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Sett entre dans l'Arène ! [Terminé]

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*Samira*
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Sam 21 Mar - 2:22
Sett entre dans l'Arène ! [Terminé] Yfym

« Être le Patron, c'est vachement mieux qu'être un sous-fifre. »

Sett entre dans l'Arène ! [Terminé] Ni71
Personnage
• NOM : Settright
TITRE/SURNOM : Le Patron ou L'Homme-Barbare
LIEU DE NAISSANCE : Ionia
RÉSIDENCE : Ionia, chez sa mère ou dans l'Arène
OCCUPATION : Patron d'une arène clandestine
FACTION : Ionia

Joueur
PRENOM/PSEUDO : Julie/Kahlisha
ÂGE : 26 ans
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? DC Fiora
LIEUX DU RÈGLEMENT :
Héhé je vous hais, j'ai tellement galéré à les trouver !:
PRÉSENCE, COMMENTAIRES : I'm back !




Un homme vêtu d'habits violets humbles, mais contrastant visiblement avec ceux des clients venu en nombre, pour ce jour très spécial dans les bas-fond d'Ionia, marchant calmement, traverse la masse informe de la populace peu recommandable de cette si belle contrée ionnienne. Son avancée se heurte à deux gros gorilles, qui visiblement servent de garde-fou pour les impudents qui veulent s'avancer vers le propriétaire de ce lieu sans avoir reçu une invitation. L'homme au visage dissimulé par une longue capuche annonce sa venue d'un ton noble et détaché de toute agressivité, marquant un indéniable contraste entre ce dernier et la clientèle qui clame sa soif de brutalité.

"Je viens pour m'entretenir avec le fier gérant de cet endroit."

Des hurlements attirent l'attention de l'homme quelques instants, écoutant d'une oreille la foule clamer sa liesse et sa frustration. Leurs voix se mêlent aux cris d'encouragement dirigé vers deux combattants prêts à en découdre, s'observant, se regardant et se jaugeant.

"Non. Tu attends ici."

Les deux gorilles refusent avec insistance l'entrée à la "Zone privé du Boss", tout du moins, tant que ce dernier se bat plus bas dans l'arène. L'homme acquiesce dans une semi-révérence gracieuse mais se voulant moqueuse, avant de s'avancer près d'un garde fou, observant les deux concurrents de ce match peu commun.

Un homme peint en vert, dont la carrure imposerait le respect même à Noxien regarde ébahi son adversaire, visiblement en mauvaise posture aux yeux de tous.

Sauf pour l’œil avisé et entraîné de l'étranger encapuchonné.

Le regard ambré du demi-vastaya exalte sa fureur, sa déception et non cette peur de la mort si unique, si propre à ceux qui mettent leurs vie en jeu.

L'homme fixe sa concentration sur le demi-humain, un sourire carnassier en partie dissimulé par sa capuche.
Une voix rauque et abusé par l'alcool heurte alors les fines oreilles de l'étranger.


"Ah bah, v'là ce qui s'passe...Il fit une pause afin de venir tout proche de l'homme. Quand on passe plus...plush...son temps son cul sur un trône que dans cet' arène ! Pfff...Dire que j'avais parié sur le Patron, pat...pat...pafétique !

-Soyez sans crainte mon bon ami...votre argent vous sera rendu."

Dit-il sur ton amical tout en observant celui, qui, par déduction est le propriétaire des lieux.
Ses étranges courtes oreilles animales rousses, font écho à une chevelure ébouriffé par la combat. L'homme fixe la gorge, enserrée par une sorte de fouet-lame. Visiblement, l'opposant peint en vert n'a pas prévu la hargne vivace de celui qui est aux prises avec lui.

Une main ferme, burinée par le temps et les nombreux échanges se saisie de la lame, ses muscles se raidissent.

La foule mugit de plus belle

Le "Patron" dépose sa seconde main sur la lame, avant de tirer à s'en faire saigner. Le peinturluré se retrouve inexorablement et avec puissance projeté en avant, vers le demi-vastaya. Ce dernier retire une de ses mains de la lame et lance son poing serré en direction de la tête de son adversaire. Le combattant au fouet-lame crache son sang et malgré l’incompréhension de l'échange dû au bruit fourni par la populace, l'étranger comprend aisément la suite.

La fourrure noire du demi-homme s'hérisse, se boursoufle tel des poils après une tempête ou une surcharge de magie. L'homme soupire et s'éloigne, rejoignant les deux gorilles sans même voir la suite.

Un énorme bruit d'impact se répercute dans l'arène, laissant un silence de mort le temps que les spectateurs se remettent du choc et de reprendre dans un élan unilatéral leurs cris de joie, clamant le nom du vainqueur :


"Sett ! Sett ! Sett !"

Les deux malabars ioniens montent la garde aussi fièrement que deux planches de bois mort, leurs visages aussi expressifs qu'un ivrogne en quête de boisson, ou d'un poisson hors de l'eau.

L'étranger quand à lui attend patiemment le retour du "Boss", s'amusant des réactions des deux gorilles.


"Les autographes c'est pas maintenant l'ami."

Dit-il d'une voix calme, malgré la fatigue bien présente dans le ton employé. L'homme sourit à son interlocuteur avant de lui répondre avec sérénité et patience.

"Je viens à vous, porteur d'une bonne nouvelle. Mais en discuter ici serait...malvenu."

L'étranger observe la moindre réaction du vainqueur. Les traits du visages de ce dernier sont encore marqués par la jeunesse malgré le travail du temps et d'une vie tout sauf relaxante et la beauté sauvage des Vastayas se lit sur son corps bien qu'il ne soit qu'un hybride.

"Bon, vous avez de la chance que je sois de bonne humeur ce soir."

Le demi-homme claque des doigts et les deux gorilles laissent passer l'homme encapuchonné.
Ce dernier continue son observation, tel un maître martial jaugeant un futur poulain.
L’œil vif, le demi-sourire et la carrure certes grande et musculeuse, démontrent une prestance noble et fière, loin de celle ombragé par la vanité de son adversaire.


"Alors quelle est ta bonne nouvelle ?"

L'assurance de son interlocuteur amuse fortement l'étranger. Prenant son temps afin de tester la patience de ce dernier, l'homme encapuchonné examine les vêtements abîmés du "Patron". Le goût pour les habits près du corps ne lui a pas échappé, ni cette abondance de violet presque noir, d'or et de blanc. Une sorte de tresse élégante pend en duo dans son dos, troublant légèrement l'homme. Ce qui fait naître une question étrange qui réussi à s'enfuir des lèvres de l'étranger.

"Où commence la fourrure et où se termine le vêtement ?"

Un rire non dénué d'amusement fait s'étirer les lèvres du vainqueur dans une moue à la frontière entre une expression teintée de malice et un air carnassier. Il profite de ce moment de flottement afin de s’asseoir, fixant l'homme masqué, son poing armé d'un ceste de cuivre lui servant de repose tête.

"Je vous laisserai deviner la réponse par vous même."

L'étranger s'inclina poliment devant le "Boss" avant de rependre, lui laissant voir une paire de chaussures simples, allant de paire avec les couleurs du manteau ouvert, laissant apparaître toute la musculature sculptée du demi-homme.

"Connaissez-vous l'Institut de la Guerre ? L'homme encapuchonné marque une pause avant de continuer. Vous avez été élu pour rejoindre les plus Grands de ce Monde, vous avez impressionné mes pairs et méritez votre place parmi l'immense panthéon de nos Champions..."


L'étranger attendit encore un peu, savourant le tic grossier de son interlocuteur qui fait tressauter la grande cicatrice parcourant l'arrête de son nez, reliant ses deux joues entre elles.

"Bien évidement, vous avez le droit de refuser...prenez donc votre temps."

L'homme encapuchonné tend une lettre au demi-vastaya avant de prendre congé dans toute la grâce et la noblesse qui incombe aux messagers de la Ligue.
La douleur, la colère et l'arrogance.
Depuis longtemps j'ai appris à les supporter, à jouer avec et à les apprivoiser, mais cette nuit, tout est différent.

Pourtant, ma peine ne s'est pas arrêtée à la perte d'un combattant, quoiqu'il l'a bien mérité. Cet idiot n'a pas su rester à sa place. Il a fallu aussi que je montre QUI dirige ici, QUI est le plus fort et c'est toujours moi, quoi qu'en pensent les autres.
Ah et j'ai failli oublier un truc : sa mort va me rapporter plus en une nuit que ses derniers combats, il a su rester rentable jusqu'au bout.

Pauvres gars.
Je les entends, je les sens. Ils sont heureux. La foule a eu ce qu'elle veut, mais il y aura des mécontents, ça je ne vais pas y échapper. Heureusement que j'en ai l'habitude et que je sais comment les manipuler. J'adore ma clientèle, mais ils sont si prévisibles, toujours les mêmes questions, toujours la même rengaine.

Bref, il va falloir que je me change, ma tenue à bien morflé, sans parler de ma gorge...comment je vais bien pouvoir justifier ça à M'man ? Un accident avec un arbre que j'ai équarri ? Mouais, c'est plutôt moyen, mais c'est déjà un bon début de piste.
Faut aussi que je me débarrasse de ces relents de sueur et de sang, pour être plus crédible à ses yeux.

Merde, je vais quand même avoir le goût ferreux en bouche, je n'aime pas ça. Mais, hé, c'est déjà bien que M'man ne me voit pas comme ça. Je n'ai pas envie de l'inquiéter...ni...de la rendre triste. Je déteste ça. Vraiment, personne à le droit de retirer ce si joli sourire qui illumine son petit visage.

Si j'attrape mon père...

Je n'ai pas remarqué, perdu dans mes pensées, ni ma propre montée vers le carré qui m'est réservé, ni l'homme étrange.

Tiens un admirateur ?

Non. Il est habillé presque comme une femme, cette robe violette...je crois l'avoir déjà vu quelque part, mais où ? Ma mémoire flanche un peu, certainement à cause des coups et des choques.

Je ne vois pas son regard, ça me plais pas. Il dégage quelque chose...de fort. Malgré sa carrure relativement chétive, il n'a pas l'air impressionné par ma présence.
Bien, j'aime ça. Je vais le tester et voir ce que le semi-grain galet à capuche me veut.


"Les autographes c'est pas maintenant l'ami."

Voyons voir comment il va réagir...

AH ! Il prend son temps, sans trop se faire languir...et ce n'est pas par peur qu'il fait ça, oh non. Je le sens, il me juge, il m'observe. Qu'est-ce qu'il veut ? De l'argent ? Non, même sans voir ses yeux, je le sais...ce n'est pas ça qui l'intéresse, mais quoi ? Mon instinct me dicte d'être sur la méfiance avec lui.

Mais, quelque chose cloche, il doit le savoir, je ne le cache pas : Je suis fier d'être le fils de ma mère, d'être un demi-vastaya. D'ordinaire, les gens me taclent dessus, cherchant à me foutre en rogne, sans trop vraiment y parvenir ou, par ce foutu racisme latent, gaffent en me traitant d'hybride.
Dommage, je ne pourrais pas savourer le regard confus, perdu et apeuré de ceux qui glissent sur cette pente dangereuse qu'est mon sang. La fatigue commence à se faire sentir, mais je la chasse, hors de question de lui montrer ça.

Oh, il veut discuter en priver ?
Très bien, après tout, autant se montrer avenant avec ce genre de personne. Je fais signe aux cogneurs de le laisser passer puis montre à mon nouvel "invité" qu'il peut me suivre.
Je suis curieux et laisse s'afficher cette curiosité sur mon visage.


"Bon, vous avez de la chance que je sois de bonne humeur ce soir."

Je m'attends à ce qu'il réponde rapidement, mais l'inconnu à décidé d'attendre que je m'installe confortablement.
Ok, ça c'est l'un des signes annonciateurs qu'il a un truc vraiment important à me faire partager. Je suis mitigé. Mon "invité" commence autant à m’intriguer, qu'à m'agacer avec ses petites manies étranges. Je vais lui montrer un petit avant goût de ma patience, faut savoir rester poli quand il le faut.


"Alors quelle est ta bonne nouvelle ?"

La question de l'homme encapuchonné faillit me faire éclater de rire. Au moins, il est subtil. Allez, autant jouer encore un peu avec lui avant de devenir sérieux.

"Je vous laisserai deviner par vous même."

Ahaha...il s'incline ? Il a peut-être eu peur d'avoir gaffer ? Hum...non. C'est trop codifié, trop...trop révérencieux. Nan, il prépare la suite en voulant me mettre dans ses bonnes grâces. Cet homme veut que je l'écoute maintenant, il a arrêté de me jauger.
Aaah, ça me rappelle les combats, c'est presque trop similaire : Notre entrée en scène, puis nos échanges de regard suivis par le premier mouvement...Et c'est lui qui a frappé en premier, mais il n'a pas cherché à me mettre à terre, non, je connais que trop bien ce genre de tactique...je l'ai moi-même déjà appliquée. L'Etranger a réussi à gagner mon estime. Parfois, les mots sont bien plus redoutables que des coups de lames.

Je ne me suis pas trompé sur lui.

Institut de la Guerre et Champions ont agit comme des uppercuts dans mon esprit. Je ne peux pas lui répondre maintenant et l'encapuchonné le sait, vu qu'il en joue.
Quitter une arène pour une autre ?

En temps normal, j'aurais déjà refusé.
La mienne rapporte trop. Elle canalise l'agressivité et la frustration des locaux, qui ne sont pas forcément en accord avec les décisions de nos dirigeants, question pacifisme.Même si, au fond ils préfèrent éviter les affrontements.

Ce qui rend la situation de mon Arène comique en soit, car les trois-quarts de ma clientèle est ionnienne.
Ces gens ne veulent pas forcément se battre, encore moins dans les vestiges de leurs envahisseurs Noxiens, même si cela date de bien avant ma propre naissance.
En revanche, ils aiment le spectacle, ils aiment trouver ici ce que nos nobles arts martiaux ne peuvent leurs apporter : La brutalité, la grâce sanguinaire et le frisson des paris.
Ils transposent toutes leurs frustrations, toute cette incapacité volontaire à se battre sur leurs favoris : Si leur poulain gagne, ils gagnent, s'il se bat, ils se battent et s'il perd, ils perdent.

Ce qui fait que mes combattant, viennent souvent de pays étrangers, voir parfois si lointains que leurs noms, leurs titres et même leurs contrées nous sont inconnus. Mais c'est une aubaine pour moi, ça renforce le côté spectaculaire ! Et la foule aime ça, elle acclame la nouveauté contre l’ennuyeuse routine.

Et puis...M'man me verra me battre ! Elle qui a toujours refusé ça...même quand je veux la protéger, que se soit des imbéciles qui l'insultent ou de ceux qui osent dire à haute voix qu'ils "veulent lui passer dessus..."
Huuum...Vous allez voir QUI va vous PASSER DESSUS bande de dégénérés...

Bref, je me perd. J'en ai presque failli oublier la présence de mon "invité".

Il me tend une lettre ?
Je la saisi, l'observant faire sa routine étrange et prendre congé.
L'un de mes subordonné me regard, l'air inquiet, m'expliquant ses craintes. Je souris, lui montrant toute mon assurance avant de lui répondre.


"Cet homme...Il vient de me donner la meilleurs chance de ma vie. Ne vous inquiétez pas les gars. Et puis, ça va faire plus monde. Les gens incapables de résister à la tentation de la curiosité feront gonfler nos chiffres d'affaires...Ryo...Je le sens frissonner à l'appel de son nom. Trouves-moi plus de monde pour le coffre et un autre, plus grand."

Quelques heures se sont écoulées depuis l'incident avec l'encapuchonné.

Je suis chez moi, avançant à pas de loup afin de pas réveiller M'man qui doit dormir. Mais son instinct maternel à encore frappé, je l'entend m'appeler. Je la rejoins, doucement, calmement. Les odeurs de sang et de sueur ont été remplacées par du bois clair, mais celui du tabac persiste.

Elle est semi-endormie.
Elle a l'air si paisible avec ce doux sourire aux lèvres. Ma main blessée se dépose sur sa chevelure soyeuse malgré le ravage du temps où elle s'est échinée à travailler pour me nourrir. Je suis si fier de lui donner une meilleur vie.

Évidemment, elle me pose des questions, sur ma journée, sur mes blessures. Elle s'inquiète, mais je la rassure, lui mentant honteusement sur les origines des coupures et autres bruisures.

Je dois lui parler de l'enveloppe, mais pas ce soir. Elle doit se reposer.
"Comment ça tu veux en savoir plus sur moi ?"

Je soupire, lasse de devoir parler de moi. Je ne suis pas le genre de gars à étaler sa vie, mais le type en face de moi, le même venu me voir il y a de ça une semaine, veut absolument me connaître, qu'est-ce que ça peut bien lui foutre de savoir mon passé ?

"Je vais te faire la version courte, papi."

Dis-je en prenant un morceau de gâteau avant de l'enfourner en bouche. Je veux le faire attendre le plus possible, c'est déjà assez chiant de parler de soit, alors il va me subir.

"Je suis...un hybride, un demi-Vastaya, demi-humain."

J'ouvre un peu mes lèvres afin de lui montrer une belle rangée de dents pointues. Ce qui n'a pas l'air d'effrayer l'encapuchonné, qui prend tranquillement une gorgée de sa tasse de thé. Bon, continuons à parler.

"Tu dois savoir que je suis née dans la honte malgré tout l'amour de ma mère. Bah oui, je suis une aberration, un monstre, une erreur aux yeux de ce qui a été mes grands parents ou oncle et tante du côté maternelle. C'est ma mère, une charmante femme, qui est Vastaya. Du côté humain...la peur fait dire n'importe quoi. Et mon père..."

Un long silence marque ma rage envers lui.


"Mon père est humain...il...il vient d'une lignée d'ancien soldat noxien. Il s'est battu dans des combats organisés et clandestins avant de disparaître sans laisser la moindre nouvelle, sans même laisser une lettre d'adieux à M'man."

Mes poings se serrent jusqu'à blanchir mes articulations. Mon regard se durcis sans même que je m'en rende compte.

"Je n'ai jamais été un gamin chiant. Plus le genre turbulent et tenant pas en place, surtout quand des abrutis insultent ma mère. Mais je n'ai jamais fait mal pour faire mal et surtout pas à M'man. Je suis certes un hors-la-loi, je ne suis pas un mauvais fils."

Une autre pause, plus courte me permet de continuer.

"La disparition de mon paternel m'a poussé à me battre. Entre les racistes et mon espoir de retrouver mon fuyard de père, je n'ai pas trop eu le choix. Puis, j'ai décidé de fréquenter le même milieux que lui, espérant le retrouver. Mais le destin en a voulu autrement."

Je prends une lampé de thé afin de m'hydrater la gorge.

"Du coup, j'ai décidé de persister dans se milieu, même en sachant la faible chance que j'ai de le retrouver. Après tout, ça rapporte plus que de bosser dans l'un des camps de bûcherons. Même si...Bah ma mère ne sait pas ce que je fais."

Je souris en voyant l'étranger rire à mes mots. Il est patient et à l'écoute, ça facilite la tâche.

"Ouais, c'est ça, marrez-vous vieillard. Bref, comme je l'ai déjà dit...je ne suis pas un mauvais fils, tout ce que j'ai battis jusqu'ici, je l'ai fait pour ma mère. Elle mérite de ne plus connaître la misère. Mais c'est une femme trop gentille, trop avenante, trop miséricordieuse...Elle refuse que je me batte, que je me blesse."

Je ne cache pas mon admiration pour elle, après, il s'agit de ma mère, celle qui m'a mis au monde, qui m'a élevé du mieux qu'elle a pu, sacrifiant sa propre santé pour que je puisse vivre décemment.

"Mais, entre gagner trois fois rien en plus de s'échiner à la tâche et gagner une fortune en une nuit. Mon choix est vite vu."

Je l'observe. Il ne parle pas. Il n'en a pas besoin, ses tiques corporelles s'expriment pour lui malgré l'absence de contact visuelle directe. Il ne me juge pas, non, il m'examine encore. Il doit certainement vérifier encore quelques détails chez moi. Teste-t-il ma résolution ? Ma volonté à en découdre avec ma propre existence ? Peut-être.

"Je n'ai pas toujours été le Patron de cette Arène vous savez. "L'Enfant-Barbare", mon tout premier titre en tant que concourant. Personne ne croyez en moi et pour cause : J'étais un gosse, un gamin qui courrait après son père. Ils ont vite déchanté. Ma rage, ma soif de revanche, mon sang-mêlé m'ont servi de fouaille à ma détermination et ma brutalité envers mes adversaires. Nuit après nuit, je combattais et revenais vers ma mère en lui mentant sur l'origine de mes gains."

Revoir le sourire sur le visage de M'man me fait fermer les yeux quelques instant. Son regard si fier a cette faculté de faire surgir tout ce qu'il a de bon en moi.

"Puis en grandissant je suis devenu "L'Homme-Barbare" et à force de congédier mes opposant brisé vers la sortie, je suis devenu le "Roi de l'Arène". Mais comme vous pouvez le constater, je ne me suis pas arrêté au titre de champion. Loin de là."

Un sourire carnassier étire mes lèvres, mes yeux se voile de convoitise et de hargne.

"Pourquoi je devrais d'ailleurs ? Tout a été organisé à l'avance. Mon coup d'état a été millimétré et rapide. Après, je n'ai pas tué les dirigeant. Non, il est plus impactant de voir un homme laisser la vie sauve malgré les coups assénés plutôt qu'une brute épaisse assassine. De plus, ils m'ont servi de messager. C'est moi qui dirige maintenant."

Je lève la tête au plafond.

"Et...je ne vais pas cacher ma seconde motivation : Ne plus combattre directement dans l'arène. Plus de blessure visible, plus de facilité à dissimuler la vérité à ma mère. Alors, je vais vous poser quelques conditions, maintenant que vous avez pris connaissance de ma vie."

Je prends une longue respiration, abaissant la tête vers l'homme en robe violette. Mes yeux dégagent une puissante détermination, à l'instar de mon corps qui respire force et assurance.

"Je veux que vous cachiez à ma mère cette histoire d'arène clandestine, que je puisse la garder et que vous expliquez à ma mère que vos combats sont sans dangers."

L'encapuchonné ne me répond pas et j'en profite pour continuer.

"Je veux aussi que vous fassiez le plus de bruit possible sur mon arrivée dans les Champs de Justices. Je veux une mise en scène mémorable pour mes premiers combats. Je veux que la foule me reconnaisse facilement. Je veux que mon père me reconnaisse."

L'Invocateur a depuis un moment arrêté de manger et au vu de sa réaction, c'est mieux pour lui.

"Et il va de soi que je serais l'un des représentant d'Ionia. Cela vous va comme réponse de ma part ?"

Je ne peux retirer se sourire satisfait de mon visage.


"Bien évidemment, vous avez le droit de refuser...prenez donc votre temps."

La reprise de sa phrase lors de son arrivée ne lui a pas échappé, même si ses yeux me sont inaccessibles, je peux sentir son regard sur moi : celui d'un adversaire sachant reconnaître sa défaite.

*Samira*
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Sona Buvelle
Les mots sont des notes de musiques
Sona Buvelle
Sona Buvelle
Les mots sont des notes de musiques
Sam 11 Avr - 22:47
Bimbamboum ! Et cette fois ça n'est pas le bruit des coups !

La chouette est fiche (ou l'inverse) !

Le choix de tout écrire comme une grande histoire était bien vu et réussi j'ai apprécié les petits échos et tout ça !
Attention toutefois à quelques petites maladresses dans l'écriture : (rien de grave)

-des coups et des choques. (chocs)
-Mon instinct me dicte d'être sur la méfiance avec lui. (être méfiant ou sur la défensive)
-...

Le personnage est bien cerné et on espère te voir patouner les oreilles de tout le monde. Nous t'accordons ta validation.

CEPENDANT : un petit point pour être éclaircir le contexte à Ionia. Ce n'est bel et bien qu'une minorité qui participent aux activités illégales de Sett. Le texte étant écrit à la première personne, on comprend que cela soit plus le point de vue de Set (qui vit dans ce milieu et donc est entouré de gens qui trempent dans ses affaires). Mais voilà, on voulait être sûr que c'était bien un petit nombre !

Bon amusement, tu peux faire la fiche de suivi et regarder les demandes de RP.
Labiz !
Chinese Sona
Sona Buvelle
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