Mini-RP : PATRIOTISME Du vendredi 23 octobre (00h01) au dimanche 25 octobre (23h59)
La foule scande le nom des deux jouteurs et c'est à vous d'entrer en scène pour la satisfaire. Il est l'heure pour vous de défendre vos couleurs, votre nation et éventuellement vos valeurs face à votre adversaire qui compte bien faire de même. Le poids qui pèse sur vos épaules est très lourd et vous vous devez de remporter ce duel.
Les deux personnages se retrouvent dans un face à face inter-univers et vont se confronter dans le domaine de votre choix, qu'il s'agisse d'un combat, d'un débat ou d'une prestation artistique... À chacun de s'adapter avec ses propres armes, mais n'oubliez pas que tous les coups sont permis...
Rappel ○ Mini-RP :
Vous serez en binôme pour cette épreuve. Les partenaires seront désignés au hasard en fonction des forums participants. Il s'agit d'un échange de 10 posts (soit 5 posts chacun) comprenant au maximum 350 mots chacun, en suivant le thème donné. Le binôme aura les trois jours de l'interforum pour scénariser et conclure son RP.
En supplément :
• Aucun ordre n'est imposé, vous choisissez qui commence ! • N'hésitez pas à rejoindre la ShoutBox si vous n'avez pas encore trouvé votre binôme. • Si vous ne souhaitez pas de commentaire, n'oubliez pas de le mentionner. • Les mises en forme sont autorisées, mais privilégiez la lisibilité ! • A propos de mise en forme, vous pouvez mettre un joli avatar en utilisant le code de transformation ! (Et le sujet est là pour faire des essais au préalable ! )
○ N'oubliez pas de faire une petite mise en contexte (univers / personnage) au début de votre premier post. (En spoiler, c'est bien.) Ainsi qu'un avertissement si vous constatez que votre post contient une certaine violence. ○
Maître de Jeu
Stophèle [MA]
Invité
Stophèle [MA]
Ven 23 Oct - 10:13
Présentation de Madelle et des Héléos:
Le monde de Madelle est né à partir d'un arbre et du chaos qui l'entourait. Les peuples se sont élevés au cœur même des éléments. Les Héléos dans l'eau, les Liares du feu et les Humains de la terre. Il n'existait que la Vérité de la déesse Mère jusqu'à ce qu'un humain en particulier la brava.
Ce mage sembla sage en son temps à vouloir réunifier son peuple, mais aujourd'hui, il est dépeint comme le pire cauchemar de Madelle. Aujourd'hui, sa confrérie Récleyès est de retour, et sa conquête ne fait que commencer. Face à elle, les Vérités - c'est à dire les pouvoirs - des espèces commencent à s'effacer...
Les Héléos sont le peuple de l'eau. Ils possèdent deux formes : la première est aquatique, écailleuse et palmée, l'autre est humaine. Sous une monarchie stricte, les Héléos sont restés pendant longtemps dissimulés sous les océans, avant de finalement rejaillir à la vue de tous, et de s'allier secrètement aux Récleyès. Ils ne peuvent demeurer longtemps à la surface, sous leur forme humaine.
Présentation de Stophèle Sarygmar:
Stophèle, surnommé "Phèle", est un forgeron héléo d'une trentaine d'années. C'est un Héléo réservé, fier, loyal, au service de la Couronne pour laquelle il a accepté de travailler auprès des Récleyès pour renforcer leur alliance. Passionné par son travail, il est réputé pour la fabrication de lames en opaline, un métal cristallin dont sa nation garde le secret.
En tant qu'Héléo, il est très sensible aux dommages des flammes, mais il ne les craint pas, il les respecte même. Néanmoins, pour pallier aux difficultés dues à son espèce, il porte toujours sur lui une lanterne de métal conservant en son sein une solaria, gemme capable de générer des flammes. Son marteau, également, est composé de chante-joie, un métal nacré au son semblable à des voix humaines.
Sa Vérité lui permet d'appeler à lui les créatures des abysses, chose donc assez inutile sur la terre ferme. Par ailleurs, bien que sa forme soit humaine, il conserve toujours des écailles à l'emplacement des tatouages religieux qui couvrent son corps.
Patriotisme
Stophèle observait les lingots étendus devant lui. La chaleur de la forge dans son dos lui brûlait la peau, perçait à travers les fines écailles qui recouvraient ses tatouages, pénétrait sa chair avec une hargne familière que Phèle ne trouvait plus malveillante depuis des années. Le feu, le métal, la limaille, c'était son domaine, sa fierté. D'un simple regard, il pouvait embrasser la brillance des lingots, les défauts de leurs structures, la vitesse qu'ils prendraient à fondre. D'un contact, il pouvait vérifier la précision de ses outils, l'efficacité de ses tenailles. A sa ceinture, les flammes de la lanterne de solaria peignaient le métal d'une myriade de couleurs froides qui plaisait au regard bleuté de Phèle. C'était son atout, il le savait. Un mince sourire apparut sur ses lèvres.
Alors que la foule s'amassait autour des deux forges en compétition, l'Héléo s'autorisa un regard vers son adversaire. Il ne le connaissait pas, il ignorait tout de la contrée dont il disait provenir, mais il savait qu'il ne pouvait pas le laisser emporter cet affrontement, et encore moins alors qu'il représentait la Couronne Elle-même. Forger les armes, c'était aussi son domaine, sa fierté, et bientôt celle de la Couronne. Alors, peu importe les étranges rouages et autres morceaux de bois qui composaient l’atelier de son adversaire, bien différents des matériaux et outils choisis par le forgeron :
Stophèle Sarygmar savait qu'il était le meilleur.
Les nobles héléos, s'étant aventurés sur la terre ferme pour assister à l'affrontement, observaient les spectateurs étrangers avec davantage de curiosité qu’ils n’observeraient l'affrontement lui-même, et leurs vis-à-vis aux yeux translucides leurs rendaient leur regard. Phèle n’aimait pas être épié pendant qu’il travaillait, mais il tirait assurance du talent qu’il savait être sien.
Le juge s’approcha.
-Cette compétition est sur le point de commencer. Dois-je vous rappeler les règles ?
Inutile, songeait Stophèle. Ils devaient simplement fabriquer l’arme la plus belle, la plus létale, et surtout la plus représentative de leurs nations respectives, avec les moyens de leurs choix. Un jeu d’enfant, n’est-ce pas ?
Devant le silence des belligérants, le juge ne laissa pas la foule se languir.
Et il sonna le commencement de l’épreuve.
Les spectateurs rugirent avec enthousiasme. Malgré le léger embarras de Phèle face à cette clameur, il ne put s’empêcher de glisser à son adversaire, profitant du brouhaha ambiant.
-Vous n’avez aucune chance. Mais je vous souhaite bon courage, cependant.
Mots : 371
Stophèle [MA]
Nikolaus [LC]
Invité
Nikolaus [LC]
Sam 24 Oct - 10:23
Contexte de Lacrimosa:
AN 3402. Le soleil tel que l’ont connu nos ancêtres n’existe plus depuis bientôt deux siècles. Celui-ci est mort, de manière prématurée. L'humanité a pu survivre à cette catastrophe grâce à la mise en place du projet Gaïa, censé éclairer artificiellement la planète, et l'empêchant de se refroidir au point de geler. Cependant, l’énergie nécessaire à l'éclairage est arrivée à court. Et la planète se retrouva plongée dans l'obscurité.
Une catastrophe n'arrivant jamais seule, un fléau que l’on ne pensait exister que dans les contes de fées a refait surface. Car les mythes prennent souvent leurs sources dans la réalité… Cela a commencé par des meurtres. Les vampires ont refait surface...
Présentation de Nikolaus:
Nikolaus Schiffer est un vampire de presque 1500 ans. Né en Allemagne, il était pilote de l'armée de l'air pendant la Seconde Guerre Mondiale. Après un crash qui manqua de le tuer, il rencontra Abel Klein, un vampire qui vivait en ermite dans la forêt de Bavière, et qui l'a transformé pour le sauver. Passé le choc de la transformation, Nikolaus a passé les années suivantes à traqué les nazis survivants de la Guerre pour les éliminer lui-même, puis les siècles suivants à contribuer à l'avancée technologique et écologique de l'aviation pour le civil.
Mais quand le soleil explosa, un peu de son esprit se fissura et il devint à moitié fou. Maintenant que la planète est presque détruite totalement, il survit avec son meilleur ami Abel. Ils ont construits ensemble une bibliothèque pour préserver le savoir écrit qui a survécu. Il y a quelques mois, Sindri Asgeir, le directeur du projet Gaïa qui protège la planète des dangers de l'espace, fit appel à lui pour construire un aéronef capable de l'emmener jusqu'au bouclier pour essayer de le réparer.
Nikolaus est une personne joyeuse, passionné, et sa folie ne se manifeste pas trop tant qu'il a la tête dans ses mécaniques ou dans les étoiles, même s'il ne peut plus les voir. En se transformant en vampire, il a obtenu un pouvoir de manipulation du vent.
Bon…. qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Qu’est-ce qu’il fichait au milieu d’une arène ? On parla d’un concours mais il ne voyait pas à quoi il s’était inscrit…. Il sursauta en se rendant compte qu’il était en plein soleil et regarda aussitôt son bras. Bon, pas de traces de brûlures, c’était déjà ça. En fait...le temps était plutôt agréable et il se sentait bien là. Finalement était-ce si important comment il était arrivé là ? Il tourna la tête vers son opposant, un beau jeune homme, brun, les cheveux coupés ras, des yeux bleus très puissants et….des écailles sur la peau ?! C’était une sorte de manticore peut-être ? Etonnant… Il resta fasciné un instant sur sa peau mais on vint leur rappeler le thème du concours entre eux.
Fabriquer une arme qui représente leur patrie ?! Nikolaus écarquilla les yeux, surpris. Il n’était pas armurier ! Comment il allait faire ça ?! Il regarda alors tout autour de lui, et si son opposant semblait avoir du matériel pour la forge, lui avait du bois, de la toile, et des pièces mécaniques….
Bien sûr. Quoi d’autres ? Il demanda qu’on lui reprécise le temps imparti. Il avait de nombreuses heures devant lui mais il allait devoir faire basique et vite. Parfait. Maintenant il était excité.
Et la compétition commença. Avant de se lancer, son adversaire tenta de le déstabiliser mais ça fit plutôt sourire le vampire: un long sourire qui laissait voir ses canines pointues.
“C’est ce qu’on va voir. Bonne chance mon ami, bats toi avec honneur.”
Aussitôt, Nikolaus se tourna vers les planches de bois et commença à prendre celles qu’il avait besoin. Pas le temps de faire des plans, il ferait tout de tête, les calculs s’enchainant à une vitesse folle dans son esprit tandis qu’il assemblait le boit, le clouait, le vissait, donnait forme à sa future création.
“Hey ! Au fait… J’ai l’impression qu’on est chez toi là, non ? Vous connaissez les aéroplanes ?”
Le monde de Madelle est né à partir d'un arbre et du chaos qui l'entourait. Les peuples se sont élevés au cœur même des éléments. Les Héléos dans l'eau, les Liares du feu et les Humains de la terre. Il n'existait que la Vérité de la déesse Mère jusqu'à ce qu'un humain en particulier la brava.
Ce mage sembla sage en son temps à vouloir réunifier son peuple, mais aujourd'hui, il est dépeint comme le pire cauchemar de Madelle. Aujourd'hui, sa confrérie Récleyès est de retour, et sa conquête ne fait que commencer. Face à elle, les Vérités - c'est à dire les pouvoirs - des espèces commencent à s'effacer...
Les Héléos sont le peuple de l'eau. Ils possèdent deux formes : la première est aquatique, écailleuse et palmée, l'autre est humaine. Sous une monarchie stricte, les Héléos sont restés pendant longtemps dissimulés sous les océans, avant de finalement rejaillir à la vue de tous, et de s'allier secrètement aux Récleyès. Ils ne peuvent demeurer longtemps à la surface, sous leur forme humaine.
Présentation de Stophèle Sarygmar:
Stophèle, surnommé "Phèle", est un forgeron héléo d'une trentaine d'années. C'est un Héléo réservé, fier, loyal, au service de la Couronne pour laquelle il a accepté de travailler auprès des Récleyès pour renforcer leur alliance. Passionné par son travail, il est réputé pour la fabrication de lames en opaline, un métal cristallin dont sa nation garde le secret.
En tant qu'Héléo, il est très sensible aux dommages des flammes, mais il ne les craint pas, il les respecte même. Néanmoins, pour pallier aux difficultés dues à son espèce, il porte toujours sur lui une lanterne de métal conservant en son sein une solaria, gemme capable de générer des flammes. Son marteau, également, est composé de chante-joie, un métal nacré au son semblable à des voix humaines.
Sa Vérité lui permet d'appeler à lui les créatures des abysses, chose donc assez inutile sur la terre ferme. Par ailleurs, bien que sa forme soit humaine, il conserve toujours des écailles à l'emplacement des tatouages religieux qui couvrent son corps.
Patriotisme
Stophèle avait depuis longtemps une idée en tête, il ne tarda pas à la mettre en action. Il se saisit d'un lingot d'opaline qu'il entreprit de fondre dans les flammes de sa forge. Les braises dansèrent autour du métal, teintant son aspect nacré de quelques teintes orangées. Concentré dans l'observation de ces nuances cruciales, Phèle manqua de ne pas entendre les paroles de son adversaire. Les encouragements de la foule, l'encerclant et épiant ses moindres mouvements, résonnaient mollement à son oreille, comme lointains. Mais la voix de son adversaire, en revanche, était plus criarde que le tintement du fer tant elle perçait sa concentration.
Phèle n'était guère du genre bavard, surtout lorsqu'il travaillait. Il releva à peine la tête de son travail, sachant pertinemment que le contrôle de la température du métal était primordial. Pendant qu'il laissait l'opaline se ramollir, il entreprit de dessiner sur un cylindre de bois le tracé de la sculpture qu'il envisageait de placer sur la garde.
-Si on était chez moi, on serait sous l'eau, répondit-il alors sarcastiquement à son interlocuteur tandis qu'il gardait le regard rivé sur son ouvrage. Comment pouvez-vous l'ignorer ?
Phèle se demanda si l'artisan en face de lui avait été contraint de participer à cette compétition, cela pourrait expliquer sa méconnaissance complète des particularités de l'épreuve. Si c'était le cas, Phèle en était désolé, mais ce n'était cependant pas son problème. Il ignora donc sa seconde question.
-Maintenant, je vous prie, laissez-moi travailler. Malgré toute la compassion que j'ai pour votre peuple, je n'ai guère envie que la Couronne vous cède une partie de l'énergie d'Hélia pour alimenter votre "projet Gaia".
Certainement l'adversaire n'ignorait pas les enjeux de cette compétition, tout de même ! Pensait-il qu'il ne s'agissait que d'un affrontement amical ? Les deux partis pouvaient déjà se réjouir que cette option ait été choisie, d'autant que cela n'était dû qu'à l'avidité des Récleyès d'inciter les Héléos à se procurer un tout nouveau type d'arme.
Mais Phèle n'avait pas prévu de perdre cette compétition.
Il sortit le métal ramolli des flammes, et entreprit de lui conférer une forme à coup de son fidèle marteau. A chaque coup, il imaginait la fierté de sa famille, celle de la Couronne, les louanges de son travail.
Jamais son marteau n'avait frappé l'enclume avec autant d'efficacité.
Mots : 374
Stophèle [MA]
Nikolaus Schiffer
Invité
Nikolaus Schiffer
Sam 24 Oct - 19:24
Mouais… Pas très sympathique l’adversaire. Bien sûr il souhaitait rester concentrer mais il ne pensait pas que ça le rendrait si bougon.
Et enfin il entendit quelques mots magiques. De l’énergie pour Gaïa. Une nouvelle forme d’énergie qu’ils ne connaîtraient pas ? Ce serait extraordinaire ! Sindri serait tellement heureux ! Nikolaus sourit, encore plus motivé par la victoire. Il continuait d’assembler les morceaux de bois ensemble, son marteau ne cessait d’enfoncer des clous les uns à la suite des autres, ses outils de tailler le bois, de plier le métal pour renforcer les coins. Pas le temps de tout peindre, ce serait du brut.
Une heure passa quand il entendit un cri d’encouragement alors qu’il perdit quelques précieuses minutes sur son ouvrage et qu’il commençait à s’agacer.
“ALLEZ PAPA-KO T’ES LE PLUS FORT !!”
Nikolaus sursauta et se retourna pour regarder dans les gradins qui semblaient réserver à “son” côté. Il voyait une petite fille, boucles blondes, grands yeux bleus, une sublime robe à dentelle, qui faisait de grands signes de la main. A ses côtés, un homme fin aux cheveux impeccablement coiffés, des yeux d’or qu’ils connaissaient par coeur. Sindri…. Il rendit le signe à sa fille d’adoption et envoya un baiser du bout des doigts à son amant.
“Viel Glück Nikolaus !”
Un autre cri, venant aussi de la tribune. Là, cette fois, il reconnut les longs cheveux et le visage longiligne d’Abel son meilleur ami. Et le visage rond, les grandes lunettes, d’un japonais… D’un doux souvenir. Il leur fit signe aussi et se remit à la tâche, le coeur gonflé par la joie. Il termina la base de son aéroplane et commença à attacher les ailes, le bois et la toile. Il gagnerait, coûte que coûte.
Les heures passaient mais il refusait de se laisser abattre par la fatigue. Il travaillait, courrait, assemblait… A la fin, il eut juste le temps de prendre son pot de peinture et son pinceau et de peindre le symbole de sa patrie sur le semblant de cockpit.
Les deux aigles noirs. La Grande Allemagne, celle à qui il avait toujours dédié son cœur.
Le monde de Madelle est né à partir d'un arbre et du chaos qui l'entourait. Les peuples se sont élevés au cœur même des éléments. Les Héléos dans l'eau, les Liares du feu et les Humains de la terre. Il n'existait que la Vérité de la déesse Mère jusqu'à ce qu'un humain en particulier la brava.
Ce mage sembla sage en son temps à vouloir réunifier son peuple, mais aujourd'hui, il est dépeint comme le pire cauchemar de Madelle. Aujourd'hui, sa confrérie Récleyès est de retour, et sa conquête ne fait que commencer. Face à elle, les Vérités - c'est à dire les pouvoirs - des espèces commencent à s'effacer...
Les Héléos sont le peuple de l'eau. Ils possèdent deux formes : la première est aquatique, écailleuse et palmée, l'autre est humaine. Sous une monarchie stricte, les Héléos sont restés pendant longtemps dissimulés sous les océans, avant de finalement rejaillir à la vue de tous, et de s'allier secrètement aux Récleyès. Ils ne peuvent demeurer longtemps à la surface, sous leur forme humaine.
Présentation de Stophèle Sarygmar:
Stophèle, surnommé "Phèle", est un forgeron héléo d'une trentaine d'années. C'est un Héléo réservé, fier, loyal, au service de la Couronne pour laquelle il a accepté de travailler auprès des Récleyès pour renforcer leur alliance. Passionné par son travail, il est réputé pour la fabrication de lames en opaline, un métal cristallin dont sa nation garde le secret.
En tant qu'Héléo, il est très sensible aux dommages des flammes, mais il ne les craint pas, il les respecte même. Néanmoins, pour pallier aux difficultés dues à son espèce, il porte toujours sur lui une lanterne de métal conservant en son sein une solaria, gemme capable de générer des flammes. Son marteau, également, est composé de chante-joie, un métal nacré au son semblable à des voix humaines.
Sa Vérité lui permet d'appeler à lui les créatures des abysses, chose donc assez inutile sur la terre ferme. Par ailleurs, bien que sa forme soit humaine, il conserve toujours des écailles à l'emplacement des tatouages religieux qui couvrent son corps.
Patriotisme
Libéré de la discussion avec son adversaire aux yeux rouges, Stophèle put se concentrer pleinement sur son ouvrage. La lame, plusieurs fois passée dans les flammes et plusieurs fois aplatie au marteau, prit un aspect fin et allongé, légèrement crantée, que le trempage acheva de solidifier. Dès que le métal patientait dans la forge, Phèle entreprenait d’affiner le dessin de la garde, qu’il torsada, replia légèrement, puis répéta ce même schéma sur un alliage de fer et d’opaline, lui conférant une légère noirceur que la lame ne possédait pas. La poignée de l’arme demeura dans le bois qui lui permit d’être imaginée. Ainsi, autour de la fusée vint s’enrouler le corps fin d’un requin, et sa mâchoire ouverte lui servit de pommeau où une gemme vint se glisser. Ce n’était pas n’importe quelle gemme. C’était un présent de la Couronne, spécialement choisie pour cette compétition, si rare que Stophèle n’avait jamais eu l’honneur de poser son regard sur sa surface irisée, parfaitement triangulaire : une ninquè, l’âme même du Grand Froid d’après les légendes. Pour la manipuler, Phèle dut s’armer de gants et de tenailles, mais la sensation de gelure demeura au bout de ses doigts pendant une petite heure. La poignée fut ainsi affinée avec élégance, tandis que la lame était aiguisée avec soin, puis ornée de nombreuses runes sur sa surface pour entretenir le pouvoir de la gemme.
Ce travail obnubila complètement Stophèle. Plus rien d’autre ne comptait, à ses yeux : ni la foule, ni son adversaire, ni la Couronne elle-même. Sa passion avait pris le dessus, il avait fait de cette épée forgée une ode à la Couronne et à Eliosa. Un sourire éclairait son regard brillant des flammes de sa forge.
Lorsque le temps imparti fut écoulé, l’arme était complète, et Phèle s’estimait presque satisfait. Bien sûr quelques finitions supplémentaires auraient été préférables, mais il avait réalisé en quelques heures un travail qui lui aurait d’ordinaire pris des mois, voire des années. Il s’était surpassé, c’était évident, mais sa propre excellence ne l’étonnait plus : il connaissait les enjeux.
Néanmoins, il semblait que malgré lui, il avait fourni une motivation semblable à son adversaire, car ce dernier avait construit une étrange machine. L’heure, cependant, était au verdict du juge et à l'évaluation des armes.
Mots : 361
Annexe:
Eliosa est la déesse des océans et des Héléos. Le requin est l'un de ses symboles.
L'opaline est un métal très prisé pour la fabrication de lames chez les Héléos, notamment pour sa solidité en plus de son aspect esthétique bleuté et nacré.
Stophèle [MA]
Nikolaus Schiffer
Invité
Nikolaus Schiffer
Dim 25 Oct - 12:59
Nikolaus pensait faire un petit aéroplane, mais alors que la fin arrivait, il vit avec horreur son oeuvre s'effondrer, un cable casser, les ailes tomber. Non ça ne marcherait pas… Il n’avait pas assez de temps pour tout refaire et de toute façon ça ne serait pas fini. Son cerveau se mit alors à réfléchir à toute vitesse, à penser, alors qu’il voyait que son adversaire semblait aux étapes de finitions. Il ne voulait pas perdre, pas alors que les personnes les plus chères à son coeur le regardaient, pas alors qu’il travaillait sur son rêve. Depuis combien de temps espérait il une telle opportunité de montrer ce qu’il savait faire, sans contrainte, sans entraves ? Devant son désarroi, les juges lui accordèrent une heure supplémentaire. Mais que pouvait-il faire en une toute petite heure ?
Son regard tomba sur un oiseau dans le ciel. Mais oui ! Une idée, une folie, l’envie de pousser cette épreuve plus loin que jamais. D’aller au delà de ce qui était connu. Ca pourrait le tuer au moment de la démonstration….ou lui faire atteindre des sommets. Mais il volerait, il en avait besoin pour vivre. Il serait cet oiseau dans le ciel, il serait un meilleur Icare et toucherait le soleil. C’était sa raison d’être, son moteur pour avancer dans cette trop longue vie.
Scie pour couper le bois, marteau sur les parties métalliques, il jetait un vague coup d’oeil à la démonstration de son adversaire mais travaillait en même temps. Le cockpit devant une simple boite, les ailes se firent plus courtes et rétractables. Il ajouta des petites tiges pour solidifier les ailes, cousu autrement les finitions. Il ajouta des câbles supplémentaires, des sangles plus solides pour l’attacher. Et enfin, tandis que la démonstration de son camarade se finissait, il peint à nouveau les deux aigles noirs sur le dos de la boite, plus grossièrement que précédemment mais on les reconnaissait tout de même.
Le monde de Madelle est né à partir d'un arbre et du chaos qui l'entourait. Les peuples se sont élevés au cœur même des éléments. Les Héléos dans l'eau, les Liares du feu et les Humains de la terre. Il n'existait que la Vérité de la déesse Mère jusqu'à ce qu'un humain en particulier la brava.
Ce mage sembla sage en son temps à vouloir réunifier son peuple, mais aujourd'hui, il est dépeint comme le pire cauchemar de Madelle. Aujourd'hui, sa confrérie Récleyès est de retour, et sa conquête ne fait que commencer. Face à elle, les Vérités - c'est à dire les pouvoirs - des espèces commencent à s'effacer...
Les Héléos sont le peuple de l'eau. Ils possèdent deux formes : la première est aquatique, écailleuse et palmée, l'autre est humaine. Sous une monarchie stricte, les Héléos sont restés pendant longtemps dissimulés sous les océans, avant de finalement rejaillir à la vue de tous, et de s'allier secrètement aux Récleyès. Ils ne peuvent demeurer longtemps à la surface, sous leur forme humaine.
Présentation de Stophèle Sarygmar:
Stophèle, surnommé "Phèle", est un forgeron héléo d'une trentaine d'années. C'est un Héléo réservé, fier, loyal, au service de la Couronne pour laquelle il a accepté de travailler auprès des Récleyès pour renforcer leur alliance. Passionné par son travail, il est réputé pour la fabrication de lames en opaline, un métal cristallin dont sa nation garde le secret.
En tant qu'Héléo, il est très sensible aux dommages des flammes, mais il ne les craint pas, il les respecte même. Néanmoins, pour pallier aux difficultés dues à son espèce, il porte toujours sur lui une lanterne de métal conservant en son sein une solaria, gemme capable de générer des flammes. Son marteau, également, est composé de chante-joie, un métal nacré au son semblable à des voix humaines.
Sa Vérité lui permet d'appeler à lui les créatures des abysses, chose donc assez inutile sur la terre ferme. Par ailleurs, bien que sa forme soit humaine, il conserve toujours des écailles à l'emplacement des tatouages religieux qui couvrent son corps.
Patriotisme
Alors que le juge approchait, la construction de l’adversaire de Phèle s’effondra. Le juge, dans un excès de bienveillance malvenu aux yeux de l’Héléo, accepta de donner une petite heure de plus à l’étranger pour lui permettre de se reprendre, le temps que l’arme de Stophèle soit évaluée. Ce dernier trouvait cette clémence injuste, mais il se garda bien de protester. Jamais le juge ne se serait permis une telle audace si la Couronne n’avait pas donné son accord. Alors Stophèle serra les dents mais acquiesça.
Il tendit l’épée au juge, qui l’observa avec curiosité.
-Moi, Stophèle Sarygmar, présente l'arme des Héléos : “Grand Froid”, annonça le forgeron d’une voix assez forte pour être entendue par la foule silencieuse qui l’observait religieusement. Puisse-t-elle trancher les flots et guider les fils d’Eliosa.
Un murmure de contentement circula parmi les Héléos qui composaient la foule. Cette bénédiction, issue de l’éducation religieuse de Stophèle, ne pouvait qu’être de bon augure. Malgré lui, Phèle se permit un regard en direction des gradins réservés aux quelques membres de la famille royale venus assister à la compétition. La princesse héritière Miradelphia de Varkadien en personne lui rendit son regard, et ce privilège coupa le souffle du forgeron qui se sentit brusquement minuscule face à l’incarnation de la Couronne Elle-même. Il détourna les yeux, incapable de soutenir ce regard. Le juge, quant à lui, entreprit de la manier. C’était un épéiste humain, choisi par les gouvernements opposés pour son impartialité. Il tenta quelques coups d’estoc, s’étonna de sa légèreté, puis frappa quelques mannequins de bois qui se fendirent sous l’impact sans que la lame ne perde de son tranchant. Une épaisse couche de glace resta figée à l’emplacement de la coupe. Un mannequin de métal manqua de subir le même sort, mais la lame ne parvint pas à complètement le pénétrer. Elle se contenta, en revanche, de creuser de larges sillons glacés dans l’acier qui se mit à gonfler. Phèle croisa les bras, fier et nerveux à la fois.
Le juge tendit l’arme à un soldat héléo qui l’assistait, lequel l’empoigna respectueusement. L’évaluation finale devait confronter les deux armes, mais le juge devait tout d’abord essayer l’arme de l’autre compétiteur.
Il se tourna vers lui, dont la machine était à nouveau achevée, deux aigles noirs peints sur une étrange boite de métal toisant froidement Stophèle qui les observa avec circonspection.
Mots : 372
Stophèle [MA]
Nikolaus Schiffer
Invité
Nikolaus Schiffer
Dim 25 Oct - 15:05
Nikolaus était encore essoufflé de sa dernière ligne droite quand il termina mais il put apercevoir les traces laissées par l’épée forgée par son adversaire. Une épée capable de faire des dégâts de glace en plus d’être une arme redoutable et magnifique ? Franchement c’était impressionnant… Son adversaire avait un talent incroyable pour un si jeune âge apparent.
Les juges vinrent ensuite le voir et il leur fit son plus beau sourire. Ils semblaient très perplexe quand à son oeuvre.
“C’est….une arme ?” “Ce n’est pas une arme dans le sens où vous ne pouvez pas tuer avec, mais croyez moi, mon peuple a fait des dégâts avec des choses similaires. Je vous présente la création de l’Empire Allemand, “Les Ailes d’Icare”. Pour la démonstration je dois vous demander de le faire moi-même et de me prêter une épée.” “Bien… Pourquoi pas….”
Nikolaus enfila sa boite sur le dos, attacha les sangles en croix sur son torse et serra pour les ajuster. Il vérifia d’un coup d’oeil que tout était ajusté et se dit qu’au pire, ce ne serait pas son premier crash aérien. Il prit ensuite l’épée qu’on lui proposait et sans demander son reste, s’éloigna pour grimper dans les gradins. Haut, tout en haut, il monta même d’un saut agile jusqu’au toit qui protégeait ce qui ressemblait à une famille royale, faisant un coucou à la princesse en passant.
Le voilà au plus haut possible. C’était juste. Très juste. Il prit une grande inspiration, admirant le vide sous ses pieds, la foule qui chuchotait des questionnements. Parfait. Ca allait être grandiose.
Nikolaus attrapa deux manettes dans son dos et tira dessus, déployant dans un grand claquement les deux ailes dans son dos. Il recula ensuite et se concentra. Le vent se leva dans l’arène, un vent chaud, et il courut les quelques mètres du toit et sauta dans le vide, sous les cris de la foule. Il sentait la chute le propulser vers le sol mais tira d’un coup sec d’une certaine façon sur les manettes et au dernier moment, frôla le sol pour remonter en piquer, entraîner par le vent qu’il contrôlait par sa pensée. Il monta, monta, monta, puis se stabilisa d’une pirouette et plana quelques tours au dessus de l’arêne. Il visa un des mannequins, dégaina l’épée à sa ceinture et, tenant les manettes d’une main, plia ses ailes et plongea vers le sol. Vitesse, chute… remontée au dernier moment pour décapiter de deux coups deux mannequins, frôlant la foule, avant de remonter vers le ciel. Il put refaire la même démonstration deux fois avant d'atterrir, trébuchant au sol, repliant doucement ses ailes. L’essai avait été parfait, Nikolaus était si excité qu’il pourrait sauter sur son amant direct s’il était plus près, mais il se força à garder son sérieux.
“Et voilà… C’est dangereux, ça demande de l’entraînement, mais avec ces ailes vous arriverez avec puissance et vitesse d’un point que votre ennemi n’attend pas: le ciel.”
Le monde de Madelle est né à partir d'un arbre et du chaos qui l'entourait. Les peuples se sont élevés au cœur même des éléments. Les Héléos dans l'eau, les Liares du feu et les Humains de la terre. Il n'existait que la Vérité de la déesse Mère jusqu'à ce qu'un humain en particulier la brava.
Ce mage sembla sage en son temps à vouloir réunifier son peuple, mais aujourd'hui, il est dépeint comme le pire cauchemar de Madelle. Aujourd'hui, sa confrérie Récleyès est de retour, et sa conquête ne fait que commencer. Face à elle, les Vérités - c'est à dire les pouvoirs - des espèces commencent à s'effacer...
Les Héléos sont le peuple de l'eau. Ils possèdent deux formes : la première est aquatique, écailleuse et palmée, l'autre est humaine. Sous une monarchie stricte, les Héléos sont restés pendant longtemps dissimulés sous les océans, avant de finalement rejaillir à la vue de tous, et de s'allier secrètement aux Récleyès. Ils ne peuvent demeurer longtemps à la surface, sous leur forme humaine.
Présentation de Stophèle Sarygmar:
Stophèle, surnommé "Phèle", est un forgeron héléo d'une trentaine d'années. C'est un Héléo réservé, fier, loyal, au service de la Couronne pour laquelle il a accepté de travailler auprès des Récleyès pour renforcer leur alliance. Passionné par son travail, il est réputé pour la fabrication de lames en opaline, un métal cristallin dont sa nation garde le secret.
En tant qu'Héléo, il est très sensible aux dommages des flammes, mais il ne les craint pas, il les respecte même. Néanmoins, pour pallier aux difficultés dues à son espèce, il porte toujours sur lui une lanterne de métal conservant en son sein une solaria, gemme capable de générer des flammes. Son marteau, également, est composé de chante-joie, un métal nacré au son semblable à des voix humaines.
Sa Vérité lui permet d'appeler à lui les créatures des abysses, chose donc assez inutile sur la terre ferme. Par ailleurs, bien que sa forme soit humaine, il conserve toujours des écailles à l'emplacement des tatouages religieux qui couvrent son corps.
Patriotisme
Le juge parut perplexe, et au vue du regard de ses confrères restés en retrait, il n’était pas le seul. Ils se tournèrent tous vers les gradins où la princesse parut donner son consentement. Alors ils autorisèrent l’étrange lubie du compétiteur.
Et ce dernier s’en donna à coeur joie.
Stophèle observa la scène avec indignation et horreur. L’homme osait escalader la loge réservée à la Couronne pour sa ridicule mise en scène ! Pourtant, malgré sa mine offusquée, Phèle était extrêmement curieux de comprendre où son adversaire voulait en venir.
Et il ne fut pas déçu.
Deux ailes de bois et de métal se déployèrent dans son dos alors qu’il s’élançait dans le vide. Il virevolta dans les airs, le vent sembla se plier à sa volonté et ses ailes caressèrent presque la surface du sol lorsqu’il vint abattre son épée sur les mannequins. La puissance de l’attaque fut moindre que celle de Grand Froid, mais la foule n’en était pas moins exaltée. Elle acclama le vampire ailé sous le regard stupéfait de Phèle qui n’avait jamais été témoin d’une telle prestation. Sa machine était phénoménale. Comment était-il possible que le vent suive le mouvement de ses ailes ? Etait-ce sa Vérité ? Ou une spécificité de sa machine ? Stophèle était sidéré, voire admiratif, et cela surpassait presque sa frustration et son indignation.
Presque.
Lorsque son adversaire acheva d’atterrir, les juges entreprirent de débattre entre eux. La foule était trop intriguée par le mécanisme pour se soucier de l’épée de Stophèle désormais, ou même de l’apparition soudaine de Tesla d’Austrich, ministre des affaires étrangères, qui glissa quelques mots aux juges. Mais Phèle le vit. Il s’approcha de son adversaire et observa ses fameuses Ailes d’Icare. Il passa ses mains à leurs surfaces, admirant la finesse de leurs structures.
-Bien joué, annonça-t-il. Il semble que vous ayez gagné.
Et il avait échoué. Mais la présence de Tesla d’Austrich, en plus de la princesse, faisait naitre un doute en lui : les dés étaient-il truqués ? Car, si Hélia perdait la moitié de son énergie, elle pouvait gagner une arme bien plus surprenante que n’importe quelle épée.
Et comme si Eliosa avait entendu sa profonde déception et amertume, le juge humain annonça alors :
-En vue de l’unanimité des juges ainsi que du public, aucune confrontation n’est nécessaire. La victoire est conférée à Nikolaus Schiffer, de l’Empire allemand !
Mots : 362
HRP:
Merci à mon partenaire de RP pour cette épreuve ! 8D Et navrée de n'avoir jamais réussi à tenir le bon nombre de mots...
Stophèle [MA]
Nikolaus Schiffer
Invité
Nikolaus Schiffer
Dim 25 Oct - 18:28
Nikolaus ne pensait pas que son petit show plairait autant, mais ce fut le cas. On lui demanda des précisions, des conseils, et il fut obligé d’expliquer que c’était grâce à son pouvoir que le vent lui avait permis de faire des cabrioles. Bien sûr, elles étaient possible autrement, mais dans un espace bien plus grand. Il ne s’attendait cependant pas à carrément gagner la compétition. Il….avait gagner ! A lui l’énergie nouvelle pour Gaïa !
Mais il vit son adversaire s’avancer et le féliciter et il culpabilisa un peu. L’autre garçon s’était vraiment bien battu et son épée n’avait pas eu l’attention qu’il méritait. Il remercia les juges et se tourna vers le jeune homme pour lui tendre la main et serrer la sienne.
“Merci. Félicitations à toi, ton épée est incroyable, je n’en avais jamais vu d’aussi belle et puissante.”
Il se frotta la nuque et haussa les épaules.
“Tu devrais prendre la récompense. Je ne resterais pas ici assez longtemps pour en profiter, je le sens. Et elle te sera bien plus utile qu’à moi. Ma patrie…. N’est plus. La tienne vit encore, elle mérite cette énergie.”
Bien sûr ils en avaient besoin. Mais il dédiait sa victoire à sa patrie morte, et cette dernière n’en avait plus besoin. Il se tourna donc vers les juges et les regarda avec sérieux. “Je vous laisse les Ailes d’Icare mais je vous demande de donner ma récompense à mon adversaire. Je n’en ai pas besoin.” “Quoi ? Vous…. Vous êtes sûr ?” “Certain.” Il du débattre un moment avant que ces messieurs n’acceptent mais il obtint gain de cause. Tandis que les juges se rapprochaient maintenant du forgeron, Nikolaus choisit d’aller vers les tribunes. Ses amis, son amour, la petite Brynja, s’approchaient. Il prit la petite fille dans ses bras pour la porter, embrassa son amant et partit avec eux hors de l'arène, laissant son héritage derrière lui. L’héritage d’un Empire disparu.