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Rakan
Rakan
Rakan
Dim 2 Fév - 12:54
Rakan, charmeur d'Ionia [Fini] Banniz11
« Rien ne rime avec arbatube ! »

Rakan, charmeur d'Ionia [Fini] Rakan_10
Personnage
• NOM : Rakan
TITRE/SURNOM : Charmeur, Danseur-Guerrier, Amuseur, Danse de la lune de minuit, Chant de l'Aube...
LIEU DE NAISSANCE : Ionia
RÉSIDENCE : Ionia
OCCUPATION : Champion, Rebelle, Trublion. Tout ça et plus encore.
FACTION : Ionia

Joueur
PRENOM/PSEUDO : Priam/Letty
ÂGE : Non.... TT^TT
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? J'ai re-vu de la lumière
LIEUX DU RÈGLEMENT : Vu et validé par Varus
PRÉSENCE, COMMENTAIRES : Pouet




Beau.
Je suis beau.
C'est un fait, une évidence, presque une fatalité pour ceux posant le regard sur moi -si vous voulez mon avis, et même si vous ne le voulez pas vous l'aurez-. Comment rivaliser avec mon visage aux angles parfaits, mon petit bouc soigneusement taillé, ma bouche taquine, mon nez droit et fier, mes yeux amande d'un bleu aigue-marine fendu d'une pupille féline. Sans compter ma crinière sauvage, d’un blond platine envoûtant rehaussée de quelques mèches rougeoyante, terminant sur mes joues en rouflaquettes. Quel mot amusant, "rouflaquettes" je me demande si celui qui l'a inventé était roux. Ça expliquerait au moins le début du mot. Après flaquettes... Ce ne sont pas de petites flaques ? Qu'est-ce que ça a à voir avec la barbe du coup ? A moins qu'il ne s'admirait dans une flaquette justement lorsqu'il a pensé à ce mot. Mais j'aurais plutôt appelé ça blonbarmettes, un mélange de blond, barbe et pommettes. Bon ça n'est pas sur les pommettes en faites mais en dessous. Donc ça ne marche pas... Blonbarchoire alors ? Et il faudrait changer le début du mot selon sa couleur de barbe.
Enfin, qu'importe le mot, elle ne font que sublimer mes pommettes. Ah, et mes oreilles ressemblant à des aigrettes, mélange chevelu et plumeux harmonieux, rouge et blond platine, aux aguets du moindre son, du moindre chant, ou des pas de ma belle. J'ai d'ailleurs remarqué qu'elle marchait d'une manière différente selon son humeur, j'appréhende plus quand après une bêtise de ma part -totalement involontaire bien entendu ! Des bêtises, moi... Vraiment ?- je n'entend plus son pas feutré...

Il y a aussi une question qui franchit toujours toutes les lèvres à mon sujet : Est-ce une cape ? Ou sont-ce mes ailes ? J'aime entendre poser cette question et surtout j'aime y répondre par un "Qui sait ?" en relevant mes sourcils enjôleurs. Tout ce que je peux dire pour vous aiguiller vers la bonne direction, c'est que ce sont bien mes plumes sur ma cape. Elles sont d'un doré brillant magnifiquement au soleil et même sans soleil, leur motifs et leur forme font penser à celles d'un phénix ou d'un paon -je suis généreux, vous pouvez choisir votre animal-, mais les miennes sont largement plus belles et bien plus douces... Enfin quand je ne les lance pas sur nos ennemis. En plus lorsque je les lance elles brillent, un éclat lumineux du plus bel effet. Il y a un effet de trainée de cette lumière en plus, c'est quelque chose d'envoutant.

Enfin, je m'égare, nous ne sommes pas là afin de parler de mes plumes, aussi belles soient-elles, mais de mon physique hautement avantageux.
Donc, nous avons déjà parlé de mon visage, mes cheveux, ma cape... Ah ! Ma cape ! Bien sûr, mes superbes plumes dorées au motif verdoyant, rehaussées par un superbe tissu pourpre au liseret doré. J'ai mit du temps à trouver cette cape, parce que bon, je n'allais pas prendre quelque chose de random, de classique. Il fallait une couleur me mettant en valeur, mettant en valeur mes plumes. J'avais hésité au départ avec un vert émeraude, mais si ça allait bien, il ne rendait pas ce que je voulais. Un bleu roi à la limite vous me diriez mais alors j’éclipserais mes yeux et hors de question de leur faire une telle concurrence déloyale ! J'ai failli oublier de mentionner que là où se trouve l'attache, près de mon cœur, on peut voir un crâne ornemental de corneille, maintenant de belles plumes fuselées dans les tons violet. Ce sont celles de Xayah. Elle même porte de mes plumes si douces de la même manière. En faisant cela, nous montrons que nous nous appartenons  l'un l'autre. Et ses couleurs me vont bien, un plus indéniable.

Sinon.
Que dire de plus.
Mon corps a été façonné par la danse, il est finement musclé et élancé, ferme. Mes pattes semblables pour un humain à celles des oiseaux se terminent par de puissantes serres et sont elles aussi suffisamment puissantes pour me propulser avec force dans les airs ou vers quiconque se mettrait en travers de nous et notre objectif. Il verrait alors ma divine silhouette illuminée du doré de ma magie foncer sur lui et le faire décoller en plus de l'éblouir. Le tout dans des vêtements semblants inappropriés pour le combat pour ceux ne sachant qu'un danseur dans une armure de plaque fait autant sens qu'un chevalier en pagne. Mais ce sarouel, vous devez admettre qu'il rend hommage à ma silhouette générale, ainsi que les crânes l'ornant, symbole de ma corneille et petit détail tribal qui fait la différence dans les yeux de celle que j'aime. Si si je vous assure. En plus chaque jour je les nettoie, les inspecte, nettoyant les petits creux pour être sur et certain que leur blancheur ne soit pas ternie. Vous saviez que c'était poreux un crâne ? J'en bave pour les entretenir convenablement.
Mais que voulez vous, c'est le prix de la beauté.


Charmeur, trublion, danseur...
Mon nom est depuis longtemps synonymes de festivals endiablés, de fêtes déraisonnables et de musique anarchique et enivrante. Que voulez vous, j'aime les fêtes, les chants, les danses et les histoires. J'aime aussi quand les femmes tombent à mes pieds, enfin, j’aimais plutôt à présent je suis quelqu’un de pris voyons. Dois-je avouer que quelques fois cela me manque tout de même ? Enfin à présent j’ai surtout le plaisir de voir les femmes me désirer et se rendre compte qu’il vaut mieux éviter de trop m’approcher maintenant. Ca me rend plutôt dingue, dans un sens positif.

J'étais un collecteur de chants et de récits pour ma tribu, cherchant à connaître le plus de choses différentes à transmettre oralement aux autres, que cela vienne de tribus Vastayas ou même d'humains.
À cette époque la magie était encore plus puissante qu’elle ne l’était actuellement, sauvage, indomptée, ses courant s’étendaient partout dans tout Ionia. Je m'en émerveillais à chaque pas. Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'elle est de plus en plus faible, comme vacillante parfois, étouffant sous une maladie qui menace de la faire se tarir. Pourtant les humains ne le voit pas, ils ne sont pas tellement touchés par cette évidence, là où nous ce manque, cette raréfaction nous touche de plein fouet nous Vastayas. Nous avons besoin de cette magie pour vivre, et surtout donner naissance à de nouvelles générations. Cela me remplit autant de rage que de peine. Ça et le fait que notre culture avait perdu de sa superbe depuis que nos terres ont été envahis par les forces de Noxus...

C'est cela qui a fait que j'ai trouvé dans le combat que je mène aujourd’hui et ses ambitions un écho à ce que je désirais. Les moyens n'étaient pas pour me plaire à la base, mais j'ai vite compris qu’il n’y avait parfoi aucune autre alternative. Mais le chef du clan des ombres, Zed, ainsi que ses disciples ne nous laissaient pas le choix. Je ne ressens aucun plaisir à tuer, la vie est quelque chose de précieux qui ne devrait pas être gâchée, mais je le fais, car c'est le prix à payer pour mon peuple, pour la magie et notre avenir. La fin justifie les moyens, un proverbe humain qui s’applique à notre situation plus que je ne l’aurais pensé. Je ne tue que si le choix ne m’est pas laissé, et bien sûr si mon adversaire se tient entre moi et notre objectif.

C'est aussi le prix à payer pour que Xayah accomplisse son but et ne se salisse pas trop les mains. Je tuerais pour elle, j'ai tué pour elle, et je recommencerai jusqu'à ce qu'elle puisse enfin prendre le temps pour elle. Il va s'en dire que je mourrais aussi pour elle.
Elle est devenu le centre de mon univers, ma partenaire, ma plus belle danse, mon chant le plus rayonnant, mon inspiration. Je lui voue une confiance aveugle, un amour sans limite, brulant, vif, sauvage. Si je devais danser pour lui montrer à quel point je l'aime, à quel point sa présence fait bouillir mon sang de passion, je ne pourrais jamais me stopper, quand bien même mes pieds seraient en sang et mes muscles durs comme de la pierre. Pourtant je sais que cette dévotion envers elle l'inquiète, car je ne me souci pas de ce qui peut m'arriver, tant qu’elle est sauve. C’est aussi elle qui connaît tout nos plans, qui les applique, qui les imagine. Ce n’est Si ce n’était que moi, on irait à l’instinct, notre talent et notre synchronisation se suffit à elle même alors bon, un plan, meh…Du coup elle se fait du souci pour moi, pourtant je sais me défendre seul, je m’en sors très bien et surtout je sais où sont mes limites, là où elle repousse les siennes.
Elle s’inquiète aussi du fait que je pourrais la suivre dans sa cause uniquement pour elle. Si c’était le cas au début, maintenant je suis tout autant dédié à la cause de Xayah, que Xayah.

Elle me trouve un peu trop étourdi, perdu dans mes pensées, dans les chants dont je me rappelle, la musique que souffle la magie alentour. Car oui, la magie chante, mais rares sont ceux qui arrivent à l’entendre parmis les humains. Je n’en ai pas rencontré en tout cas pour ma part. Mais pour eux, je ne suis qu’un danseur, un amuseur. Me qualifier juste de danseur est une erreur. Je suis versé dans les arts, aussi divers qu’ils soient. Je suis conteur d’histoires, de mythes et de légendes qui viennent de ma tribue, ou que j’ai collecté sur mon chemin, les narrant et les chantant, dans les tavernes et les fêtes dans lesquelles je passe.

En parlant de taverne… Est-ce que vous avez déjà goûté aux denrées humaines ? Depuis que j’ai quitté ma tribu j’ai découvert les spécialités humaines et c’est superbement bon ! Surtout les sucreries ! Et surtout le chocolat ! J’adore le chocolat... C’est ce que je préfère le plus au monde après Xayah et moi. Et la danse.

Mon style de combat unique vient de ma tribu. C’est une danse mortelle, sournoise, gracieuse et complexe. Elle émerveille mes ennemis autant qu'elle les captivent, permettant alors à ma douce de faire son oeuvre sans être inquiétée de représailles. Après tout, le centre de l'attention c'est moi, je suis la fête, la musique et le spectacle. Et quel spectacle. Je crois que nos ennemis ont une chance certaine que d’avoir pu m’admirer avant de rendre leur dernier soupir.


Laissez moi vous conter mon histoire :
Elle commence bien sûr le jour de ma naissance, mais ce ne serait pas réellement pertinent de commencer mon récit par là. Pas qu'elle fut ennuyeuse ou anecdotique, disons plutôt que vous parler des déambulations et apprentissages d'un bébé Vastaya n'est pas des plus palpitant, même s’il s’agit de moi. Non, penchons nous sur mon enfance ou mon adolescence, c’est bien plus intéressant... Mais pour que vous compreniez mieux ma vie, moi, je vais vous expliquer quelques petites choses sur ma tribu, ma famille. Accrochez vous, il y a pas mal de choses à savoir :

Ma tribu, la tribu Lhotla vit à la lisière des forêts mystiques ancestrales au Nord-Est d'Ionia. Enfin vivait, d'après Xayah, ils n'y seraient plus depuis des années. N’y étant pas revenu moi même depuis longtemps je n’ai pu constater cette disparition, mais je la crois bien sur. Je me demande du coup ce qu’il est advenu de ma maison… J’avais laissé quelques petits trésors personnels en dessous de mon lit, j’espère que ma mère ne les a pas trouvé en partant. Enfin si, j’espère qu’elle les a trouvé et prit, mais pas regardé en détail. Et non je ne vais pas dire ce que c’est, imaginez vous même !
Mmh, que vous dire sur nous… Nous vivions libres, nous vivions avec la magie, nous pliant à ses désirs et sa volonté, tout en se servant de son flux sauvage pour grandir, prospérer. Les forêts nous offraient ce dont nous avions besoin ; nourriture, eau, abris. Nous étions parfaitement indépendant des autres et vivions entre nous. Nous ne tolérions pas vraiment les humains et leur idée “d’harmonie”. Pour notre tribu, leur harmonie parlait surtout de dompter la magie pour qu’elle s’abaisse à leur niveau, et non pas de s’élever à son niveau à elle. Les humains prétendaient le contraire, se disant proches de la nature, mais qu’est-ce qu’ils pouvaient réellement comprendre à la magie sauvage eux qui n’en avaient pas besoin pour vivre contrairement à nous ? Vous me diriez que tout est une question de point de vue à ce niveau... Mais nous, nous étions vraiment en harmonie avec la nature, vu que sans elle et sa magie, nous ne viverions pas, nous n’aurions pas d’enfants. Alors pour moi, c’est ça la vraie harmonie, la vraie symbiose avec la nature.  
Seules étaient tolérées par nous, voir même appréciées, certaines autres tribus Vastayas, avec qui nous échangions quelques affaires superflues que nous avions en trop chez nous, contre des affaires superflues de chez eux. Mais surtout nous échangions nos chants, nos danses, nos récits.
C’était une partie très importante de notre vie que celle du savoir transmis par l’art délicat de la danse et du chant. Tous le pratiquait, mais nous avions nos chef, nos “personnalités” dirons nous qui étaient chargées lors des grandes soirées et célébration de perpétuer nos danses rituelles. Je sais ce que vous vous dites en entendant cela, que bien sûr, moi, le grand Rakan je devais être de ses personnes. Et bien, vous n’auriez ni tort, ni raison de vous dire cela. Laissez moi vous parler de moi plus en détail maintenant que vous savez à peu près comment ma tribu vivait en ces terres magiques d’Ionia.
C’est là que cette histoire devient intéressante.

Comme chaque vastaya, j’ai grandi sous l'oeil de toute la tribu, mais en particulier sous celui de ma mère. Elle était magnifique, son plumage faisait écho au mien d’un or sublime, sa chevelure était d’un rouge flamboyant -dont j’ai quelques traces au niveau de mes cheveux et oreilles. Les gens s’imaginent que je me fait ce détail magiquement, qu’un jour je me suis réveillé avec l’envie d’une touche de couleur dans ma chevelure mais non. Quoi que c’est une idée, je pourrais sûrement… Est-ce que vous croyez que du vert m’irait bien ? Du mauve, un superbe mauve, sur toute ma chevelure ! Non, attendez, ça serait trop redondant… Je devrais faire des essais, trouver quelle couleur m’irait mieux. Il faut que je pense à ma cape aussi. De quoi je parlais déjà ?
Ah, ma mère ! Oui !
Ses pattes étaient fines et de couleur plutôt claire, décorées de rubans et de bracelets les mettant en valeur. Elle avait les même yeux bleu qui sertissent mon visage et un sourire des plus malicieux. Sur le point de la beauté, je tiens d’elle, indéniablement et j’en suis assez fier. Je crois même pouvoir dire que je l’ai surpassée avec le temps.
Elle était ce qu'on appelle un esprit libre, me parlant de tout sans tabou, répondant à chaque interrogation que je lui soumettait, mais surtout n'ayant pas peur de me parler des humains en d'autres termes que ceux péjoratifs utilisés par notre tribu.

Elle les trouvait tout bonnement fascinants ces petits mortels, pour la plupart insensibles à la magie faisant vibrer ce monde, qui se concentraient sur des banalités comme le temps qui passe et leur profit, plutôt que de chanter le temps passé, présent et à venir. Il vivaient leur petite vie dans la crainte du lendemain, cherchant à piller discrètement le voisin pour obtenir plus de choses que lui, même s’ils s’entraidaient de visu. Elle me racontait qu’elle aurait bien voulu en rencontrer de plus près, leur parler, les côtoyer pour en connaître plus sur eux. Mais partir de la tribu à ce but lui ferait du tort, car elle serait au mieux ignorée à son retour, au pire bannie. Elle se plaisait tout de même à les observer de loin à l’occasion, observant leur petites manies avec amusement. Oh, c’est un fait assez important que de souligner que ma mère était une de nos émissaires, une collectrice de chants. Elle voyageait beaucoup et sa voix accompagnait celle des plus éminents lors de nos célébrations. Et ouais.
Lorsque je l’accompagnais ou simplement que nous étions réunis le soir autour d’un feu, elle chantait nos histoires, dansait nos rêves, me berçait d'aventures vécu par de nombreux et éminents vastayas de notre tribu et de celles environnantes. Ils parcouraient les terres, respirant différentes magies, inventant des chants la glorifiant, s’inspirant de la nature abondante et florissante pour leurs danses mystiques. C’est d’elle dont je tiens la majorité de mes histoires, et mon sens de la fête, ayant participé à plus d’une avec elle lorsque nous étions en territoire ami.
Je grandissais entouré de tout cela, rêvant de mes propres histoires et de mes aventures. Si je parcourais le monde à mon tour, quels seraient les chants que je créerais, ou que j’apprendrais, le monde regorgeait d’autres civilisation vastayas, il n’y avait pas que Ionia. Et aussi, le monde regorgeait d’humains. Bien qu’ils soient étranges et qu’il aient peur de la magie telle qu’on la trouvait dans la nature, ils devaient bien avoir leur propres aventuriers, leurs propres “héros”.
Je voulais aller voir ça de plus prêt. Mais jeune, je n’étais pas aussi téméraire et assuré que maintenant. Je n’osais aller à l’encontre de nos règles.

Je tenais aussi de ma mère mon intérêt pour la danse de combat de ma tribu, elle même excellant dans ce domaine, devant sa défendre et me défendre lorsque nous nous trouvions ennuyés lors de nos voyages. Elle m’enseigna mes premiers pas, d’abord hésitants, puis aussi assurés que si j’avais pratiqué cet art depuis toujours. Notre danse de combat… Ah… Comment la décrire simplement...
C’est un peu comme essayer d’expliquer à une souris ramée comment être aussi terrifiante qu’un dragon. Elle aura beau comprendre les mots, assimiler le sens premier de vos explications, elle ne pourra jamais réellement saisir le sens profond. Mais elle restera un petit animal adorable et mignon, avec des cornes.
J’ai envie d’en adopter une...
Je l’appellerais Cornis, Cornissa si c’était une femelle. Je lui apprendrais des petits tours, comme tourner sur elle même. Avec une petite jupe. Ce serait… Ridicule en fait, laissez tomber... Puis elle mangerait sûrement sa jupe, ça ne serait pas bon pour elle...
Notre danse, à nous Lothla, pas à Cornissa.

Elle se ressent, elle se vit pleinement, ce n’est pas que quelque chose qu’on apprend en répétant des mouvements et en les apprenant par coeur. Il faut les connaître oui, mais surtout les vive, se les approprier, ne faire qu’un avec eux et le rythme qu’on leur donne. C’est une série de gestes enivrants, semblant erratiques mais parfaitement calculés et ordonnés, imprévisibles et donc imparables pour celui qui ne sait pas danser. Tout le corps et l’âme y participe, des jambes aux pensées, tout s’harmonise, se déchaîne dans une tempête ordonnée et envoûtante.
Je crois que j’ai réussis à vaguement expliquer ce qu’est notre danse.

Je l’ai peaufinée et intégrée entièrement auprès de nos anciens et des autres danseur-guerriers de la tribu. Lors de nos fêtes, il est souvent d’usage que des combats de démonstrations -n’ayant de démonstration que leur non létalité- se déroulent pour prouver la valeur des membres de la tribu. Chaque tournois était l’occasion de se voir attribuer un titre. Danse de l’herbe mouvante, danse de la rivière ondoyante, danse du soleil radieux... Je montais dans les titres avec grâce et rapidité, et devint le plus grand en à peine quelques années. J’étais la danse de la lune de minuit. La même chose en était pour les conteurs et les chanteurs. J’excellais aussi en la matière, ma voix transposant chaque émotions, chaque vers des chants d’autrefois avec justesse, devenant chant de l’aurore, l’un des plus hauts titres. Ce qui était plus beau pour moi que la fierté dans le regard de ma mère lorsque j’accomplis ces exploits, fut la reconnaissance de mes pairs. Surtout celle des jeunes femmes vastayas de ma tribu ou des autres, qui voulaient à présent côtoyer de plus près le plus grand danseur guerrier de la tribu Lhotla.
De guerrier, danseur et chanteur, je glissais doucement vers le charmeur que je suis toujours, aimant recevoir l’attention des jeunes femmes, leur regard brillant, leurs douces caresses sur mes plumes. La jalousie dans les yeux des autres. C’était grisant. J’étais à présent de toutes les fêtes, pas une ne pouvait être considérée comme réussie si je n’étais pas là. On ne pouvait presque plus se passer de ma voix, des mes danses, de ma présence. Je décidais de devenir émissaire comme l’était ma mère afin d’étendre ma réputation.
Je soignais ma tenue à chaque sortie, à chacun de mes pas assurés. Qui disait Rakan, disait à présent charmeur, danseur, style impeccable, plumes soyeuses et dorées. Je devenais ce que j’étais appelé à devenir, un vastaya prestigieux, adulé, admiré et inspirant. Ma démarche chaloupée et fière parlait pour moi. Le langage du corps s’exprime de toute manière bien avant celui de la voix.

Bien vite cela ne me suffit plus. Les fêtes vastayas sont fastueuses, sauvages, épiques, mais, je me lassais de plus en plus. Enfin je voulais quelque chose de différent, la fête en elle même ne me lassais pas voyons ! Je SUIS la fête le plus souvent, comment se lasser de moi, impensable. Ce serait comme se lasser de ses yeux, des ses cheveux. Quoi que j’ai déjà vu des personnes avec une chevelur dont ils devaient s’être lassé vu l’état de leur pauvre crâne. Si leur cheveux tentaient de les étrangler pendant la nuit je ne pourrais que les approuver. Yeurk. Les choses que j’ai vu durant ma vie parfois... Comme cette dame qui avait laissé poussé ses ongles si longs qu’ils étaient recourbés. Hideux… Et elle en était fière en plus...
En voyageant, seul ou avec ma mère encore, nous croisions la route d’humains. Nous les évitions, ou les chassions s’ils venaient à être trop près de nos forêts, mais ces rencontres attisait la curiosité à leur sujet qui me dévorait depuis l’enfance. Je savais ma mère curieuse, mais résignée à ne pas en savoir plus -J’avoue qu’elle me décevait un peu là dessus-. Une soirée je craquais et faussais compagnie à ma mère en entendant des chansons venir d’un campement humain. Ce dit campement était assez grand, composé de nombreux humains et humaines, rassemblés autour d’un feu, il tournoyaient ensemble et dansaient, frappant dans leurs mains au rythme de leur musique. Une musique que je n’avais jamais entendue bien sûr, et qui m’attirait fortement.

Mon corps ne demandait qu’à se mouvoir avec eux, à faire danser certaines humaines que je trouvais plutôt mignonnes, à montrer mon plumage à ces humains et les éblouir. Et leurs chants, mornes dans leur gorge, mais je savais déjà comment les rendre plus beaux, plus vibrants.
D’une inspiration assurée, et d’un bond gracile illuminant mon plumage, je sautais sur la scène. Si leur réaction fut la surprise, mes pas, ma voix, ma prestance et mes mains leurs firent tourner la tête. La fête un peu morne devint une explosion de magie, de beauté, d'allégresse. Bien vite, je dansais avec eux comme si nous étions des amis de longue date, ils riaient, chantaient avec moi, je tentais de les faire danser comme moi mais compris qu’ils ne pourraient suivre le rythme. Soit, qu’ils dansent à leur manière, je danserais à la mienne, la fête se moquait de quelques pas mal exécutés tant qu’ils étaient fait avec conviction. Ils se fatiguèrent bien avant moi. Ce fut assez frustrant je dois l’admettre… Quand l’une de mes partenaires de danse se rapprocha de moi, encore vive, sachant ce qu’elle attendait de moi en me collant, je décidais de prolonger la fête pour elle. Quel mal y aurait-il à faire plus ample connaissance avec le genre humain ? Ce ne fut qu’au matin que je me rappelais alors que je n’étais pas là pour participer à une fête humaine au beau milieu de la nuit. Je voyageais pour la tribu et pas seul en plus ! Je déguerpissais en galopant presque. Ma mère m’attendais de pattes fermes à notre campement. Je m’attendais à me faire tirer les oreilles, à avoir un discours sur le fait que je ne devais pas partir sans prévenir comme ça.
Je l’eus.
Bien sûr, que croyez vous, elle n’allait pas me laisser m’en sortir à si bon compte.
Je savais qu’elle ne me dirais rien vis à vis de mon escapade humaine, je n’avais fais que faire ce qu’elle avait envie de faire depuis de longues années. Mais partir sans l’inviter ou la prévenir, quel genre de fils j’étais ! Je m’en excusais platement.

Nous n’avons reparlé de cette fête que quelques jours plus tard, alors que je fredonnais une chanson humaine que j’avais apprise là bas. L’idée fut alors glissée pour que je deviennes peut-être plus un explorateur qu’un émissaire. Après tout nous ne connaissions que peu de tribus vastayas, et celles que nous connaissions étaient proches de nous. Ionia était vaste, le monde était vaste. Mes capacités de danseur-guerrier me permettaient de me défendre seul, nul besoin de craindre pour ma vie. Il y avait tant de chose à y découvrir, ce ne serait que bénéfique pour les Lhotla si je parcourais le monde afin de nouer de nouvelles amitiés avec des vastayas. Un clin d’oeil ponctua le point des vastayas, me faisant bien sûr comprendre qu’en tant qu’explorateur, je pouvais lier des amitiés avec qui bon me semblerait, après tout qui le verrait ?
La tribu fut d’abord réticente à me laisser partir. Mais si il y a quelque chose d’autre que je tiens de ma mère, c’est ma propension à m’entêter pour les choses qui me passionnent et me tiennent à coeur. Autant dire que sous l’insistance de ma mère et de moi-même, les anciens n’eurent d’autres choix que de me laisser faire s’ils ne voulaient pas nous avoir sur le dos pendant de nombreuses lunes.

Je n’ai jamais regretté de partir.
Si ma famille étaient les Lhotla, mon coeur appartenait au voyage, aux fêtes, je le savais depuis les premières missions effectuées avec ma mère quand j’étais enfant. Elle me serra longtemps contre elle lorsque mon départ arriva, après quatre jours de longues festivités. Elle était surexcitée comme je l’étais, m’invitant à tout faire, tout voir, tout essayer, à goûter aussi à la nourriture des mortels.
Et surtout ne jamais oublier qui j’étais : Rakan, meilleur des danseurs-guerriers de la tribu Lhotla, le chant de l’aurore, la danse de la lune de minuit, conteur des brises lunaires, émissaire, explorateur, collecteur de chant, trublion et charmeur.
Que personne ne me fasse oublier ce que j’avais pour moi, ce que j’étais, et qu’elle était fière de m’avoir pour fils. J’avoue avoir eu une petite larme...

Mon pas assuré et léger, la tête dans les étoiles et les oreilles emplies des chants de ma forêt natale, j’allais donc parcourir Ionia, porter la voix des Lhotla auprès d’autres vastayas. Et j’allais être porteur de ma propre voix auprès de ces si fascinants petits humains. Apprendre des choses sur eux me mettait en joie, tout comme la perspective de participer à leurs fêtes, de faire des rencontres. Je devais faire en sorte de toujours briller, de les éblouir, de leur montrer la splendeur de mon être, la splendeur de ma cape, de ma voix, ma splendeur !
Oh oui, quel honneur ils allaient avoir, rencontrer Rakan, entendre mes chants, admirer mes danses, tourner entre mes mains et peut être plus pour les plus curieuses. Les humains allaient apprendre à connaître les vastayas et à comprendre l'infériorité qu'ils avaient face à nous. Mais ils ne sont que des mortels aveugles à la magie, sourds à sa musique, alors qui leur en voudrait d'être moindre comparé à nous, ils faisaient de leur mieux. J'appris bien vite qu'ils allaient me faire la joie de me faire découvrir leur nourriture. Et pas n'importe laquelle, une douceur, fondante, sucrée, ayant le goût du plaisir et de la passion sous la langue : le chocolat. Par la magie, que ne ferais je pas pour du chocolat...
Ma vie fut une suite de voyages paisibles, de villages visités, de fêtes données et endiablées. Mon nom fut rapidement connu, dans le Nord, puis le Sud d'Ionia. J'étais un saltimbanque, un trublion, un danseur, charmeur, amuseur vastaya dont le nom signifiait que la fête valais le coup d'y aller. Mes exploits et mes conquêtes furent nombreux.

Pourtant, une petite chose m'affectait un peu malgré ma légèreté, je ressentais au fur et à mesure du temps qui passe la magie faiblir, semblant troublée, dans certaines région elle semblait même presque absente. Je n'en connaissais pas les causes, et ne les cherchais pas. Ma vie de vagabond et d'amuseur était bien trop prenante pour que je m'inquiète de cela à temps plein ! La magie avait bien le droit de se reposer après tout ! Depuis les lunes qu'elle faisait danser le monde par sa musique.

Je ne savais pas encore que cette petite inquiétude laissée dans un coin de mon esprit trouverait un si grand écho dans celui d'une jolie Corneille Violette, croisée par hasard lors d'un festival. Et je savais encore moins que cet écho amplifierait cette inquiétude jusqu'à la transformer en évidence : quelque chose n'allait pas avec la magie. J'apprenais alors les véritables raisons de cette faiblesse, la corruption par un certain clan de l'ombre qui usait de grandes sources de magie, la rendant vacillante et la corrompant. J'apprenais aussi la disparition des notre de notre forêt, partit à cause de la magie se tarissant. Par mes ancêtres combien de temps s'était réellement écoulé depuis mon départ ? Je n'avais pas compté les lunes, pas vu les saisons. C'est que le temps passait vite lorsqu'on s'amusait, avais je oublié aussi de remplir mes devoirs d'émissaire ? Enfin, en dehors des humains, eux je les avais pas mal cotoyé ces derniers temps. Les humains et les humaines. Avais je aussi bien représenté les Vastayas auprès de ce peuple… Oui, bien sur que oui, quelle meilleure facette leur montrer que celle de notre art des fêtes ! Mais j’avais quelques doutes subitement...
Le départ des nôtres de la forêt ne m'inquièta pas, pas complètement. Ils savaient ce qu'ils faisaient, je leur faisais confiance. J'espérais juste que là où ils étaient partis la magie serait abondante, coulant à flot comme autrefois… Flot... Il faudrait que je prenne le bateau un jour. Pas pour traverser une rivière, mais pour voguer en mer. Cette énorme flaque d’eau salée. J’irais dans d’autres pays, découvrir d’autres chants, d’autres danses qui sait ! Et puis, je suis Rakan ! Ma réputation a du leur parvenir et ils doivent tellement se languir de m’avoir dans leurs fêtes… J’ai un public à ne pas décevoir alors je ferais en sorte de convaincre Xayah de nous y rendre !

En tout cas, il n'y eut pas que mon inquiétude qui trouva un écho dans les yeux de ma jolie Corneille. La suivant après notre première rencontre malgré ses protestations -elle ne voulait soit disant pas de moi dans ses pattes, pff, elle avait peur de succomber à mon charme malgré elle oui-, je trouvais dans cette gracieuse Vastaya une partenaire de danse avec qui je pouvais me laisser aller complètement.
Cette belle vastaya, forte, courageuse, déterminée et gracile, dure en apparence mais au coeur plus fragile et tendre qu'il n'y paraît. Cette corneille plus espiègle que de visu, sensuelle, caline, taquine. Elle est ma tempérance, ma raison, mon étoile des nuits sans lune, une caresse dans un lit d'épines, l'air dans ma gorge avide, la musique de mon coeur. Je veux la voir sourire, la voir rire, la rendre heureuse, la sentir légère et insouciante. Son combat est mon combat, mon combat pour la liberté de la magie mais aussi pour sa liberté à elle : Sa liberté d'esprit, libérée de ce combat pour nos droits, notre peuple, la magie inaudible aux humains. Elle est le sérieux, je suis sa légèreté. Elle est l'effort, je suis son réconfort.
Je l'aime, de tout mon coeur.
Ma vie n'aurait pas de sens sans elle, elle serait fade, sans couleur, sans musique, sans saveur. Elle ne serait que cendre sous ma langue et poids à mes pieds… non jamais elle ne me quittera, et si elle devait mourir un jour, je partirais le premier.

________

Quelle ironie d'aller dans la Ligue et d'y accepter leur offre de figurer parmi les champions, surtout quand on se battait contre le vol de nombres d'artefacts volés aux nôtres, ayant fini par atterrir chez eux, n’est-ce pas. Bon, de ce qu’on sait, c’est pas eux qui sont allé les chercher ou qui ont commandités leur vol, ça non : mais ils les gardent tout de même ! Il faut dire que les Invocateurs avaient eu des arguments ayant fait pencher le coeur de Xayah vers eux. Moi ? Je n'y pense pas, je suis le courant en offrant aux yeux ma plus belle danse. Et mon plus beau profil, le droit. Quoi que le gauche n’est pas trop mal, mais c’est plutôt mon profil “sérieux” bien sûr que je peux en avoir un !
Xayah est la tête, elle connait nos plans et sait bien ce qu'elle fait, je lui fais confiance. Si elle dit qu'entrer dans la Ligue servira notre cause, alors soit, la Ligue des Champions pourra voir la beauté de notre duo. Il faudra que je fasse attention de bien me lisser les plumes avant nos premiers combats, je ne dois pas décevoir le public qui serait impatient de me voir.

________

Mmmh, le nexus a disparu ? Bah, ce gros caillou flottant était d’un très mauvais goût, ce n’est pas vraiment une grosse perte. Si ? Donc la Ligue ne sert plus à rien ? Ah.
Et Xayah trouve que sans les combats nous donnant notre réputation et notre gloire, nous n’avons plus rien à y faire. En soit il nous suffisait à présent de trouver un moyen de contrer Zed, et d’empêcher les artefacts de notre tribu et de notre peuple tomber entre les mains des humains. Il faudra ensuite s’occuper de trouver le moyen de récupérer ceux qui sont arrivé à la Ligue et qui sont gardés par eux, les faire sortir ne serait pas simple même sans leur magie. Mais nous sommes deux, nous sommes des vastayas, et nous sommes beaux. Puissants, oui je voulais dire puissants.
Mais beaux aussi, c’est indéniable.
________

Xayah fronce les sourcils depuis ce matin. Nous avons reçu des nouvelles de la Ligue, de bonnes nouvelles pour eux, mais nous… Leur gros cristal moche est de retour et avec lui le “règlement des conflits”, les combats, la Ligue telle qu’elle était avant quoi. Mais est-ce qu’il fallait y retourner ? Ou toujours suivre la route que l’on suivait depuis la disparition du nexus ?. Ce dilemme n’était pas des plus simple, et je dois avouer que je m’en serais complètement fichu si ce n’était Xayah. Je n’aimais pas la voir soucieuse, indécise, presque en colère contre la situation. Elle fronçait les sourcils et rongeait ses griffes, rien qui ne soit bon pour sa peau et ses jolies mains. J’allais prendre celle qu’elle maltraitait et l’embrassais.
Quoi qu’elle décide, je resterais son ombre, son partenaire de danse, son amant. Après tout, que serais-je sans elle. En dehors du vastaya sublime, soigné, brillant, sensuel, désirable et modeste que je suis ?

Rakan
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Sona Buvelle
Les mots sont des notes de musiques
Sona Buvelle
Sona Buvelle
Les mots sont des notes de musiques
Ven 20 Mar - 17:52
Bimbamboum mes chéris à plumes !
Nous avons décidé de ne pas valider les fiches de Xayah et Rakan pour l’instant car certains petits points nous gênent dans les fiches.

PHYSIQUE :
Très joli mais un petit paragraphe m’a déplu. Celui sur les plumes de « Miella » et la comparaison fait vraiment fort appel au gameplay et dénote un peu de la jolie description que tu as faite tout autour, je trouve ça un peu dommage. On est pas dans un jeu avec Xayah full AD crit’ et un Rakan supp avec 0 dégâts mais plutôt avec deux styles différents. J’ai un peu eu l’impression d’aoir eu le descriptif des « spotights » et je trouve ça un peu dommage même si c’est assez minime.
C’est quelque chose de « réparé » dans le caractère lorsque tu explique que Rakan aussi est prêt à se salir les mains !

CARACTERE :

La seul remarque que je puisse faire c’est que je ne comprends pas trop ce que tu veux dire avec tes deux dernière phrases : « Ce n'est pas non plus fiable à cent pourcent je dois l'admettre, certains arrivent malgré tout à ne pas être subjugués quand je ne suis pas à leur contact, comme Xayah la première fois. «  On a une double négation donc il ne sont pas subjugué quand tu n’est pas contre eux. C’est à dire qu’il sont subjugués si tu les touches ? C’est … Enfin… hum… Je suis pas sûr de comprendre où tu veux en venir.
« Mais Miella me dit souvent qu'elle ne pourrait le faire sans moi. »  Elle ne pourrait pas le faire mais faire quoi ? Je ne vois pas quel est l’antécédent et je suis un peu confus.



HISTOIRE

« Nous ne tolérions pas les humains et leurs idées de contrôle, étriquées et d’harmonie. Leur harmonie parlait surtout de dompter la magie pour qu’elle s’abaisse à leur niveau, et non pas de s’élever à son niveau à elle. «  Même problème qu’avec Xayah : les ioniens vivent vraiment en harmonie avec la nature. Il y a des Ordres qui peuvent la corrompre oui mais c’est pas les humains. Certes Xayah et Rakan ont un avis extrême mais ce n’est pas l’avis de TOUS les vastayas. Ajoutons à cela que pour la plupart ils vivent en pleine nature, bien loin de la civilisation humaine et si les humains ne connaissent pas bien les vastayas cela est tout aussi vrai dans l’autre sens !

« Bien qu’ils soient étranges et qu’il aient peur de la magie telle qu’on la trouvait dans la nature » On retrouve le même postulat de départ erroné : il y a des humains proches de la nature, vous n’êtes pas à Zaun là …

« à goûter aussi à la nourriture des mortels. » Dois-je préciser que les vastayas sont mortels ? Il n’a mangé que de la nourriture de mortel depuis toujours et ne mangera probablement que cela pendant toute son existence…


D’un point de vue plus global nous aimerions aussi ressentir le côté très distrait de Rakan, incapable de se concentrer longtemps sur un seul sujet. On a senti que tu le faisais un peu (je pense au chocolat) mais on aimerait en voir un peu plus. On parle d’un personnage qui, dans la petite nouvelle, préfère inventer un mot plutôt que de chercher quel est le bon ! Il n’écoute pas les plans de Xayah et se laisse plutôt aller à ses rêveries, il est vraiment dans la lune quoi !

Concernant la relation avec Xayah : on sait qu’ils sont très amoureux et qu’ils sont indissociable cependant c’est parfois un brin lourd que le texte se focalise autant sur elle. Rakan est un personnage entier et s’il est bien évidemment normal de mentionner celle qui l’accompagne chaque jour, la vie de Rakan ne se résume pas qu’à aimer sa belle. On sait l’amour qu’ils ont l’un pour l’autre mais celui-ci gagnerait à être mis un peu plus subtilement en avant plutôt que par des références permanente de l’un vers l’autre. Comme je le dis dans la correction de la fiche de Xayah, les moments de tendresse ne sont pas permanent : Rakan est un paon qui aime se pavaner devant tout le monde, pas un canard. Et Xayah elle est du genre à se laisser désirer. Si les moments d’amour étaient plus concentrés mais plus intense, je pense que cela serait plus intéressant pour les lecteurs autant que pour les joueurs car cela leur donnerait un sens et une valeur nettement plus précieuse.

Le point principal, tout comme pour Xayah, c’est le point de départ pris par rapport à la Ligue et aux humains, plus particulièrement aux Ioniens. Certes c’est une autre civilisation mais ce sont surtout plusieurs civilisations. Dans les descriptions il est difficile de ne pas étendre ce qui se dit sur l’Ordre de l’Ombre et les humains corrompu par l’envie du pouvoir à « tous les humains doivent mourir. EXTERMINATE EXTERMINATE ». Hors cela est faux. Xayah ne leur fait pas confiance mais ne leur tire pas dessus à vue, pareil pour Rakan qui du coup est plus ou moins de l’avis de Xayah.
Concernant la Ligue pareil, on peut l’accuser pour ses manipulations politiques mais certainement pas pour des pillages ou de la corruption magique. Le but de l’Institut étant de maintenir l’ordre et la paix à travers le monde, ils sont plutôt du genre à préserver la nature et la magie à l’état sauvage plutôt qu’à former des déséquilibres. Concernant les artefacts récupérés par cette dernière, il ne s’agit pas vraiment de magie naturelle qui appartiendrait aux vastayas donc pareil, c’est clairement hors contexte pour la guerre qu’ils mènent.

Afin de vous aider à améliorer votre fiche nous vous invitons à écrire un petit RP test pour vous permettre de nous montrer l’interaction entre les deux personnages et votre interprétation en situation de RP. Au sujet de la Ligue, n’hésitez pas à venir vers nous pour discuter de son fonctionnement si vous avez des questions, nous serons ravis d’y répondre! Cela vaut aussi pour Ionia ou n’importe quel point du contexte et du lore.

Ne relevez pas que le négatif non plus ! Les fiches en soit sont très bien écrites et c’est surtout une question d’interprétation et de contexte qui seront en réalité très facile à corriger une fois que les informations seront assimilées. On a vraiment hâte de voir le duo d’amoureux en action et on vous fait de gros bisous,

Le STAFF
Chinese Sona
Sona Buvelle
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Rakan
Rakan
Rakan
Jeu 16 Avr - 19:21
Hello hello douce muse aux cheveux couleur azur. Et les autres membres du staff je ne vous oublie pas voyons. :p :p :p

Un petit post pour prévenir que j'ai édité.

En espérant que tout soit en règle Wink

Pour le Mini RP test, si vraiment vous le désirez on le postera en RP libre pour ne pas trop encombrer la présentation.
Rakan
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Sona Buvelle
Les mots sont des notes de musiques
Sona Buvelle
Sona Buvelle
Les mots sont des notes de musiques
Ven 17 Avr - 16:59
Que vois-je au loin ? C'est un oiseau ? un peu oui mais bon ...
C'est surtout une vastalidation pour vous deux !

Plein de bisous de cookies et tout ça, vous connaissez le chemin pour les fiches de suivis et les demandes de RP !
Hâte de voir ce que ça va donner !

Chinese Sona
Sona Buvelle
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Rakan
Rakan
Rakan
Ven 17 Avr - 19:31
Je tiens à vous remercier de cette belle Vastalidation !

Au plaisir de vous faire profiter de moi lors d'un rp Une rose ? ♥

Prends les cookies et va donc au guichet des fiches de suivis.
Rakan
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