Une lumière faible, filtrée part des volés tirés, caressent mes yeux, les forcent à se couvrir d'une main mollassonne autoguidé.
Des grognement me font sortir de mon sommeil.
Mes propres râles couplés à cette fichu lumière ont encore eu raison de ma pauvre nuit...Mais hé, voir la tête de cet idiot de voleur en valait tellement la peine ! Surtout quand il a vu que c'était moi de service...héhé...Sur une note joyeuse malgré l’entièreté de mon visage tiré par la fatigue, je quitte mon confortable lit, regardant par de bref coup d’œil où j'ai bien put mettre mes vêtements.
Aucune trace
Hein ?Une long soupire s'échappe de mes lèvres.
"
Me dis pas que j'me suis encore endormis habillé ?"
Une rapide vérification à base de mains sur mon ventre et ma tête basse finissent de me convaincre de ma stupide manie lié à ma fatigue.
"
Merde, heureusement qu'on a pas d'uniforme..."
Un rire nerveux mais joyeux résonne dans la petite pièce qui me sert de chambre.
"
Bah ! Aller, un peu d'air frais et bonne douche vont m'aider."
Mes pas sont lent, presque pateaux, encore engourdi par le sommeil.
Je me bat avec ce qui devait me servir à m'isoler du soleil.
"
Mais ce n'est pas une paire de volet qui vont me résister longtemps, même si se foutu métal est encore grippé ! "
Après une longue suite de juron rapide, j'ouvre enfin ses satanés trucs, pour me faire éblouir par le soleil.
"
Décidément...pas ma journée."
Je tourne les talon non sans avoir observé dehors.
Le Quartier des Couturières...y a pire et y a mieux, mais j'aime bien s'coin, c'est souvent calme, sans trop l'être. La belle vie des quartiers riches me donne de l'urticaire et les autres...les pauvres.Mes pensées me font oublier ma marche, tendis que ma main se pose, sans que je m'en rendre compte, sur l'un des gants Atlas qui trône sur ma table de travail. Mes doigts effleures la surface du métal et les irrégularités de la structures. Mes yeux trouvent le reste d'un café de la veille, je le bois par réflexe.
Infecte, froid et trop dilué, mais ça va me permettre de me réveiller plus vite."
Bon, j'ai assez traîné comme ça, j'ai encore du boulot et le chef va, encore, me passer un savon."
Je prend donc la direction de la salle de bain et va me changer en plus de me rafraîchir.
Une demi-heure c'est passé, après avoir quitter la pièce, une serviette posé à l’arrache sur ma tête couvre mes cheveux encore un peu humide. Je fouille dans un placard, attrapant une sucette, sans l'ouvrir, avant de lancer la préparation de mon petit déjeuné et de finir de m'habiller, enfilant par la même occasion, tel un sac à dos, le dispositif pour mes gants Hextech.
Une fois l'estomac remplie et mon dernier café but, je défais le papier de la sucette, la portant à ma bouche en observant les bandes de protections qui se font vieillissante.
"
Ah, j'en connais qui vont être heureuses de me voir leurs débarrasser des chutes de tissus...hum...Il me faut de l'huile ou de la graisse aussi. Dis-je en appliquant précautionneusement les bandes.
Oh et des beignets !"
Un sourire satisfait marque mon visage tendis que j'enfile un gant, puis l'autre afin de vérifier si les bandes sont bien mises.
Mes mains sont alourdi, je sens le poids tiré sur mes épaules et le reste de la musculature du haut de mon corps, mais bien vite, l'habitude me fait presque oublié leurs présences.
Je quitte mon appartement prestement, sans oublier de le verrouiller.
Ma démarche est rapide, sans être dans la course. Je regarde droit devant moi, une nouvelle fois perdue dans mes pensées.
"
Où je peux retrouver ce prétentieux de blond ? Le mec d'hier avait une drôle de pièce sur lui, jaune et vieille, une vrai antiquité...Si y a bien un gars qui peut m'aider, sans trop être chiant, c'est bien lui..."