• NOM : Fiora Laurent • TITRE/SURNOM : La Grande Duelliste • LIEU DE NAISSANCE : Démacia • RÉSIDENCE : Manoir principale des Laurent • OCCUPATION : Chef de la Maison Laurent et Noble • FACTION : Démacia
Joueur
• PRENOM/PSEUDO : Julie/Kahlisha • ÂGE : 26 ans • COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Via les partenariats, Slaves Seas. • LIEUX DU RÈGLEMENT :
Et hop:
Validationné par Varus
• PRÉSENCE, COMMENTAIRES : Quand je n'ai pas de contretemps, j'ai toute disponibilité.
Un simple carré dégradé encadre son visage, sa chevelure courte, brune et raide possède deux mèches aux couleurs Magenta. Une paire de fines et élégantes oreilles sont visibles à tous ceux qui posent le regard en direction de sa tête. Ses yeux sont comme deux perles pétillantes aux couleurs du ciel, comprenant parfois de légers reflets vert-d'eau. Mais prenez garde lorsque vous la regardez droit des les yeux, souvent vous aurez l’impression que si son regard pouvait être une arme, il serait composé deux fines lames bleu-clair, prêtes à vous transpercer aux moindre faux pas. Un petit nez typiquement lié à la famille Laurent se retrouve coincé entre son regard assassin et sa bouche neutre. Malgré un visage d'ange, les traits marquant son faciès sont durs et fermes, voir indifférents aux étrangers. Mais se masque de pierre change parfois en sourire amicale et chaleureux lorsque Madame Laurent rencontre une personne qu'elle estime digne d'elle.
Fiora est d'une taille modeste, environ 1,68m. Sachant que les autres membres de la Maison Laurent peuvent atteindre les un mètres quatre-vingt-dix (pour les hommes les plus grands) et d’un mètre cinquante (pour les femmes les plus petites).
Son corps longiligne et légèrement musclé dénote une certaine force physique apparente, contrairement à sa gestuelle fluide, dynamique, vive et agile. Son teint légèrement pâle rappel les poupées d’albâtres conçues pour les enfant. Pour ce qui en est de sa poitrine, Fiora ne possède pas ni la plus grosse ni de la plus petite et cela lui convient amplement.
En terme de tenue vestimentaire, Fiora aime les vêtements simples qui tiennent bien aux corps. Inutile de s'encombrer d'une lourde et peu pratique armure de plate ou de se satisfaire de vêtements amples qui entraveront certains de ses mouvements.
C'est donc une armure légère qui protège le haut de son corps, du cou jusqu'au hanches, composé d'une ravissante pièce de tissu renforcé blanc. Ses épaules sont surmontés part d'autres parties de l'armure métallique fine, d'un or mat et pur. Pour ses membres supérieurs, seul le bras tenant la rapière est couvert entièrement par le même type de métal. Une élégante traîne écarlate en dessous et blanche sur le dessus, créée d'après un tissu fin, s'échappe du son épaulière, captivant du regard tous ceux qui eurent le privilège de la voir en mouvement. Fiora ne porte jamais d'armure complète, trop gênante pour effectuer des bottes ou des fentes complexes. Non, elle se contente de porter une combinaison d'un vert-lagon en lin.
Une simple mais efficace paire de botte verte protège ses pieds.
Lorsque Fiora brandit hors de son fourreau une rapière de très bonne facture, aux ciselages fins et gracieux, c'est dans un geste tout aussi harmonieux que mortel. "Talent. Honneur. Discipline et...un jolie minois."
Ces trois premiers mots peuvent à eux seuls décrire la façon de penser de mademoiselle Laurent.
Le Talent: Une qualité rare dont jouit Fiora, qui n'échappera à personne que se soit en tant qu'oratrice, négociante ou à la pointe de sa rapière.
L'Honneur: Plus qu'un mot, il s'agit de là d'une impérative à ses yeux. Un voleur peut être talentueux dans son domaine, mais il ne sera jamais reconnu dans l'estime de Fiora.
La discipline: Avoir du talent ainsi que que de l'honneur sont certes appréciables, mais il faut savoir comment les utiliser sans y laisser sa vie.
Et quid du "jolie minois" ?
Hey bien, Mademoiselle Laurent est une belle femme et elle le sait parfaitement. Cela lui est bien utile pour certaines négociations avec des nobles de Demacia:
Qui ne baisserait donc pas sa garde devant un si jolie visage ? Qui ne se laisserait donc pas tenter de charmer mademoiselle Laurent et ainsi de succomber à ses conditions en terme de marchandage ?
Et même lorsque les transactions se heurtent aux préjugés de la société demacienne, Fiora peut se montrer froide, distante et parfois cruelle.
Ainsi, ses manières brusques et sa vivacité d'esprit sont autant reconnues que la rapidité de sa rapière d'acier bleu.
Mais il ne s'agit là que de la couche superficielle, de ce qu'elle montre pour faire fuir ses prétendants ou pour négocier ses affaires.
Car au font, Fiora est une femme sensible, dont la vie de noble ne l'a pas épargné. Elle se montre certes stricte et bornée, mais non tout aussi aimante envers sa famille et ses proches.
Si petite elle s'était enfermé dans son monde à cause de l'injuste place de la femme dans la société.
Aujourd'hui, La seule Chef de famille est une femme pleinement épanouie qui sait jouir de chaque instant présent avec assurance.
Enfin, pour terminer sur un conseil: Prenez donc garde au caractère de Mademoiselle Fiora, il est aussi à double tranchant que sa lame.Ce fut durant un matin hivernale que la Maison Laurent dut accueillir une nouvelle naissance. Un homme d'une quarantaine passé fut agenouillé au chevet d'une femme haletante et visiblement exténuée. Une autre dame, se tenant debout dans la pièce, portait un bébé dans ses bras. La petite chose pleurait en s'agitant.
"Maître Laurent, nous sommes ravis que vous avez pu vous libérer, mais Madame doit se reposer. Donner naissance est acte merveilleux, mais extrêmement épuisant.
L'homme caressait la main de sa femme et déposa un tendre baiser sur son front avant de se redresser.
-Puis-je au moins savoir le sexe de notre nouveau-né, sage-femme ?
La mère pris son époux par le bras.
-Fiora...C'est une fille.
Le père sourit avec fierté. Maître Laurent se pencha au-dessus de la couche de sa femme pour lui déposer un doux baiser sur ses lèvres. Il finit par se diriger vers sa nouvelle petite fille. La sage-femme lui tendit la bébé avec toute les précautions du monde.
-C'est une belle fille que voici."
Il caressa la tête de l'enfant avant de sortir de la pièce.
Six années passèrent. Le frêle bébé laissa place à une petite fillette espiègle et farceuse, passant plus son temps à taquiner ses frères que d'écouter les conseils de ses derniers. Même lorsque sa mère lui offrit des poupées de bonne facture, elle les donnait discrètement aux autre filles qui n'ayant pas le sang des Laurent ne pouvais le reporter à sa mère, mais qui partageaient toute de même sa vie.
Par la suite, Fiora préféra demander aux domestiques de lui créer des jouets bien plus amusant pour elle et ses seuls amis qui furent un chien de chasse du nom de Sébastien ainsi que les autres enfants des domestiques.
Plus tard, la mère de Fiora décida qu'il était temps de l'éduquer, de faire d'elle une future femme et épouse digne de son rang.
Mais la encore, Fiora dupa sa mère. Au début les exercices ne l'intéressèrent point. Préférant faire le pitre ou feindre la maladie pour se substituer à ses leçons. Bien vite sa mère se rendit compte de la supercherie et devint plus ferme avec sa fille.
Ce qui ne fit que renforcer le caractère borné de son enfant. Au cours d'une énième leçon sur la façon dont une femme noble de Demacia devait se comporter, Fiora pu observer un duel amicale entre son père et l'un de ses frères aînés.
"Mère...pourquoi suis-je obligée de me ridiculiser avec ses livres sur ma tête pour marcher et que mon frère, Ammdar peu s'amuser avec père sans avoir ses objets sur la sienne ?
La noble soupira.
-Ils ne "s'amusent" pas Fiora. Père est entrain d’entraîner l'un de ses fils à l'art des duels.
Les yeux de la jeune fille pétillèrent d'admiration devant l'échange entre son père et son frère.
-Je pourrais aussi avoir un entrainement comme Ammdar ?
La mère s'étrangla presque aux mots de Fiora.
-NON ! Une femme de notre rang n'a nullement besoin de savoir se battre.
Fiora regarda sa mère aussi intriguée que déçue.
-Mais...pourquoi mère ?
Madame Laurent soupira longuement.
-Parce nous sommes des femmes. Et les femmes doivent être de futures épouses, aimantes et attentionnées et non des guerrières. Ceux sont les règles de la société Fiora. "
Sous le regard triste de sa petite enfant, Madame Laurent ne put s'empêcher de la réconforter.
Suite à cette nouvelle qui affecta fortement Fiora. Elle décida donc de s’entraîner en cachette en plus de recevoir les cours de bienséance. Trouvant que les garçons avaient bien plus droits qu'elle et qu'au vue du comportement que devait avoir une femme noble, Fiora referma son cœur aux Hommes, que se fut aux garçons trop imbus d'eux même ou des filles trop couardes pour se rebeller.
Durant une matinée de printemps, Fiora s’entraîna avec l'unique cadeau de sa mère qu'elle avait gardée: Une poupée à son effigie. Dans la roseraie, le sabre en bois fouettait l'air malmené par les mouvements de son utilisatrice.
Attiré par la voix de sa sœur en pleine conversation imaginaire, Ammdar se tint non loin de Fiora, en évitant d'être vu. Sa petite sœur s’exerçait aux maniement du sabre et sa technique était certes rudimentaire, mais montrait un talent inné pour l'escrime. Ammdar souriant s'approcha de sa petite sœur qui imitait les codes du duel sur sa poupée posé sur une chaise. De son sabre en bois Fiora affronta sa poupée la ratant une fois trois.
"Oh c'est qu'elle te donnes du file à retordre cette petite chose, non ?"
Fiora sursauta en cachant vainement son sabre.
-Heu de quoi parlez vous mon frère ?
Ammdar rit à gorge déployé.
-Oh je ne suis point aveugle ma petite Fiora. Je trouve cela mignon, même gratifiant que père et moi même sommes devenus un modèle à suivre pour toi.
Fiora soupira.
-Pourrez-vous convaincre père de m’entraîner ?
-Non, je ne pense pas en être capable.
-Alors entraînez-moi !
Le frère recula sous l'effet de la surprise. Il observa sa sœur, le regard dure et sur d'elle. Fiora l’impressionna un cours instant et ce fut se moment là qu'elle choisit de passer à l'attaque avec son sabre en bois. Sa botte était correcte, mais insuffisante pour un homme expérimenté. Il dévia la lame de bois, faisant mettre la petite sur son côté.
Elle grommela en s'assaillant noblement. Son sabre en bois au sol la lame brisé par l'impacte du métal.
-Donnez-moi le votre.
-Quoi ? Non Fiora. Tu es gentille, mais tu n'es pas faite pour ça.
La concerné soupira en toisant son frère d'un regard noir.
-Si jamais un jour j'arriverais à vous battre. Me donnerez-vous votre sabre ?
-Ah ce n'est pas un "sabre" Fiora. Mais une rapière. Il réfléchit un instant. Oui.
-Sur l'honneur des Laurent ?
-Évidemment !"
Sur ceci Ammdar quitta Fiora sans se douter qu'il venait de prendre sa rapière.
Trois autres printemps passèrent. Trois années où notre duelliste en herbe ne s'ouvrit à personne à l’exception de son chien. S’entraînant ardemment sans relâche, progressant peu à peu vers son but : être aussi performante que ses frères.
Un jour, Notre apprentie solitaire trouva une autre utilité aux cadeaux de ses parents: ses livres ne servirent plus qu'à la simple lecture, mais aussi à ses entraînements et ses brocarts les plus fabuleux finir par devenir des mannequins d’entrainement.
De nouveau, des ouvrages se logèrent sur tête, non plus pour sa démarche mais pour son équilibre avec une arme. Bien vite, Fiora réussit à ne plus faire tomber les livres en s’entraînant aux bottes, aux fentes et autres feintes. Satisfaite des progrès elle décida de donner rendez-vous à Ammdar dans la roseraie.
"Alors...Ma petite Fiora veut encore se prendre pour un garçon ?
-Non, je me prends pour ce que je suis: Fiora, la cadette des Laurent. Et toi cher Ammdar ? Mon adorable frère prodige, se souvient-il de sa promesse fait sur notre honneur ?
-Bien sur. Mais vous devriez éviter de me tutoyer ma chère sœur."
Ammdar attaqua le premier. Fiora le para sans la moindre difficulté.
Le combat ne fut qu'une longue suite de bottes, de fentes, de passes, mais devant l'agilité et le style bien particulier de la seule fille Laurent, Ammdar finit par s'incliner. La rapière au sol, il regardait sa sœur avec le plus grand des étonnements et comme promis, la rapière de son frère lui appartenu. Suite au duel dans la roserai, Fiora força dorénavant son frère à lui donner en secret les même leçons que son père dispensait à ses fils.
Trois autres printemps se terminèrent. Fiora se voyant grandir et ses formes apparaître, commença à redouter le jour où elle devrait recevoir la visite de prétendant. Malgré toute la bonne volonté que ses parents et tuteurs mirent en œuvres pour son éducation, Fiora refusa l'idée même d'être guider par un homme, ni part qui que se soit d'autre.
Plus les années passèrent, plus Fiora chercha rien de moins que la perfection en toutes choses. Ne tolérant aucune insulte envers son honneur ou les idéaux de sa famille. Étant la seule fille de la Maison Laurent, elle était destinée à n'être qu'un pion politique, à servir par son mariage le grand jeu des alliances patriciennes.
Cela ne lui convenait nullement et affirma au cours d'une dispute avec ses parents, qu'il n'y avait que déshonneur à être manipulé par la volonté d'un autre. Même si cet autre fût-il son père bien-aimé. Mais en dépit de sa résistance, un mariage hautement politique fut arrangé avec une branche de la Maison Crownguard et les noces devaient être célébrées l'été suivant.
La plus influente famille de Demacia envoya leurs représentants à la Maison Laurent pour la cérémonie, mais Fiora refusa d'accepter le sort qui lui était imposé. Elle déclara devant l'élégante assemblée qu'elle mourrait plutôt que de se disgracier en laissant quelqu'un prendre la main haute sur sa vie. Son prétendant fut publiquement humilié et sa famille exigea qu'un duel à mort pour effacer le scandaleux affront de Fiora. Cette dernière accepta immédiatement, mais en tant que maître de la Maison Laurent, il était du devoir de son père d'accepter.
Le champion de la Maison Crownguard était un guerrier redoutable et la défaite était presque certaine. Mais perdre signifiait la ruine de la Maison Laurent et l'exil en disgrâce de sa fille. Devant cette terrible perspective, le père de Fiora fit un choix qui allait jeter l'opprobre sur sa famille pour les années à venir.
La nuit précédant le duel, il tenta de droguer son adversaire pour amoindrir ses réflexes, mais sa tentative fut découverte et le maître de la Maison Laurent fut arrêté.
Lorsque Fiora découvrit ceci elle en fut en premier lieu terriblement accablé, puis la colère l'emporta détruisant à la pointe de sa rapière des tapisseries onéreuses. Bien vite le chagrin lui fit s’asseoir au pied de l'une des ses destructions. Non sans rapidité, l'un des domestiques vint la voir, un léger sourire aux lèvres.
"Ma petite Fiora a donc cessé sa colère ?
-Kadghar...Ce n'est vraiment pas le moment...mon père a rompu le fondement même du Code de l'Honneur...Et...Il va subir une humiliation publique sur l'échafaud, pendu comme un criminel de droit commun ! Sans parler du bannissement notre famille de Demacia.
Fiora versa quelques larmes.
-Non ma petite Fiora. Il n'est pas trop tard. Va rejoindre ton père et parles-lui de la "loi du sang".
La noble releva sa tête intrigué.
-La..."loi du sang" ?"
Le domestique opina du chef avant de reprendre son chemin, laissant la jeune femme réfléchir à ses propos. La veille de l'exécution de son père, Fiora lui rendit visite en cellule.
"Père...Si je suis venue aujourd'hui...c'est pour vous poser une question...
-Je t'ai déjà expliquer pourquoi j'ai failli à notre noms ma chérie.
-Non. Je ne suis pas venue pour cela père. Mais pour...Hésitant l'ombre d'un instant. Pour cette "Loi du sang". Qu'est-ce donc ?
Le père de Fiora la regarda surpris avant de sourire.
-Une règle ancienne...Celle d'un Code d'Honneur oublié qui autoriserai les membres d'une famille déchue à reconquérir son honneur dans le sang et à éviter ainsi un exil... Ce qui correspond à une condamnation à mort.
-Alors nous devons appliquer cette loi !
-NON ! Fiora...cela signifie la perte de l'un de tes frères ou de la mienne.
-Mais...tu viens de dire que...
Sur le coup de la surprise, la jeune Laurent en oublia de vouvoyer son père.
-Ah...Ma douce Fiora...viens donc dans les bras de ton vieux père fatigué.
Sans se faire prier, cette dernière se jeta dans l’embrassade de son père. Ce dernier la câlinait tendrement. Au font de lui même, il savait que Fiora avait raison. Si la mort d'un Laurent pouvait sauver les autres, alors il n'avait pas le choix.
-Père...je tiens à vous affronter. Je suis aussi en partie la cause de l’opprobre qui c'est abattue sur nos têtes.
-Fiora...Tu es l'enfant dont je suis le plus fier. Si je dois périr sous ta lame. Alors je voudrai que tu me remplace.
-Quoi ? Père...les règles...je ne peux pas...
-Si ma fille...Le Code t'y autorisera et je sais que tu seras une bien meilleurs chef de famille que je ne l'aurais jamais été.
Un geôlier vint ouvrir la cellule.
-Terminé les adieux. Rentre chez toi l'indigne.
Fiora toisa le garde puis soupira.
-Demain...nous verrons bien qui sera l'indigne..."
La jeune femme contacta dans la soiré les responsables du cas de son père et exposa sa vision, non sans oublier de mentionner la vieille loi.
Le lendemain, le père de Fiora fut conduit non à l’échafaud mais dans la prestigieuse Salle des Lames. Père et fille se saluèrent respectueusement. Bon nombre de demaciens étaient venus voir le sang d'un Laurent couler aujourd'hui. La justice ne pouvait se contenter d'un assassinat malgré la soif des spectateurs : le père de Fiora devait combattre et être combattu.
Fiora se mit en garde, son père l'imita.
"Heureux de te revoir ma tendre fille. Mais ne t'attend pas à ce que je sois indulgent envers toi.
-Je sais père. Il n'est plus question d’entrainement.
-L'un de nous deux va laver notre nom dans son sang.
-C'est un honneur pour moi de vous affronter père. Mais il est temps de commencer."
L'affrontement fut aussi fulgurant que prodigieusement rapide.
Leurs duel se fit dans une danse de lames si fluide que ceux qui la virent n'oublièrent jamais ce dont ils avaient été le témoin.
Le père de Fiora était une fine lame, mais il ne pouvait lutter contre sa fille.
Chaque pas, devenait un remercient pour tous ce qu'ils s'étaient apportaient l'un à l'autre. Chaque cliquetis de lame était pour eux un adieu. Chaque regard croisé, était une embrassade.
Mais à la fin Fiora pris le dessus. Son agilité avait primé sur la force de son père.
"Pardonnez-moi père...Je vous aime tant !"
Ce fut en larmes que Fiora enfonça son épée dans le cœur de se dernier.
L'assemblait hurla des cris de victoire et des "Ah bas le couard !" ou des "Vive la justice !" Leurs propos, leurs injonctions scandé tel des barbares rivés à leurs boissons, révulsa la futur Chef de Maison. Ils n'étaient pas des demaciens à ses yeux, juste des couards trop imbut d'eux-même.
Fiora au yeux des jurés regagna la place de sa famille au sein de la société de Demacia. Son père gisant mort à ses pieds, Fiora s'agenouilla pour prendre la bague de son père. Il était temps de leurs montrer sa valeur.
"L'ancien maître de la famille Laurent n'est plus. Sa voix puissante mais terriblement froide captiva l'attention de la foule. Moi, Fiora Laurent, gagnante du duel, j'ai le droit de réclamer selon l'ancienne règle de devenir la nouvelle chef de la Maison Laurent. A moins que l'un de mes aînés souhaites réclamer ma place en un duel contre ma personne ?"
Le publique se tu. Tous abasourdis devant les propos de Fiora et personnes n'osèrent la contre-dire. Les Jurés devant la demande de Fiora ne purent refuser son offre, outrageant au passage la moitié des spectateurs, pour la plus part masculin.
Satisfaite, Fiora mit la bague de son père et ordonna à tous les spectateurs de quitter la propriété des Laurent, sa propriété.
L'honneur de la Maison Laurent n'était pas totalement détruit, mais les scandales de cette envergure ne s'oublièrent pas si vite.
Dans les années qui suivirent, Fiora se montra avisée à la tête de sa Maison, apprenant rapidement à ne pas commettre les erreurs habituelles des jeunesses impétueuses. Elle devint aussi remarquable dans la négociation qu'avec une épée, tranchant les nœuds gordiens avec une clarté qui allait devenir légendaire et une immédiateté qui n'avait que l'apparence de la cruauté.
À ce jour, certains parlèrent encore de la disgrâce de sa Maison ou rirent de la décadence d'un Noms dont à la tête fut une femme, mais toujours en privé.
Car quand de tels propos vinrent aux oreilles de Fiora, elle se faisait justice des calomniateurs à la pointe de l'épée.
Mais même en ces circonstances, elle n'abandonna pas toute ruse pragmatique, offrant à chaque adversaire une manière d'échapper à la mort sans se sacrifier à l'honneur.
Jusqu'à aujourd'hui, nul n'avait accepté son offre, et nul n'avait survécu à un duel avec elle.
La fortune de la Maison Laurent connaissant un nouvel essor, Fiora ne manqua pas de prétendants, mais nul n'avait encore su mériter sa main. Beaucoup suspectèrent Fiora de soumettre les prétendants à d'impossibles règles de cour pour pouvoir rester célibataire, car une femme mariée se devait traditionnellement abandonner le pouvoir à son mari.
Mais Fiora n'avait jamais rien fait en suivant les traditions.