Et si tout changeait... (RP libre UA)

Nombre de participants : Two
Personnages utilisés : Twitch
Skins utilisés : Twitch humain (cf trame résumée)

Trame principale résumé : Je poste ça un peu à l'arrache tant que l'idée est là (sinon je prendrais jamais le temps de poster ici xD)
C'est un rp totalement libre que j'ai proposé à Evelynn racontant comment elle découvre un Twitch qui deviendrait humain suite à une dernière évolution de la toxine (c'est évidement un univers alternative en quelque sorte, car en vrai c'est sans aucun doute impossible de voir se produire une chose pareille)

Avis du staff : Accepté

Quelques années sont passés, depuis mes premiers pas dans ce monde...

Né rat, simple rongeur, j'étais un mâle déjà très curieux de son environnement. Les égouts de Zaun offrait un terrain de chasse parfait. Même si la nourriture avait un gout de déjà mort, recyclé ou rejeté, de crasse et de saleté, et j'en passe, nous rats nous nous en contentions. Un produit toxique croisé, mon nez appâté, j'avais touché à quelque chose qui à jamais changea le reste de mon existence.

Je suis devenu un très gros rat, mesurant debout un mètre quarante, acquérant la réflexion, la capacité de raisonnement et celle d'apprendre. Les humains m'ont longtemps considéré comme un danger publique, une créature a abattre. Puis je suis devenu aux yeux des autorités un criminel ou un voleur redoutable. Hé, les objets qui brillent attirent mes yeux d'experts. L'art de se faufiler, d'aller dans des endroits interdits, celui de chiper des cric et des cracs de valeurs sont devenus bien plus qu'une passion. Un passe-temps idéal, et très utile lorsque l'on veut voir le monde de plus près.
Cela fait quelques années que je suis Twitch, un être à part, unique, et plus un simple rat.
Tant de temps que j'observe ce monde... J'ai pu le voir à travers les yeux de diverses personnalités que j'ai croisé lors de mes voyages, me sortant de la tête que le monde n'est pas que fange, détritus, misère et hommes mal intentionnés. L'humanité est capable du pire comme du meilleur, et c'est un chemin que j'ai pris. Même si j'ai bien souvent fait les pires choses. Grâce à toutes ces personnes, je ne fus plus si seul.

J'aime retourner à Piltover, régulièrement. C'est ici que j'ai trouvé une vie différente. Ici où un choix s'est montrée sous mon museau et je l'ai saisi... Je me rends compte seulement maintenant que si j'avais refusé ce choix, je ne serais peut-être plus libre. Acquérir la raison, c'est aussi se rendre compte de son libre-arbitre, et j'ai pu savourer chaque instant de cette vie. Mais un rat reste un rongeur... L'espérance de vie est courte. Et je suis très étonné d'avoir vécu si longtemps...
Couché sur un toit, ma vision balaye la ville. Des lumières, des néons colorés, du mouvement, et surtout le bruit qui arrive de tous les côtés. Milles odeurs passent, des senteurs toutes uniques, je ne me lasse pas de ces moments. Et pouvoir apprécier encore quelques minutes de cet instant me réchauffe ces pattes froides... Je commence à me recroqueviller sur moi-même.
Sentir l'heure arriver m'effraie. Pourtant, je sais que c'est nécessaire... Mais je me suis attaché à la vie, qu'elle soit rempli de crimes, d'injustices ou au contraire de bien-faits et d'aventures extraordinaires. Tout me manque... Me manquera ? Je ne me suis jamais posé de questions sur la mort. Comment ça se passe ?
Ah, qui sait... Mes douleurs finiront peut-être par passer. Et ce soir ne sera pas le dernier. Mais de tous les maux que j'ai pu avoir, ceux-là me donnent l'envie de sauter...
Mais je préfère attendre, regarder la lumière du soleil disparaître sur un horizon orangé.

Puis... je finis par fermer les yeux.

J'avais pressentis cette fin. Un instinct animal, ou tout simplement celui d'un être vivant. La mort... n'est finalement pas si terrible. Je ne sens rien...

J'ai froid, pendant... des heures, une éternité est plus juste, selon moi. Je ne sais pas combien de temps je reste dans cet état de "moitié vivant", mais il me tarde que tout cesse. Mais progressivement, ce n'est pas le froid éternel qui m'étreint, elle a une sensation beaucoup plus chaleureuse... J'ai l'impression de sentir des rayons bienfaisants sur moi, ceux d'un soleil à l'aube. Troublant, est-ce le début du voyage qui m'attend ? Je ne comprends pas... Je tressaille et me recroqueville davantage sous mon manteau, qui me paraît étrangement un chouïa plus court qu'avant... Ou est-ce moi qui n'arrive plus à me mettre en boule ? Quel ironie. Est-ce là une vaste blague de la mort ?

Mais une question me taraude l'esprit alors que j'attends la fin de toute chose... : Comment je m'appelle déjà ?