les bandages resserrés montrent que Draze essayait de cacher tant bien que mal cette masse que la nature lui a donnée pour se faire passer pour un homme. Nous soulignerons ce trait psychologique plus tard. « Elle » m’avoua alors son vrai nom, Harmonia, de sa vraie voix. Elle m’expliqua alors qu’en temps normal, elle efforce sa voix à paraitre un homme. Son corps, pourtant féminin, montre des muscles dessinés sur toute sa silhouette, comme celui d’un jeune homme. Elle m’expliqua par la suite qu’elle a dû entrainer son corps pour pouvoir se battre avec cette épée lourde. On pouvait voir plusieurs cicatrices, du certainement à des armes blanches, montrant un certain nombre de combats. Une a attiré mon attention, vers son épaule. Elle était longue, sur toute la longueur jusqu’à sa poitrine. Comparé aux autres, cette ancienne blessure avait l’air d’avoir mal guérit. D’après Draze, c’est à la suite de cette blessure qu’elle a décidé de se battre afin de pouvoir aider les autres.



PREMIÈRE VUE :
Lorsque je vis pour la première fois Draze, il m’a semblé tout d’abord froid, comme voulant éviter tout contact social. Pour me saluer, il évita mon regard et s’est juste contenté de baisser sa tête, comme pour fuir la main que je lui avais tendue. Ce caractère est étonnant pour ceux voulant rejoindre nos rangs, mais ce n’est pas non plus un facteur déterminant à son inscription. Lorsque je lui posais des questions, il ne répondait que le strict nécessaire, sans donner de détails. Il s’installait alors un jeu de fouille sur chaque réponse, ce qui était plutôt amusant je dois avouer. Lorsque j’ai découvert son vrai genre, il était encore plus timide que d’habitude, comme s’il n’assumait pas ce qu’il était.

EN DETAIL :

Lorsque la discussion avait pu s’installer tant bien que mal, je pouvais remarquer que Draze était empathique. Dans ses paroles et motivations, il voulait donner sa vie aux autres pour les aider, littéralement. Cette forme d’autodestruction est très impressionnante, quasiment au-dessus de celle de nos membres actuels. En soit, c’est très bien qu’une telle recrue, motivée et volontaire, soit repérée, le problème est qu’elle risque de se tuer en voulant foncer tête baissée pour autrui. Je lui ai demandé pourquoi elle est capable de telle chose, mais elle a préférée me répondre plus tard.
C’est une personne très superstitieuse, de par ses croyances lui venant des traditions de son lieu de naissance, mais est pourtant très réfléchie sur les fondements de sa religion. Elle aurait lu les extraits des textes anciens sur Avarosa afin de faire sa propre opinion de cette Prophétesse. Au final, elle croit en Avarosa qu’elle considère comme étant la plus juste des trois sœurs. Elle s’est alors juré de défendre le peuple Avarosan. Je lui ai demandé si malgré ça, elle était prête à aider les autres tribus. Comme les autres membres de la Fédération provenant de Freljord, elle me répondait que malgré ses croyances, et de par ce qu’elle a vécu dans le passé, elle mettrait de côté sa colère pour le bien des autres.
Draze est une personne très courtoise, et malgré sa timidité évidente, respecte les protocoles envers les personnes qu’elle considère comme supérieur. Avec moi par exemple, il ne se passait pas une phrase qu’elle ne concluait pas par « Monsieur », malgré que je lui dise que ce n’était pas nécessaire d’être si formel.
Draze suit aussi ce que l’on appelle « La voie du Chevalier ». C’est-à-dire qu’elle n’attaque jamais en traitre. Elle saluera toujours son adversaire, la main au cœur, avant de brandir sa lame. Pourtant, malgré cette naïveté, elle est prête à tuer. D’après ses dires, elle n’a jamais épargné ses adversaires, les exécutant s’ils sont inaptes à continuer le combat. C’est cette voie du chevalier qui la pousse dans un sens a caché sa réelle identité. En effet, on lui apprit jeune que les femmes ne doivent pas se battre, tandis que son envie a elle était de protéger les autres. C’est pourquoi elle déteste son genre, et se prend pour un homme. Même si elle se travestit dans la vie, elle ne déteste pas les hommes. Il lui était par ailleurs arrivé de tomber amoureuse d’un homme.


Harmonia est née le 26 juin 5 CLE à Geltora, un petit village à l’est de Freljord. Ce village constitué seulement d’une vingtaine d’habitants prône la Prophétesse Avarosa, et est alors logiquement rangé du côté de la Reine Ashe. Vivant de chasses et des fruits du gel, les habitants ne sont aucunement en manque de nourriture et mangeaient chaque soir ensemble dans le plus grand bâtiment de la zone. Pour eux, c’est ce qu’on appelle vivre aisément. Avec un si petit collectif, le village ne disposait à cette époque que de trois guerriers pour seule défense. Galaz Riphren, le père de Harmonia, faisait partie de l’un d’eux. S’il était le plus faible par rapport aux deux autres, il était reconnu et aimé par son courage et sa bravoure. Il n’hésitait jamais à combattre le blizzard pour ramener de la nourriture. Il aurait rencontré le roi Avarosan de l’époque, autrefois, et une sympathie avait pu se créer. Se battre pour une cause juste et défendre sa famille jusqu’au bout étaient ce qui le motivait dans ses actions. Ses idéaux, il les a enseignés à ses enfants, Jadien et Harmonia. Jadien Riphren était l’ainé et avait 3 ans de plus que sa petite sœur. Lorsqu’il avait l’âge de s’entrainer, Jadien a rejoint les autres guerriers, faisant la plus grande fierté de son paternel. Le fils suit le chemin de son père, mais Harmonia ne suivait pas les pas de sa défunte mère. Ne voulant pas être seulement une femme de maison, elle voulait protéger les valeurs que Galaz lui a enseignées. Les hommes du village refusèrent qu’une fille risque sa vie, cela dépendait de l’avenir du petit village. Si elle venait à mourir, elle ne pourrait pas enfanter lui disait-on. Cela ne décourageait pas Harmonia, qui s’entrainait en douce, essayant d’effectuer les mêmes mouvements que son père et son frère.
Un soir, pendant que les jeunes du village mangeaient, Jadien est rentré brusquement dans le bâtiment. Les larmes aux yeux, mais essayant de rester fier, il annonça la mort de son père. Galaz a voulu allé trop loin dans les montagnes pour récupérer de la nourriture, et est mort suite à une avalanche, étouffé par cette masse de neige. Le recueillement a été long, tous les habitants ont été attristés par cette mort si soudaine de leur précieux ami.  Jadien par la suite du compenser la perte de son père est devenu encore plus actif dans son devoir : protéger les autres. Harmonia était impressionnée par la non-démotivation de son frère, tandis qu’elle était encore déprimée par la perte de son père.  Son frère assurait depuis ce jour les besoins de nourritures des habitants de Geltora, tandis que Harmonia continuait son entrainement personnel pour pouvoir rattraper son frère. Si les rapports entre Jadien et elle semblait conflictuel vu de l’extérieur, la fraternité s’entendait beaucoup malgré les désaccords, entre autre avec l’histoire de l’entrainement d’Harmonia.
Les années passèrent, et Harmonia avait 16 ans. Lors d’une de ses escapades en forêt, loin de chez elle, elle entendit le bruit fracassant des tambours, s’approchant d’un pas militaire vers sa maison. La jeune fille courra alors vers son village, puis s’est cachée derrière un buisson. Mais c’était bien trop tard, et la bannière de la Griffe Hivernale surveillait déjà le village.  Jadien la surprend, ne comprenant pas lui non plus la situation. La fratrie regardaient sans pouvoir agir la Griffe pénétrer dans Geltora. Celui qui dirigeait cette troupe était imposant, grand et fort, et c’est aucun mal qu’il a pu tuer les deux gardes. Harmonia avait peur, elle voulait s’enfuir, mais elle voulait aussi combattre. C’est dans ce conflit de pensés que le guerrier remarqua Jadien et Harmonia. Jadien hurla à sa sœur de fuir, tandis qu’il sortit son épée pour se battre. Harmonia n’a pas réfléchie, la peur l’ayant remporté sur le reste, et Harmonia fuyait de toutes ses capacités. Les sous-fifres du guerrier essayèrent de la poursuivre, mais l’ainé les stoppa net, tranchant les soldats. La suite, Harmonia ne l’a pas vue, fuyant toujours, le plus rapidement possible. Lorsque son esprit lui revint, elle se détestait. Elle se haïssait d’avoir fuis, d’avoir laissée tomber son frère et son village, d’avoir salit l’honneur de son père.
Pendant une journée, Harmonia dut braver l’hiver et les dangers qu’il emmène pour arriver dans un village à une trentaine de kilomètres de Giltora, Breathweed. Ce village, plus peuplé et militarisé que Giltora ait accueilli Harmonia après avoir sue ce qu’il s’était passé. Là, Harmonia ne disait quasiment rien, se lamentant sur son action. Les vents apportaient la nouvelle que Sejuani avait conquis plusieurs petits villages, dont Geltora. Harmonia se disait alors que son frère s’est lui aussi fait tuer, en voulant la protéger. C’est après la première année qu’elle décida de s’entrainer, résolu à ne plus être faible. Laissant de côté son identité de femme, elle décida de se faire passer pour un homme afin de s’entrainer avec les autres guerriers du village. Après une année d’entrainement intensif, Harmonia était prête. D’après certaines sources d’informations, les petits villages conquis par la Griffe Hivernale ne sont tenu que par un seul commandant, choisi par Sejuani elle-même. Harmonia décida de rentrer chez sa véritable maison, jurant de venger le sang de Jadien, en tuant l’homme qui tient au creux de sa main Geltora.
Après le long retour, Harmonia rentra dans le village d’un pas plein d’ambitions. Les personnes vivant dans le village ne la reconnaissaient pas dans ses traits d’hommes. Elle cria au centre du village qu’elle défiait le commandant chargé de la cité. Une silhouette s’approchait alors d’elle, muet comme la mer calme. Il portait une armure grise et une épée en acier. Sans aucun mot, Harmonia tira son arme, le saluant d’un coup sur la poitrine, comme le veut le protocole. L’homme faisait de même, et ils se mirent en garde. Après une minute de silence, et sous les yeux anxieux des villageois, un premier coup. Puis un deuxième. Les épées semblaient se toucher inévitablement. Puis un troisième. Chacun des deux adversaires visaient des points vitaux que l’autre protégeait avant de contre-attaquer. La bataille semblait s’éterniser, mais les deux personnes ne voulaient pas abandonner. Ils n’abandonneraient jamais, et cela se voyait dans les yeux d’Harmonia et du commandant derrière son casque. Harmonia décida d’en finir. Elle se rua vers son opposant, tentant d’abord un coup latéral d’une main. L’homme para  en tenant son épée à deux mains, et tente une attaque croisée. C’est à ce moment qu’Harmonia prit à revers son épée, sauta, écorchant son épaule et sa poitrine avec la lame ennemie, puis en retombant, tranche l’armure et le corps de son opposant. L’homme tomba, au bord de la mort. Harmonia avait réussi et, essoufflée, décida d’enlever le casque de son adversaire. Elle fut prise de stupeur, et en pleurant, elle souffla le nom de son frère. Tombant à genou à côté de lui, elle ne comprenait pas ? Pourquoi il était en vie ? Pourquoi était-ce lui, le commandant ? Jadien succomba avant qu’elle ne puisse lui poser des questions, le sourire aux lèvres.
Harmonia resta longtemps aux côtés de son frère. Personne n’osait pénétrer cette zone, hormis le doyen du village. Il avait compris que cet « inconnu » était Harmonia. Il posa sa main sur l’épaule de cette dernière avant de commencer à lui donner les réponses qu’elle recherchait intérieurement. Jadien s’était battu jusqu’au bout de ses forces contre la Griffe Hivernale, mais les troupes étaient bien plus entrainées et plus nombreux. Cette vaillance avait été remarqué par le commandant de l’époque, et lui avais proposé un dilemme. Il laisserait le village tranquille s’il accepte de rejoindre la légion. Pour la sécurité du village, il a accepté, et est devenu le chef de Giltora. S’il était en colère et attristé par ce sort qu’il considérait comme une malédiction, il savait que sa sœur laverait son honneur. C’est pour cela qu’il est parti le sourire aux lèvres, car il savait que c’était sa sœur qui lui a donné le coup le libérant de la Griffe.
Harmonia quitta son village après que sa blessure est à peu près guérit, se sentant encore coupable du sort que son frère a connu. Elle prit le nom de Draze, « le libérateur » dans une langue ancienne de Freljord, et se jura alors de perpétuer le désir de Jadien, aider tous ceux qui ont besoin d’aides.
Lorsqu’il parcourra les terres enneigées de Freljord, Draze sauva l’un de nos membres de bandits sournois, les Carnals. Ce groupe des barbares avait pour cible la vie de notre camarade. Voyant ce spectacle, Draze s’empressa vers lui pour le sauver. Sans peur et d’un coup d’épée, il tua le chef, tandis que le reste du groupe se divisa rapidement. Discutant par la suite avec Draze, le camarade vit en lui tous nos principes : sauver à n’importe quel prix. Il lui expliqua alors ce qu’est la Fédération et les enjeux qu’elle entraine. Draze accepta de venir en ce lieu secret disposé à Freljord, où j’en suis le responsable.







Le blizzard hivernal avait laissé la place à un beau soleil de printemps, brillant de mille feux sur les dunes enneigés de Freljord. C’est sous ce soleil-nouveau que Harmonia ouvrit les yeux. A travers sa toile de tente, elle constatait des ombres en mouvement. « Surement les personnes de cette petite tribu » ce disait-elle. Elle se hâtait, et se revêtit de ses habits d’hommes. Le bandage autour de sa poitrine lui faisait moins mal qu’à ses débuts en tant que Guerrier « Libérateur », mais cela la gênait encore dans sa respiration. Après c’être préparée tant bien que mal dans ce petit espace délimité par les picots de la tente, elle respirait un coup. En sortant de ce petit endroit, elle savait qu’elle laisserait à nouveau, comme toujours, son identité de femme à celui de Draze. Aveuglé tout d’abord, Draze forçait ses yeux à s’habituer à la luminosité extérieure, très forte avec la blancheur de la neige. Après quelques secondes, le vagabond aperçut le chef de la tribu, Gunter. Il s’approcha de cet homme qui a accepté de l’héberger auprès des siens le temps d’une nuit. Il s’inclinait un temps.

« Merci de m’avoir recueilli durant cette nuit de blizzard, Monsieur. »

Le grand homme semblait rigoler de toute son âme.

« Pas besoin d’être si poli, p’tit Draze ! Entre Avarosan, faut s’aider ! » Disait-il d’une haute voix, résonnant dans le petit village.

Draze avait l’habitude de dormir à l’écart de tous, mais le contact social qu’il retrouvait dans ce lieu lui rappelait sa vie à Geltora. Il appréciait ce moment.

« Tu peux rester autant de temps que tu veux! »
« Merci, mais je dois reprendre ma route, Monsieur. »

Gunter avait compris que Draze voulait encore parcourir les terres pour aider son prochain, comme il le lui avait expliqué la veille. C’est une des raisons pour laquelle Gunter appréciait Draze, mais il savait aussi qu’une telle personne bravant seule le danger était très risquée, surtout avec les dangers que représentent les tribus barbares.

« Ne te surmènes pas trop, p’tit Draze. » [/color] Lui disait le chef, après lui avoir posé sa lourde main sur l’épaule.

Draze fit un oui de la tête, avant de commencer à préparer sa tente pour repartir. Il décocha les picots du sol gelé, un par un, avant de retirer les pieux en bois qui tenait tendue la toile de la tente. Il pliait ensuite cette dernière minutieusement d’une façon qu’il lui a été appris après les maintes essais de son périple. Lors de cette action, ses oreilles furent fixées à un certain sujet de conversation de deux membres de la tribu non loin de lui.

« Hey, tu as entendu la rumeur ? Les frères Celcan sont dans les environs. »
« Ouais j’ai entendu ça, les Corbeaux Rouges… »
« Il parait qu’ils ont attaqués un convoi qui se dirigeait vers la capitale, et ont tués tout le monde. »
« Les fous… »[/color]

Les frères Celcan… Draze avait déjà entendu parler de ce groupement de bandits barbares qui ne faisaient aucunement attention à qui ils s’attaquaient. Ce sont de dangereux monstres, surtout leur chef. C’est lui seul qui imposait toute la crainte de cette tribu nomade. « Ils doivent être éliminés » se disait le Guerrier Vagabond.

Draze avait fini de replier sa tente quand il empoignait son fourreau avant de l’installer à sa ceinture. Il se dirigeait alors vers le lieu supposé de la dernière attaque des frères Celcan. La route emprunté doit être connu des voyous en tout genre pour attirer l’œil à cette tribu. Draze s’y rend alors. C’était après une heure de marche enneigée que le vagabond entendit un appel à l’aide. Les muscles de ses jambes n’ont pas attendu les ordres du cerveau pour se contracter et s’élancer vers la source du son. Pour accélérer sa vitesse, Draze lâchait même son sac où se trouvait sa tente. Après un grand sprint, Draze vit un homme, hache à la main, face à trois personnes armées elles aussi. Ces dernières arboraient un étendard marqué d’un Corbeau Rouge. Le Guerrier savait au premier coup d’œil que l’homme en face de lui était attaqué par les frères Celcan. L’homme à la hache était en mauvaise posture, et Draze n’hésita pas à le rejoindre, son épée à la main. L’homme fut surpris que quelqu’un aille à son aide, mais cela lui donnait plus d’assurance.

« Merci étranger, mais nous restons en infériorité numérique. Nous sommes faces aux frères Celcan, et en plus il y a leur chef… »

L’homme du milieu était chauve et avait à la place de son œil gauche un cache-œil rouge. Gros et imposant, il tenait dans sa main un espadon. Il rigolait à la vue de Draze qui était plus fétiche que lui.
« Tu ferais mieux de fuir, je les retiendrais… » Disait l’homme à la hache, essayant de garder un faux sourire face à la situation.
« Hors de question, je me battrais pour vous sauver.. » Répondait sèchement Draze, refusant la proposition de l’homme.
« Alors même que nous nous connaissons pas ? »
« Oui. »

L’homme à la hache souriait, véritablement cette fois. Il n’eut pas le temps de répondre que le chef s’élançait vers les deux cibles. Il abattait sa lourde arme sur le sol. L’attaque était assez lente pour que Draze et l’homme puissent esquiver d’un pas latéral. La fenêtre d’action était assez large pour que l’homme à la hache contre-attaque. Draze vit que les deux autres bandits allaient eux aussi attaquer, profitant de la concentration de l’homme à la hache. Draze poussa celui-ci, ce qui fit rater le coup lâche des autres bandits.

« Je t’en dois une ! Je vais m’occuper de ceux-là… Essaye de tenir contre l’autre brute ! » Criait l’homme à la hache à Draze, faisant face aux deux autres.

Draze était maintenant concentré face à sa cible. Le barbare attaquait à nouveau, empêchant à Draze de réfléchir à une attaque. Les attaques de son adversaire son lourde et puissante, mais même une brute comme lui doit avoir ses limites. Il est lent, Draze non. Le chef attaquait latéralement, Draze se baissa plus vite que l’attaque et donna un coup d’épée dans la jambe de son adversaire. Celui-ci fléchit, lâchant son arme comme par réflexe. Cependant, Draze n’attaquait pas.

« Quoi ? T’as pitié c’est ça ? » Lui gueulait le bandit, d’un ton grave et énervé.
« Je n’attaque pas les personnes désarmés, comme toi. » Lui répondit d’un ton limpide et calme Draze.
Dans un excès de rage, le barbare se levait, prit son arme et avançait lentement vers Draze.
« Te fous pas de moi ! » Criait le chef barbare qui utilisa une dernière attaque, avec les forces qui lui restaient.

Draze serrait la poigne de son arme, et d’un élan, transperça le cœur de son ennemi. L’homme tomba lorsque le Guerrier Vagabond retirait la lame de son épée du torse. Les deux autres bandits, pris de panique, essayèrent de fuir, mais c’était sans compter la présence de l’homme à la hache, qui élimina les couards. Draze regardait le corps de son ennemi, gisant à ses pieds. Ils n’éprouvaient aucun remord, aucune peine à avoir tué, une fois de plus. L’homme à la hache s’approchait alors de Draze.

« Hey hey… Mais tu es doué dis-moi… Merci encore. »
« Ce n’est rien, je n’ai fait que mon devoir. »
« Ton devoir hein… » Rigolait l’homme à la hache. « Je me présente, je m’appelle Wiuza Yun, je viens de Ionia »

Ionia ? C’est vrai que cet homme ne ressemblait pas à un Freljordien. Son accent le trompait, sans doute, mais Draze ne faisait pas réellement attention à ce genre de différence. Il voulait lui demander que fais un ionien ici, mais Wiuza l’invitait à le suivre. Draze n’avait pas de raison à douter de lui, et le suivit vers un petit campement, après avoir récupérer son équipement non loin. Le soir commençait déjà à tomber, et Wiuza essayait de raviver tant bien que mal le brassier mourant. Après plusieurs minutes d’essais, la flamme ressuscitait d’entre les cendres. Il s’installait près du feu.

« Viens t’installer, tu seras plus à l’aise. »

Draze était hésitant, n’osant pas pénétrer le cercle de la personne qui l’a invité. Voyant que Wiuza était insistant, il s’installa en face lui, le feu les séparant. Le froid s’installait, tandis que le silence de la nuit était dérangé par le crépitement du bois. Ce quasi-silence est effacé par les paroles de l’Ionien.

« Depuis quand tu vagabondes ainsi ? »

Draze levait les yeux vers son interlocuteur.

« Depuis environ 7 mois maintenant. »
« 7 mois hein… Et pourquoi ? »
« N’est-ce pas évident ? C’est pour aider tous ceux qui en ont besoin. »
« N’importe qui ? »
« N’importe qui. »

Le silence fut de nouveau. L’Ionien semblait réfléchir, puis un sourire se dessina sur son visage.

« Tu connais la Fédération ? »

C’était un nom que Draze n’avait jamais entendu, et la réflexion du Guerrier était visible par tous.

« La Fédération est une organisation secrète qui donne des moyens aux membres de faire le bien autour d’eux. Nous pouvons soigner les gens, les sauver, les aider quoi. Aucune distinction sur l’origine, la nation, la couleur de peau, le sexe ou encore la religion. »
Wiuza avait attiré l’attention de Draze dès les mots « le bien autour d’eux ». Draze se permit de sourire. Voyant cela, Wiuza était quasiment sûr que Draze serait une bonne recrue.
« Qu’est ce qui te motive ? »
« Et bien… Mon père était quelqu’un qui se souciait beaucoup d’autrui, allant même à se sacrifier pour un peu de nourriture. »
« Oh… Toutes mes condoléances. »
« Ce n’est rien, j’ai pu faire mon deuil. »

Un temps de silence.

« Pourquoi me dire tout ça si c’est secret ? » Demandait l’intéressé.
« Tu es venu à mon aide alors même que nous étions désavantagé. Et j’ai constaté que tu avais une grande envie d’aider les autres. C’est une caractéristique rare qui fait que je t’invite, en tant que membre de la Fédération. »

Draze ne répondit pas. La Fédération aurait les moyens de l’aider dans sa quête. C’était intéressant pour lui.

« Quels sont les moyens que cette Organisation pourrait me fournir ? »
« Ils peuvent te transmettre des ressources financières ou matériel dans certain cas. De plus, ils peuvent te diriger vers des zones nécessiteuses. Nous pouvons même nous regrouper pour une mission précise. Ils assurent aussi notre propre sécurité, afin d’éviter que nos actions aillent aux oreilles des politiciens qui seraient contre notre volonté. Regarde, je suis Ionien et pourtant on m’a appelé à l’aide pour le cas des Corbeaux Rouges. »

Ce n’est que peu dire que Draze aimait cette idée de les rejoindre. Il pourrait faire ce qu’il fait depuis 7 mois, mais en mieux. Il pourrait sauver Freljord, mais pas que. Démacia, Noxus, Zaun… Tous. Harmonia pourrait réaliser son rêve hérité de son père.

« Je peux comprendre que tu ais besoin de temps pour y réfléchir. Je resterai là pendant… »
« J’accepte. » Coupait Draze.
Wiuza souriait, comme si il savait que son interlocuteur allait accepter aussi vite.
« Bien. Je vais te présenter à mes supérieurs. C’est eux qu’il faudra convaincre. » [/color]
Le vent soufflait, comme annonçant une époque nouvelle pour Harmonia, alias Draze.
*Draze Riphren*
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Varus
Le Dernier Gardien
~ Papi Varus ~
Varus
Varus
Le Dernier Gardien ~ Papi Varus ~
Ven 27 Avr - 10:18
Bonjour Draze !

J'attends toujours que tu ajoutes une version conventionnelle de ta fiche avant de la commenter !
Varus
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*Draze Riphren*
*Draze Riphren*
*Draze Riphren*
Dim 6 Mai - 21:01
Un message pour dire que j'ai un peu modifié le caractère (parti Détail)^^
*Draze Riphren*
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*Draze Riphren*
*Draze Riphren*
*Draze Riphren*
Sam 26 Mai - 22:49
Un up pour signaler la présence d'un rp test, en espérant que ça suffira.
*Draze Riphren*
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Sona Buvelle
Les mots sont des notes de musiques
Sona Buvelle
Sona Buvelle
Les mots sont des notes de musiques
Ven 8 Juin - 22:14
Hello Drazeninouille !

C'est une fiche validée C'est la fête C'est la fête C'est la fête C'est la fête SEXE tulululu ♪ lalalallalalalalala Ihihhihihihihih ! GG IHIHIHIHIHII

L'ajout du RP test et la modif caractère nous a coupé l'herbe sous le pied, ils étaient en effet bienvenus. Quelques petites remarques néanmoins : Dans ton RP test il reste quelques balises visibles (des [/color] après des dialogues).
Plus important :
- Ashe n'est pas vraiment une prophétesse, ton personnage peut le voir comme cela mais elle ne l'est pas ! (juste pour être sûr que c'est bien compris)
- Le Roi de Freljord ? Avant Ashe les tribu désormais Avarosan n'étaient pas fédérée comme elle l'a fait, c'est justement la marque du règne d'Avarosa (et d'Ashe maintenant). Il est par contre possible que le père de Draze ait rencontré Ashe par contre, au tout début de son règne.
- Je cherche quelque chose à dire en plus pour mettre un tiret.

La fiche est vraiment bonne sinon, on te connait depuis le temps ! Fais nous rêver avec Draze et amuse toi bien.
Chinese Sona
Sona Buvelle
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