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Cover » Automatonic Electronic Harmonics [Loading ~70%]

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Ven 21 Aoû - 6:40
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« ♪ I wanna know, I wanna see another world ♫ »

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Personnage
• NOM : Cover / Lewis HAMILTON Jr.
TITRE/SURNOM : Le Dandy Mécanique - Songbird
LIEU DE NAISSANCE : Piltover
RÉSIDENCE : Piltover
OCCUPATION : Chanteur
FACTION : Piltover

Joueur
PRENOM/PSEUDO : Uriel
GE : 26 ans
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? C’est un DC :3 ♥
LIEUX DU RÈGLEMENT : Validés par Varus
PRÉSENCE, COMMENTAIRES : Rien à rajouter ~




Rapport d'entretien - L. Hamilton Jr.

Le sujet possède une enveloppe composée d'un alliage de différents métaux, robuste, ignifuge et parfaitement hermétique. Sa composition a demandé un travail conséquent, et même si, à nu, certaines parties paraissent plutôt basiques, les vêtements dont il s'affuble permettent de passer outre ce premier jugement et renforcent le sentiment d'humanité qui est perceptible dans les expressions de son visage. Ce dernier a été sculpté avec un soin tout particulier, outre les plaques plus foncées marquant ses joues et les rainures autour de l'orifice lui servant de bouche, ses nombreux muscles synthétiques lui permettent d'afficher un panel d'émotions vaste et complexe. Allégresse, irritation, détresse, embarras ou encore compassion, sa programmation le rend très sensible à son interlocuteur et il semble capable d'analyser son faciès pour réagir en conséquence. (N.D.A. Le sujet présente plus de difficultés à s'adapter face à un interlocuteur conservant un visage neutre, toutefois, son programme semble lui permettre "d'apprendre" et de mémoriser les tics, verbaux ou non, des personnes qu'il fréquente régulièrement.)

Son intérieur est très ordonné, mais il est extrêmement difficile d'atteindre son cristal. A vrai dire, en s'approchant de son emplacement supposé, une sorte de système de défense se déclenche et Cover nous plaque automatiquement au sol en nous faisant une clé de bras. Les plaques de métal dans son dos se hérissent en trois pointes, et après vérification, elles sont tranchantes comme des lames de rasoir. Ce robot n'est pas fait pour se battre, il est vrai, mais son inventrice a eu un minimum de bon sens en lui donnant au moins la capacité de se défendre.

Le sujet présente cependant quelques difficultés motrices. Ses déplacements sont lents, saccadés, robotiques. Il avoue amplifier ce défaut sur scène, pour davantage ressembler à un automate basique ce qui semble plaire au public. Il est cependant capable de courir, mais il n’a pas l’air d’aimer ça. Cela lui tord les tuyaux comme il dit (N.D.A. Mal de ventre ?) et il m’a prié de ne pas l’y forcer.

Programme émerveillement - Activé.
Le pantin de métal pose ses yeux sur les couleurs chatoyantes du bouquet de fleurs, un cadre vert parsemé de taches roses, violettes et blanches. Il relève la tête vers la jeune femme qui venait de lui faire ce cadeau et il étire ses muscles faciaux en un sourire ravi. Il la voit rougir, très certainement perturbée par ce soupçon d’humanité qu’elle entrevoit en lui. Mais il n’est qu’une machine programmée pour agir de la sorte, n’est-ce pas ? Il serre tendrement le bouquet contre lui, ses capteurs olfactifs se délectant du doux parfum des végétaux, alors que ses banques de données lui permettent d’identifier chacune des fleurs. Gerberas, roses et ageratum déposés sur un lit de pittosporum et fruits de pavot. Pas de signification connue à cette composition, il en déduit donc que ce cadeau n’a d’autre but que de faire plaisir à son receveur. Et heureux, il l’est. Son regard pétille et, après quelques autographes signés et d’autres sourires adressés, il se retire dans sa loge alors que la salle de concert se vide, les spectateurs s’empressant d’aller dévorer les petits fours qui les attendent dans le hall.

Un roulis mécanique s’échappe de ses lèvres entrouvertes, un soupir. Il pose le bouquet à côté de ceux reçus les soirs précédents et, visiblement las, il se laisse choir dans un fauteuil. Il se penche pour déposer son chapeau sur la coiffeuse et ses rétines évitent soigneusement de tomber sur son reflet. Il dessert le col de sa chemise, ouvre les boutons de son gilet et il s’enfonce confortablement contre le dossier. La représentation était, une fois encore, un succès. Il sentait qu’une part de lui s’en réjouissait. Lewis. Il aimait l’attention et ce moment où la lumière se tamise dans la salle, les projecteurs se braquant sur lui en même temps que les regards. Il aimait être le centre de la vie de ces inconnus, au moins le temps d’une soirée. Et pourtant, cela ne suffisait pas. La lueur dans son regard s’éteignit. Il devait se recharger, il n’avait pas le temps pour une énième introspection. Mais il n’allait pas y échapper.

Ces réflexions étaient de plus en plus courantes, troublant sa veille, envahissant ses circuits… Une question revenait souvent : qui était-il ? Junior… ou Cover ? Il avait été créé dans un but, faire revivre à travers cette coquille le grand crooner qu'était Lewis de son vivant. Il s'efforçait de jouer son rôle, de chanter pour un public qui s'amusait de revivre des moments qui, sans technologie, auraient été révolus à jamais. Il récitait chaque couplet sans jamais faillir,  lâchait toujours son fameux sourire à l'instant culminant et ravissait ainsi la plupart des cœurs. Son programme était parfait sur ce point là, à un détail près. Son "esprit" n'était pas vraiment présent. Une partie de lui compulsait en permanence ses banques de données, se renseignant sur le monde au delà de sa ville, sur des territoires magnifiques et hostiles, sur des peuples si différents et si semblables aux autres humains, sur des mythes et légendes qui marquaient ces endroits. Il rêvait presque éveillé, ou tout du moins était-ce ce qui pouvait s'en rapprocher le plus, et alors que son corps et sa voix charmaient son audience, il s'abreuvait d'espoir. Un jour... peut-être ? Pouvait-il ne serait-ce que formuler l'idée d'un jour découvrir de ses propres capteurs optiques ces contrées merveilleuses et emplies de mystère ?

La lumière dans ses yeux faiblit alors que son corps se bloquait en cette position assise. Ses lèvres étaient marquées d'un sourire presque imperceptible. Un jour, il trouverait sa place au sein de ce monde. Lewis. Cover. Autre chose ? Il le saurait le moment venu.


Projet Lovebird

Jour 1.
J’ai été contactée par une dame - dont je tairais le nom - pour lui confectionner sur mesure un robot de plaisir à l’effigie de feu Lewis Hamilton, le fameux chanteur. Elle n’a eu de cesse de me dire qu’elle était l’une de ses plus fidèles admiratrices et que son brusque décès, il y a maintenant trois ans, avait brisé quelque chose en elle. Et surtout mis un terme à son rêve de partager le lit de celui qu’elle considérait comme étant l’incarnation de la perfection (nda. je ne partage bien évidemment pas cet avis.). Autant être franc sur papier, je ne m’engage pas dans ce travail par inspiration mais par besoin. J’ai déjà l’impression de salir mon âme en acceptant ce genre de requête, mais il faut bien payer ses factures et la bonne dame a promis de subvenir à toutes les dépenses nécessaires à la conception de son remplaçant personnel.

Jour 12.
L’enveloppe commence à prendre forme, et moi qui ne pensait trouver aucun plaisir à faire ça, je finis par m’amuser à trouver les sept erreurs entre le visage que je façonne et les photographies de Lewis qui placardent les murs de mon atelier. Ses chansons m’accompagnent et rythment mon travail. Il avait une jolie voix, c’est vrai, mais c’était surtout son charisme qui avait séduit les cœurs. Chose étrange cependant, ma cliente m’a imposé l’utilisation de certaines pièces déjà usagées et qui ont pris un peu d’âge - certaines semblent avoir plus de quatre ans ! Elle veut sans doute réduire les dépenses, mais cela risque d’impacter négativement la durée de vie de son produit.

Jour 21.
J’ai branché quelques circuits pour faire des tests basiques. Les capteurs optiques réagissent au mouvement, il affiche les émotions que je lui envoie, mais il n’arrive pas à parler. J’ai vérifié certaines pièces fournies par ma cliente et j’ai vite trouvé le problème ! Elles étaient adaptées à un système humain, les jonctions n’étaient pas compatibles avec le reste de mon montage. Je l’ai donc appelée pour lui demander si je pouvais utiliser des pièces neuves de mon atelier, mais elle me l’a formellement interdit. Qu’importe le temps que cela prendra, a-t-elle dit, ce sera avec les pièces données ou sinon j’étais bonne pour tout rembourser de ma poche. Il ne me reste plus qu’à recommencer toute la tête.

Jour 38.
Et voilà ! J’ai enfin pu raccorder les pièces comme il fallait et la tête à son corps. Enfin, à son buste. Je dois encore m’occuper de coupler les “terminaisons nerveuses” des bras, assembler les jambes, façonner l’équivalent de système reproducteur et ensuite on pourra passer à l’apprentissage. Aucun de mes robots de plaisir n’est livré sans un minimum de savoir vivre ! D’ordinaire je me contente des bases, mais si je veux qu’il soit aussi vrai que nature, cela risque de prendre un peu de temps.

Jour 45.
C’est le jour du test du corps complet ! J’étais si excitée que j’ai failli renverser mon café sur mes notes, et cela aurait été une perte désastreuse ! Mais il fonctionne ! Il se lève, il marche, il émet quelques sons en essayant de reproduire les mots que je prononce ! Cela me rend toujours chose la création d’un nouvel être ! Je vais le laisser se déplacer un peu dans le laboratoire, voir où sa curiosité le mène.

Jour 45#.
Étrange. Il est resté fixé devant les photos de Lewis Hamilton un bon moment, avant de se diriger vers le vieux phonographe hextech que j’utilise. Il a tâtonné un peu avant que, prise de pitié, je lui montre comment faire. La voix du vrai Lewis a envahit l’air et sa copie semblait… choquée. Je l’ai vite éteint, par peur de risquer un dysfonctionnement, et je verrai demain de quoi il en retourne. Quelque chose me tracasse.

Jour 46.
J’ai rallumé “Lewis” et la première chose qu’il a faite a été de retourner allumer le phonographe. Il s’est assis et il a simplement écouté. J’en ai donc profité pour l’observer un peu et cela me travaille encore plus. Il y a quelque chose…. d’humain (?) en lui ? Je ne sais pas comment le définir autrement. Une étincelle dans son regard, ses expressions presque vivantes ou alors sa façon de murmurer les paroles de la chanson en rythme ? Je suis perdue. Ai-je si bien réussi à imiter le défunt que cela lui donne cet air presque aussi vrai que nature ? Oui, ça doit être ça.

Jour 51.
La voix de Lewis emplit mon atelier à l’heure où j’écris. Il fait ses vocalises et continue à apprendre les chansons de son modèle. Sa compagnie est agréable, il apprend vite les bonnes manières, et il sait faire preuve d’une empathie profonde, ou tout du moins est-ce ainsi que l’on peut interpréter son programme de sociabilité. Mes robots sont fait pour être à l’écoute de leur propriétaire, et il ne fait pas exception, même si cela diffère un tant soit peu du caractère du vrai Lewis.


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